Borne électrique véhicules personnels aux logements

Bonjour,

Ma demande est peut-être un peu présomptueuse mais ma ville, d'ici 5 ans, va interdire les véhicules diesel. Je dois changer de véhicule sous peu, j'envisage de passer à l'électrique.
Sauf que je ne sais pas s'il sera possible de demander au département (logement de fonction collège) d'installer une borne, ou si je dois le prendre en charge personnellement (et donc l'offrir à mes éventuels remplaçants le jour où je pars); d'ailleurs la question peut se poser en cas d'arrivée d'un CE ou autre déjà équipé.

Quand bien même, pour les flux électriques, comment cela pourrait être géré ?

Avez vous des retours d'expérience à ce sujet dans vos établissements ?

Merci et bonne journée !

perso je ne demanderai pas une borne, il serait mieux de demander l'adaptation d'une prise du logement pour pouvoir s'y raccorder, les consommations relèveraient des consommations du logement, ça viendrait augmenter les avantages en nature mais ça ne coûterait qu'en cas de dépassement du forfait

Intuitivement, j'aurais fait la même réponse mais ce n'est pas forcément possible techniquement parlant.
Au-delà du problème propre à l'EPLE, il faudra inventer un système global où la recharge est possible presque partout et en tout temps.
On est loin du compte...avec un réseau de distribution sous-dimensionné à tous points de vue, de la production à la prise pour le branchement.
Cette histoire de véhicules électriques va nous planter d'ici quelques années.

l'int.int a écrit:

perso je ne demanderai pas une borne, il serait mieux de demander l'adaptation d'une prise du logement pour pouvoir s'y raccorder, les consommations relèveraient des consommations du logement, ça viendrait augmenter les avantages en nature mais ça ne coûterait qu'en cas de dépassement du forfait

On est au 1er étage et les parkings ne sont pas directement sous la fenêtre…
De plus si c'est relié directement à mon compteur, ce ne serait pas une borne partageable, dans l'éventualité où d'autres collègues s'y mettront également d'ici 5-10 ans.
Je vais demander à tâtons à mon correspondant CT, je ne suis sûrement pas la première de son secteur à aborder le sujet  

Sinon on recharge sa voiture à des bornes "publiques" prévues à cet effet.
Comment feront/font les résidents d'immeubles du domaine privé ?

Dans une démarche logique et vertueuse, on peut également demander à la CT d'installer des panneaux photovoltaïques (selon ensoleillement, peut être une 20taine de m2 ?) au dessus de sa place de parking. Normalement, en journée, et surtout quand il fait beau, l'intendant reste à l'ombre dans son bural pendant que son auto charge...

Calice a écrit:

l'intendant reste à l'ombre dans son bural pendant que son auto charge...

Pour aller où ?

Goldored a écrit:

Comment feront/font les résidents d'immeubles du domaine privé ?

La question d'installation de bornes de recharge dans les copropriétés se fait de plus en plus prégnante. A ce titre et s'agissant des personnels logés, l'interrogation du collègue paraît totalement pertinente.

Mais difficile à mettre en oeuvre, sauf à installer une borne spécifique à chaque logement et à sa consommation.
De surcroît, les prestations accessoires sont calculées pour la consommation en énergie d'un logement. Pas d'un véhicule.

Je pense que si la collectivité installe une borne ce sera sur le parking ou se garent les profs ( en général à l 'extérieur du bahut)
et pour recharger il faudra une carte de recharge type CHARGEMAP ce qui résoudra les problèmes  de qui paie quoi.

Dans beaucoup de communes rurales on commence à en voir fleurir un peu partout ..... mais attention au prix de la recharge ; c 'est parfois très cher

Un peut tout le monde va devoir s'y mettre, et même les CT, pour les véhicules de service ! Logiquement les premières prises leur seront dédiées.

Pour info, 15 m² de panneaux PV représentant 3kW-crête se trouvent désormais pour moins de 5k€. Avant même les véhicules, tous les EPLE à toits plats (la majorité...) devraient rapidement s'équiper, de manière à annuler tout plein de consommations et sans rendre de jus au réseau, sauf éventuellement pendant les vacances. C'est un effort financier, mais avec plein de zéros en moins que la construction de six ruineux et très aléatoires EPR, et nettement moins de conséquences fâcheuses que l'achat de gaz à Proutine...

L'intendant zonard a écrit:

Pour info, 15 m² de panneaux PV représentant 3kW-crête

Ah... mince... c'est pas pour Goldored ça..

Dupond&Dupont a écrit:

L'intendant zonard a écrit:

Pour info, 15 m² de panneaux PV représentant 3kW-crête

Ah... mince... c'est pas pour Goldored ça..

... pask'il a plus assez de cheveux pour se faire une crête de keupon ?

Dupond&Dupont a écrit:

Goldored a écrit:

Comment feront/font les résidents d'immeubles du domaine privé ?

La question d'installation de bornes de recharge dans les copropriétés se fait de plus en plus prégnante. A ce titre et s'agissant des personnels logés, l'interrogation du collègue paraît totalement pertinente.

Je ne suis pas convaincu que ce soit là un fondamental urgent dans l'aménagement des logements et dans les travaux à réaliser...

Pour l'IZ : ici, le rendement des panneaux est sensiblement plus bas ; on s'oriente davantage vers la récupération d'eau de pluie !
Et ma crête ayant poussé à l'intérieur, pas de problèmes capillaires me concernant !

Si les panneaux sont rentables à Hambourg, pourquoi ne le seraient-ils pas dans une région où il y a du soleil tous les jours !? Et pour la récup' d'eau de pluie, j'en conclus qu'il y a des cons dans ton établissement, c'est navrant.

L'intendant zonard a écrit:

Si les panneaux sont rentables à Hambourg, pourquoi ne le seraient-ils pas dans une région où il y a du soleil tous les jours !? Et pour la récup' d'eau de pluie, j'en conclus qu'il y a des cons dans ton établissement, c'est navrant.

Euh... du soleil tous les jours ? C'est pas mon académie ça ! Celle d'à côté oui, sans nul doute, mais ici !
Des fois, j'ai l'impression qu'il doit y avoir davantage de soleil à St-Pierre-et-Miquelon !
C'est bien la récupération d'eau de pluie ! Vu l'évolution de l’inflation, les internes seront bien bien contents d'avoir de l'eau - froide - pour se laver l'année prochaine !

Plus sérieusement, j'ai des priorités de travaux à obtenir de la CT à quelques millions avant la pose de panneaux photo. Mais si on m'en mettait, je les prendrais...

Seigneur, tu as mis au monde
Beaucoup, beaucoup trop de pauvres gens
Mais s'il n'y a pas de honte à être pauvre
Il n'y a pas de quoi en être fier non plus
Quel mal y aurait-il
Si javais un peu plus de thune
Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de moi, eh
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Tous les jours j'ai
Di gue di gue riche, day de day de day de day de moi
J’aurai mon point d’indice dégelé
Les échelons montant jusqu'au ciel
Sur la place de l’emploi public
Des supers plans, les bons endroits
Dans une cage toute dorée
Une voiture d’avant-garde
Une autre tout en bois
L'une pour entrer, l'autre pour sortir
Et encore une troisième pour la joie
En plein dans la cour du lycée
Des bornes, la ville m'envierait
Car ça jaserait
Ça caquetterait
Et chaque… tuut tuut
Sonnerait comme un vrai coup de clairon
Regardez tous, admirez mon caisson
Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de moi, eh
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de day de moi
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de moi, eh
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de day de moi
Je vois d'ici mon p’tit monde
Envieux comme un bourgeois
Avec un double menton
faisant le plein avec son odieux diesel
Je me vois m’ pavanant
Avec ma caisse
Ô mon Dieu, quelle indignité
ils réclameraient des pépettes
Un peu de décence ordinaire
Comme dirait Eric Blair
S'il-vous-plaît, permettez bien
Excusez, permettez bien
Encore plein de pollution
Pour les plus pauvres,les« couillons »
Boy, boy, boy, boy, boy
Boy, boy, boy, boy, boy
Que je dise blanc
Que je dise noir
Il faudra bien me croire
Quand t'es riche
Tu as toujours raison
Si j'étais riche
J'aurais enfin tout le temps d' rouler

Assis au premier rang
Je me ferais bien voir
Et je discuterais
La loi avec les anciens
Au moins sept heures par jour
Dans la réflexion et dans l'amour
Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Tous les jours je
Di gue di gue don, ah si j'étais riche moi
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Dieu qui fît le ciel et les étoiles
Est-ce que ça t'aurait donné du mal
de changer ton plan phénoménal
et, d’augmenter le point d’indice ...

Déso, j'ai posteé dans le bêtisier cette chanson alors que c'était dans cette rubrique que je voulais la poster.
Petite correction en passant : Et encore une troisième pour la joie, ça pollue pas !

Un peu de décence ordinaire d'essence ordinaire
Comme dirait Eric Blair

Sinon, il y a des véhicules électriques qui ne se rechargent pas avec une borne (du genre de celles construites par un constructeur japonais à Valenciennes - mon fils est mecano dans un garage... et c'est bluffant ; et aucune recharge à faire)

Tu as raison Colombane, étant moi-même propriétaire depuis 1 an de ce type de véhicule, j'en suis satisfait pour le moment.

Le seul bémol, c'est en terme d'émissions de polluants. Cela pollue plus qu'un véhicule 100% électrique car la batterie se recharge aussi par le moteur thermique.

Selon les trajets effectués, un plein peut lui durer plusieurs mois... Il vit à la campagne et la voiture recharge toute seule la plupart du temps ! (et il va au travail tous les jours  avec !)

Bonjour, je vous invite à lire cet article par là : https://reporterre.net/Non-la-voiture-electrique-n-est-pas-ecologique

 Par rapport à l’idée que la voiture électrique va nous sauver, dit Maxime Pasquier, l’Ademe rappelle que ça reste un véhicule. Pour limiter la pollution et le changement climatique, le premier levier est la sobriété : limiter les déplacements, raccourcir les chaines logistiques. Ensuite : utiliser les transports en commun, faire du vélo, partager les véhicules. Et seulement en dernier ressort, agir sur l’efficacité technique des véhicules. » Un constat partagé par Stéphane Amant, chez Carbon 4 : « Les tanks électriques qui pèsent deux tonnes n’ont rien à voir avec l’écologie. La mobilité électrique ne peut pas remplacer la mobilité thermique avec les mêmes usages. On ne pourra pas y arriver sans sobriété. »


Du point de vue de l’écologie, le passage à l’électromobilité s’apparente donc à un pari pour le moins fragile. En France, ce n’est rien moins qu’un pari à 8 milliards d’euros de fonds publics qui nécessite d’espérer que les usagers n’achèteront ni berline ni SUV, utiliseront les transports en commun pour partir en vacances, feront du covoiturage, ne rechargeront pas leurs véhicules en mode rapide parce qu’ils sont pressés (ce qui fait décroître la longévité de la batterie), ni tous en même temps aux heures de pointe (auquel cas, ils sont alimentés par des centrales électriques diesel), ne remplaceront pas leurs trajets en vélo par une balade en Zoe — et de prier pour qu’on arrive à gérer les fuites et les déchets qui sortent des centrales nucléaires, ou qu’on les démonte rapidement. Et, bien entendu, de prier pour que les batteries et les métaux que contiennent les autos électriques soient bel et bien recyclés, sans quoi les ravages des activités minières sont voués à s’intensifier — et les véhicules électriques serviront autant à délocaliser les pollutions qu’à déplacer les personnes.




MANDO

C'est très bien mais ce n'est pas le moins polluant.

De toute façon, on est encore loin de la voiture propre viable :




et l'hydrogène et l'électrique rechargeable à la maison même topo !

Mandalorian a écrit:

Bonjour, je vous invite à lire cet article par là : https://reporterre.net/Non-la-voiture-electrique-n-est-pas-ecologique

 Par rapport à l’idée que la voiture électrique va nous sauver, dit Maxime Pasquier, l’Ademe rappelle que ça reste un véhicule. Pour limiter la pollution et le changement climatique, le premier levier est la sobriété : limiter les déplacements, raccourcir les chaines logistiques. Ensuite : utiliser les transports en commun, faire du vélo, partager les véhicules. Et seulement en dernier ressort, agir sur l’efficacité technique des véhicules. » Un constat partagé par Stéphane Amant, chez Carbon 4 : « Les tanks électriques qui pèsent deux tonnes n’ont rien à voir avec l’écologie. La mobilité électrique ne peut pas remplacer la mobilité thermique avec les mêmes usages. On ne pourra pas y arriver sans sobriété. »


Du point de vue de l’écologie, le passage à l’électromobilité s’apparente donc à un pari pour le moins fragile. En France, ce n’est rien moins qu’un pari à 8 milliards d’euros de fonds publics qui nécessite d’espérer que les usagers n’achèteront ni berline ni SUV, utiliseront les transports en commun pour partir en vacances, feront du covoiturage, ne rechargeront pas leurs véhicules en mode rapide parce qu’ils sont pressés (ce qui fait décroître la longévité de la batterie), ni tous en même temps aux heures de pointe (auquel cas, ils sont alimentés par des centrales électriques diesel), ne remplaceront pas leurs trajets en vélo par une balade en Zoe — et de prier pour qu’on arrive à gérer les fuites et les déchets qui sortent des centrales nucléaires, ou qu’on les démonte rapidement. Et, bien entendu, de prier pour que les batteries et les métaux que contiennent les autos électriques soient bel et bien recyclés, sans quoi les ravages des activités minières sont voués à s’intensifier — et les véhicules électriques serviront autant à délocaliser les pollutions qu’à déplacer les personnes.




MANDO

ça c'est le genre de pin pon qu'il faut dire à certains politiciens qui prennent des jets privés pour aller voter à quelques centaines de bornes de Paris avec des motifs à la con, bonjour l'empreinte carbone et les dizaines de milliers d'euros foutus en l'air (littéralement!) alors que les procurations c'est pas pour les chèvres (j'y suis arrivé alors tout le monde le peut).
On ajoutera que els récentes explosions de batteries au lithium donnent grande envie d'être dans la bagnole quand ça arrive...
J'ai un fils pompier et c'est leur hantise actuelle.

V.M.B a écrit:

ça c'est le genre de pin pon qu'il faut dire à certains politiciens qui prennent des jets privés pour aller voter à quelques centaines de bornes de Paris avec des motifs à la con, bonjour l'empreinte carbone et les dizaines de milliers d'euros foutus en l'air (littéralement!) alors que les procurations c'est pas pour les chèvres (j'y suis arrivé alors tout le monde le peut).
On ajoutera que els récentes explosions de batteries au lithium donnent grande envie d'être dans la bagnole quand ça arrive...
J'ai un fils pompier et c'est leur hantise actuelle.

Certes mais il faut que le pin pon soit audible par tous.



MANDO

Bon ben ducoup, rien de très concret ici…

La CT, elle, a été très concrète : N-O-N
Priorité à la mise en place de borne pour les véhicules de service électrique.

Je leur reposerai la question en 2028.

Dans nos EPLE entre ceux qui brassent de l'air et ceux qui nous le pompent le flux doit être suffisant pour actionner une paire de turbines et fournir toute l'électricité nécessaire.

Une anecdote sympa a propos de ce sujet :

l'ancien proviseur fait installer une prise classique pour recharge de sa voiture électrique dans le garage du logement de fonction.
les consos d’électricité sont ajoutés à celles de son forfait.
Ils dépassent de 400 €.

Il se signe la facture et la paiera au bout de 5 mois de relances lorsque je lui proposerai par écrit un paiement fractionné !

L'adjoint logé en nas ne veut plus payer les impôts, ni subir l'imposition sur les avantages en nature.
Le proviseur conventionne avec lui un tarif à la nuitée dans une chambre d'un autre logement.
Le tarif appliqué est faux (7 € contre 20 € normalement la nuitée).

L'adjoint obtient sa dérogation à la NAS et loge en chambre.

Le proviseur est muté.

L'adjoint se branche sur la borne qu'utilisait le proviseur pour recharger son véhicule électrique sans rien demander à personne.

Vive les eple !