borne véhicules électriques

Bonjour,

Certains ont ils fait poser des bornes pour recharger les batteries des véhicules électriques dans les établissements? Le département le fait dans les collèges ici car les véhicules de service sont électriques ou hybrides mais pas la région. La question est légitime mais pour l'instant je ne trouve aucun texte nous obligeant à le faire.

Aucune obligation.

En revanche, de plus en plus de profs demandent à pouvoir se brancher sur nos prises...
Vigilance !
J'en ai même un qui s'est fait très insistant, prêt à payer et tout et tout.
Je lui ai expliqué que je n'avais pas de personnel disponible pour contrôler sa consommation, ni pour lui faire des factures, l'encaisser et traiter toute la compta bud et gé qui va avec. que ma priorité était le service aux élèves, pas aux profs, parce que j'étais gestionnaire d'un lycée, pas d'une société multiservices. Il a continué à râler parce que "quand même, ça lui faciliterait la vie". Je lui ai proposé, pour lui faciliter la vie, d'organiser un drive adossé à nos marchés d'appro. de restauration, de gérer ses commandes internet et de les retirer à l'intendance, de la ver son linge à la lingerie de l'internat...

Chez nous il y a une dotation de la région pour la transition écologique. Tous les projets qui entrent dans ce cadre sont éligibles, et le CE souhaite implanter des bornes de recharge pour les véhicules électriques. Mais j'ai encore tout à chercher pour concrétiser ce projet, je n'y connais que pouic.

On peut envisager la pose d'une borne mais c'est après que ce sera compliqué.
A terme tous les véhicules seront électriques et dans mon dernier bahut il y avait plus de 200 personnels potentiellement concernés. Alors une borne pour 200 ca va faire juste, surtout si le prof se branche le matin et se débranche à la fin de sa journée de cours.
Pour le prix il suffit de la fixer en CA : un tarif par recharge (par branchement) peu importe le véhicule et si la recharge se fait pour 50 ou 100 % de la batterie. Après reste le contrôle des accès, facturation, etc... Mais si l'intendance est décentralisée la CT mettra peut-être plus de personnels à disposition (c'est une blague... pas taper !).
La solution peut être de contractualiser avec un installateur qui gérera la borne (comme les machines à café)... mais il faudrait justifier d'une utilisation minimale pour l'intéresser.

Merci pour vos retours. Moi le CE botte en touche en se marrant et me renvoie le prof'. C'est pas à l'ordre du jour non plus, bien d'autres priorités mais nous risquons d'être de plus en plus sollicités à l'avenir. Le pire c'est qu'il y a des bornes tout près du bahut mais bon vous comprenez, il faut payer sa conso...

lolita a écrit:

il faut payer sa conso...

Bah tiens...

le collège de mon épouse doit être équipé de 5 bornes,  les marquages sont fait, les câbles en souterrains sont posés. il manque les bornes elle-même.  La Ct n'a pas trancher sur le type de paiement de la borne, le chantier de rénovation de son bahut est juste lancer depuis trois ans et livraison du dernier bâtiment en mars

Pas de soucis ici avec une borne électrique et ma TESLA reliée tous les jours au frais du bahut

Il faut savoir  que  les bornes de recharge sont très différentes selon le type et le modèle de voiture; il y a des bornes 7kw, des 11 kw des 50, des 100  ....etc
en courant alternatif ou en courant continu selon les voitures et le temps de recharge
pour TESLA on ne peut recharger que sur un superchargeur TESLA ( presque 1 € du kw sur autoroute soit environ 20 € pour faire 100kms plus cher qu à l'essence )

Bref bon courage si vous vous lancer là dedans

https://www.youtube.com/watch?v=bga2xN5xYrE

https://www.youtube.com/watch?v=x27AYPknexU

Cà a l'air contraignant tout çà, que l'Institution fasse son job de pourvoir les postes déjà et on verra après, çà demande une vraie gestion.

N'oublions pas le principe de spécialité de l'EPLE, dont la finalité première est l'enseignement au sens large, et non la fourniture
de prestations individuelles qui n'ont plus grand chose à voir avec l'enseignement...

Lolita a écrit:

Cà a l'air contraignant tout çà

C'est pourtant chouette d'apprendre à travers les projets, mais ça prend un temps qu'on a du mal à dégager. La méthode est toujours la même : faire venir les technico-commerciaux, écouter, écouter, écouter, croiser les discours, poser des questions, chiffrer. Je peux compter sur le référent technique de la Région pour tous ces projets, quand j'ai un doute il a les réponses. Si les dotations sont prévues pour moderniser les infrastructures, faut y aller.

Vous avez du temps libre pour gérer la facturation et l'encaissement et le décaissement pour les paiements en liquide, la compta en plus du montage du projet ? J'espère que c'est à destination des véhicules de l’établissement...
Les projets c'est bien beau, mais il faut en mesurer trous les aspects. L'aspect du principe de spécialité, rappelé par Strat, n'en est pas le moindre. L'aspect ressources humaines des personnels État - pour quelques temps encore - en est un autre.

En effet il faut tout voir donc je ne vais pas commencer par refuser avant d'avoir évalué l'affaire !

Goldored a écrit:

Les projets c'est bien beau, mais il faut en mesurer trous les aspects.

Ceux qui permettent d'attacher des câbles en acier aux télécommandes ?

Stratospherix a écrit:

N'oublions pas le principe de spécialité de l'EPLE, dont la finalité première est l'enseignement au sens large, et non la fourniture
de prestations individuelles qui n'ont plus grand chose à voir avec l'enseignement...

Tellement vrai!!! Et @Goldored, le temps non on ne l'a pas !

Donc évitons de mettre le doigt dans la prise

Je n'ai jamais eu de cuve à essence dans mon bahut pour dépanner les voitures des personnels qui auraient leur réservoir à sec.
Dans un parallélisme de forme, pourquoi prévoir des bornes électriques ? Comme pour l'essence, à l'usager de prendre ses précautions.
Il me semble que ce type d'installation ne pourrait se concevoir que pour les véhicules de service (pas de problème de compteur et facturation) et pour les occupants des logements de fonction (idem car branchement de la prise de recharge véhicule après leur compteur individuel)

La pose de bornes ne peut s'envisager qu'avec un logiciel de suivi des conso et une facturation de toutes façons.

Calice a écrit:

Je n'ai jamais eu de cuve à essence dans mon bahut pour dépanner les voitures des personnels qui auraient leur réservoir à sec.
Dans un parallélisme de forme, pourquoi prévoir des bornes électriques ? Comme pour l'essence, à l'usager de prendre ses précautions.
Il me semble que ce type d'installation ne pourrait se concevoir que pour les véhicules de service (pas de problème de compteur et facturation) et pour les occupants des logements de fonction (idem car branchement de la prise de recharge véhicule après leur compteur individuel)

Comparaison n'est pas raison. Parallélisme, oui, mais avec des choses qui sont comparables.

Un plein d'essence : dix minutes à tout casser en comptant le temps d'attente à la station, celui de sortir se CB de son larfeuille, de taper le code et de la ranger dans son larfeuille.

Recharge d'un véhicule électrique : 30 minutes à tout casser, minimum (grand minimum). Sans compter le fait que l'autonomie d'un véhicule électrique n'est pas précisément la même que celle d'un véhicule thermique ; du coup, pour les personnels qui viennent de loin, ça peut être pertinent de recharger au bahut. De plus, même s'il y a de plus en plus de bornes à l'extérieur de nos bahuts, il n'y en a quand même pas énormément, et pas forcément près de nos établissements.

Je pense que dans quelques années, recharger son véhicule électrique quand on stationnera deviendra la norme et que ce service sera offert dans toutes les entreprises, voire même sur tout l'espace public. Il me paraitrait dommageable pour son image et pour son attractivité qu'encore une fois le secteur public ait quelques paires de trains de retard. Mais ce n'est là que mon avis.

Tavi lou Pastou a écrit:

Goldored a écrit:

Les projets c'est bien beau, mais il faut en mesurer trous les aspects.

Ceux qui permettent d'attacher des câbles en acier aux télécommandes ?

:oops:C'est parce que =voiture=Trabant=Trous (forcément depuis, elle a peu rouillée, y a du boulot de carrosserie !) et un "r" trop près du "t" sur le clavier....
De toute façon, si tout le monde roulait en Trabant, y aurait moins d'accidents et surtout pas besoin de recharge.

Dupond&Dupont a écrit:

Je pense que dans quelques années, recharger son véhicule électrique quand on stationnera deviendra la norme et que ce service sera offert dans toutes les entreprises, voire même sur tout l'espace public. Il me paraitrait dommageable pour son image et pour son attractivité qu'encore une fois le secteur public ait quelques paires de trains de retard. Mais ce n'est là que mon avis.

Si justement, il y a des bornes partout, pas besoin de recharger au lycée.
Quand nous connaissons des problèmes d'approvisionnement dans les supermarchés, on organise pas de drive alors que ce pourrait "être pertinent" de faire ses courses au bahut pour ne pas perdre de temps parce qui s'il y a beaucoup de supermarchés, ils ne sont pas toujours "près de nos établissements".
Nous travaillons pour les élèves, faut-il le rappeler ou est-ce avoir une paire de de trains de retard que de le penser en décembre 2021 (l'hypothèse s'entend !) ?

Dupond&Dupont a écrit:

Recharge d'un véhicule électrique : 30 minutes à tout casser, minimum (grand minimum). Sans compter le fait que l'autonomie d'un véhicule électrique n'est pas précisément la même que celle d'un véhicule thermique ; du coup, pour les personnels qui viennent de loin, ça peut être pertinent de recharger au bahut. De plus, même s'il y a de plus en plus de bornes à l'extérieur de nos bahuts, il n'y en a quand même pas énormément, et pas forcément près de nos établissements.

Je pense que dans quelques années, recharger son véhicule électrique quand on stationnera deviendra la norme et que ce service sera offert dans toutes les entreprises, voire même sur tout l'espace public. Il me paraitrait dommageable pour son image et pour son attractivité qu'encore une fois le secteur public ait quelques paires de trains de retard. Mais ce n'est là que mon avis.

Dans ce cas il risque d'y avoir embouteillage à la borne ( aux bornes) le vendredi avant le départ en week end ainsi qu' au retour le lundi matin afin de recharger titine pour la semaine.
C'est ce qui se passe dans les  entreprise s équipées de bornes.

Goldored a écrit:

Nous travaillons pour les élèves, faut-il le rappeler ou est-ce avoir une paire de de trains de retard que de le penser en décembre 2021 (l'hypothèse s'entend !) ?

Bientôt oui, vu que nous travaillerons pour les CT

Il y a un tas d'objets dans nos bahuts qui ne servent pas directement à l'enseignement : les armoires de rangement de l'administration, la cuisine équipée en salle des profs, le fauteuil relax du CPE, etc. Tout ceci participe de la qualité de vie au travail.
Qu'une CT promeuve les transitions énergétiques à travers le financement de bornes électriques n'est, ou ne devrait pas être choquant car une de nos missions est l'accompagnement des changements.

La Région nous a doté d'1 voiture électrique et j'ai réussi à négocier l'installation de 2 bornes de recharge au frais de la Région. Born accessible sur clef, détenue à l'intendance. Nous avons eu 1 seule demande d'un agent logé en COP. on a dit non, réservé au véhicule du lycée. Mais je pense qu'on sera dans les années à venir à réfléchir à la "location" de ces bornes pour le personnel avec un tarif en CA et modalités de recharge.

Athanase Volapük a écrit:

Il y a un tas d'objets dans nos bahuts qui ne servent pas directement à l'enseignement : les armoires de rangement de l'administration, la cuisine équipée en salle des profs, le fauteuil relax du CPE, etc. Tout ceci participe de la qualité de vie au travail.

Bien sûr. Pour autant, est-on obligé de se lancer dans dans des projets qui participent de la qualité de vie au travail, certes, mais de manière parfaitement capillotractée ?
Ou alors, on dit banco au drive...
"Une fois qu'on a passé les bornes, il n'y a plus de limites"...
(Dans les bahuts où j’ai sévi, il n'y a jamais eu ni fauteuil relax, ni cuisine équipée et les armoires servent à l'organisation d'un travail dont la destination est l'élève et pas à la qualité de vie au travail...)

Athanase Volapük a écrit:

Il y a un tas d'objets dans nos bahuts qui ne servent pas directement à l'enseignement : les armoires de rangement de l'administration, la cuisine équipée en salle des profs, le fauteuil relax du CPE, etc. Tout ceci participe de la qualité de vie au travail.
Qu'une CT promeuve les transitions énergétiques à travers le financement de bornes électriques n'est, ou ne devrait pas être choquant car une de nos missions est l'accompagnement des changements.

Que la Région finance la mise en place des bornes ne me choque pas, surtout si elle dote ou subventionne les EPLE de véhicules électriques. Par contre la CT n'a pas vocation à financer les consommations électriques personnelles des personnes se branchant sur la borne.
Mettre en place une borne avec un suivi des consommations, une facturation avec tarifs voté en CA etc ... me semble être totalement nécessaire. il est de toutes façons probable que les CT l'imposent car cela ne relève pas des charges de viabilisation de l'établissement

Obligé ? Non. On peut laisser dormir la subvention, elle est fléchée.
Je réfléchirai, promis, à monter un camp de redressement à objectif écologique dans la cour du bahut : casser le bitume, retourner la terre, planter et semer des essences locales où seront affectés les élèves collés affublés d'un pyjama à rayures
Après si tu me branches sur les projets capillotractés, il y en a un d'une classe folle que j'ai proposé consistant à créer une fauconnerie 
pour dessouder les pigeons au printemps. 
Les bornes, finalement, c'est raisonnable.

l'int.int a écrit:

Mettre en place une borne avec un suivi des consommations, une facturation avec tarifs voté en CA etc ... me semble être totalement nécessaire.

Eh oui, sinon ce serait assimilable à un avantage en nature
Donc à déclarer à l'URCSSAF