Moi, c'était juste en dessous !
Je vois que nous avions la même technique pour le transport de fonds : je bossais en AC et je faisais les dépôt de fonds à la trésorerie. Pas question de se lancer dans le métro avec des milliers de francs sur moi... eh oui, on comptait encore en francs. Alors régulièrement, je descendais la rue des Martyrs avant de rejoindre la rue La Fayette jusqu'à la Trésorerie derrière l'Opéra Garnier, les poches bien remplies de rouleaux de billets.
Ah la rue des Martyrs, sa super librairie, son salon de coiffure un peu punk,... en arrivant vers Notre Dame de Lorette, on trouvait un super bistrot (pas celui de la chanson toujours) qui était devenu notre QG avec les amis qui bossaient aussi dans le quartier ; en montant vers la place des Abesses, changement d'arrondissement et changement d'ambiance. Les concerts à l'Elysée Montmartre, à la Cigale, au Divan du monde,... en sortant tard du boulot (en ayant négocié de commencer tard le lendemain en contrepartie).

Belle époque, tu m'as mis le sourire aux lèvres, merci

12 ans dans le XVIIIe !
6 chez les pauvres de Château Rouge,6 chez les rup' des Abbesses. J'ai une pensée émue pour les collègues toujours chaleureux de l'agence comptable - qui se trouve être un peu plus loin au bout côté Clichy et les copines et copains du bassin.
Tu étais donc dans ce lycée qui jouxtait ce qui fut pendant longtemps une pizzéria au décors pas top mais aux pizzas extraordinaires ?
J'ai eu la comptable comme comptable - oh l'affreuse répétition que je ne sais pas enlever... - pendant un intérim de six mois...

Ah ces Parisiens....

Goldored a écrit:

Tu étais donc dans ce lycée qui jouxtait ce qui fut pendant longtemps une pizzéria au décors pas top mais aux pizzas extraordinaires ?

"Tu sais pas ce que ça me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de la rue des Martyrs, pas tellement loin de Pigalle ... Et la comptable, une blonde comac... Comment qu'elle s'appelait, nom de Dieu ? " (*)




(*) Copyright Michel Audiard...

Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme… !
 

"Je cache l’aventure à l’intérieur de moi
J’ai fait trois fois le tour de la rue des Abbesses
A l’heure du whisky, à l’heure de la messe
On peut toujours trouver beaucoup plus grand que soi
L’aventure, la voilà… à portée de la main
Garde ton cœur à gauche et tes deux pieds sur terre
Là, tu verras d’un coup s’effacer les frontières
L’aventure est chez toi mais tu n’en savais rien
(...)
A trois heures du matin, voir des anges à Pigalle
Mon aventure à moi, c’est ce que j’ai voulu
Être pour tous les cons un objet de scandale"

Le collège vient de voir débarquer un agent du conseil départemental avec un sac contenant des brins de muguet. Apparemment c'est pour les agents. Bon, ok, mais il n'y en a pas assez pour tout le monde?
Explication par mail 5 minutes après: "cette année, le président a souhaité offrir du muguet aux agents féminins de la collectivité dans le cadre de la fête du travail."

Clientélisme + sexisme, mon cocktail préféré...

Sans doute un marronnier que beaucoup de collègues auront rencontré, mais ce matin, demande de l'assistante de labo
qui a confondu la caisse de l'établissement avec un distributeur de billets : elle souhaitait obtenir des espèces contre un paiement en carte bleue...

Bof, dans les sociétés multi-services que sont les EPLE aux yeux des personnels EN, c'est bien la moindre des choses que d’offrir cette prestation (en plus de : logement gratuit, repas à la carte, recharge de véhicule, prêt de véhicule,...).
Je te trouve peu proactif dans cet aspect des services que nous devons à clients divas enseignants...

Intervention du sous-traitant informatique qui vient résoudre des problèmes informatiques au bahut.


Après son intervention, il vient faire le bilan:

Au CDI, l'écran était juste éteint.

...


Mais il a réglé un autre soucis car l'écran bootait sur le vidéo-projecteur et le prof doc n'avait jamais l'image sur l'écran du PC.
Le monsieur lui a donc expliqué la manipulation à faire pour résoudre le problème (win+p ).

Ce n'est pas comme si j'étais intervenu 3 fois depuis Janvier pour lui expliquer, qu'il avait eu deux pu**** de tuto fait par moi même, ainsi que par le RUPN du bahut et que la fiche de procédure qu'un bonobo pourrait suivre était scotché sur son bureau (plastifiée et impossible à virer sans un cutter).

Goldored a écrit:

Bof, dans les sociétés multi-services que sont les EPLE aux yeux des personnels EN, c'est bien la moindre des choses que d’offrir cette prestation (en plus de : logement gratuit, repas à la carte, recharge de véhicule, prêt de véhicule,...).
Je te trouve peu proactif dans cet aspect des services que nous devons à clients divas enseignants...

Sans compter les missions de tour-operator pour les tournées internationales de ces grandes divas que peuvent être les enseignants

Oh, mais que de souvenirs remontent... mon premier "vrai" emploi, dans une vie précédant l'éducation nationale était à l'angle de la rue Pierre Haret du boulevard de Clichy.. De mon bureau, on avait la vue sur le Moulin Rouge.. Et effectivement, il y avait un lycée qui jouxtait l'immeuble sur le boulevard de Clichy, le lycée Jules Ferry.
J'ai appris à conduire dans l'auto-école en face du bureau.... on sortait par la rue de Clignancourt pour aller jusqu'à Sarcelles et retour.. le tout pendant mon heure de déjeuner !

Je viens de voir comment ça a changé : https://www.instantstreetview.com/@48.884056,2.330773,282.43h,23.44p,0z,ZbGUw1qkth0T3rBiclZ7sQ
l'étude faisait tout le premier étage... au dessus du magasin de rugby actuel (qui était loin d'exister il y a 40 ans !) et il y avait une super pizzeria boulevard de Clichy, juste en dessous.. on appelait à midi, et 20 minutes plus tard, la table était prête avec nos commandes !
Et en bas de la rue, là où c'est à louer , la boulangerie aux croissants aux amandes.... c'est là que je suis tombée dans la viennoiserie !  J'ai monté mon intérieur chez Tati.... et aux Galeries Lafayette, je faisais tout à pied pendant mon heure de déjeuner !

Bon, à cette époque, j'ignorais tout du fonctionnement des établissements scolaires, qu'il y avait du personnel administratif....et j'étais loin d'imaginer que deux décennies plus tard, je serais au centre de la France, obligée de me reconvertir, et dans l'éducation nationale (le seul concours que j'ai réussi...) !  J'avais vingt ans...

Merci pour cet excellent souvenir.

Paris a été une ville agréable et plus encore.
Paris a existé.
Jadis...

"Les ennuis
Y'en a pas qu'à Paris
Y'en a dans le monde entier
Oui mais
Dans le monde entier
Y'a pas partout Paris
V'là l'ennui..."




Copyright Francis Lemarque

En tout cas vu la démographie scolaire dans cette académie, c'est pas un lieu d'avenir pour notre profession.

J'étais clerc de notaire à l'époque... et je réglais des successions ! 

Clerc de notaire est un métier dangereux ! Quand on voit tout ceux qui veulent lui tirer les choses...

Pas compris !!!

Goldored a écrit:

Clerc de notaire est un métier dangereux ! Quand on voit tout ceux qui veulent lui tirer les choses...

Il en fallait un pour oser la faire. Check.

Colombane a écrit:

Pas compris !!!

C'est une référence à l'original de cette chanson :
http://www.intendancezone.net/spip.php?article846 (4e couplet)

Ouh la la.... de la grande extension.... clerc de notaire.... on n'est surtout pas dans le contentieux......  on fait tout pour que justement, il n'y ait jamais lieu à avoir affaire avec la "Justice" au Tribunal... on ne mélange pas les torchons avec les serviettes....  C'était il y a un certain temps, et je suis passée par l'école de notariat (de Paris, justement), je ne sais pas si les  étudiants  actuels de la fac font le distinguo !

Je garde, également, de cette chanson - je parle de l'originale - une émotion sans cesse renouvelée quand on me parle de formation universitaire d'architecture ou que je croise - mais c'est rare - un Urbain.
(J'espère qu'il n'y en a pas parmi les membres du fofo...)

Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de moi, eh
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de day de moi
Je vois d'ici mon p’tit monde
Envieux comme un bourgeois
Avec un double menton
faisant le plein avec son odieux diesel
Je me vois m’ pavanant
Avec ma caisse
Ô mon Dieu, quelle indignité
ils réclameraient des pépettes
Un peu de décence ordinaire
Comme dirait Eric Blair
S'il-vous-plaît, permettez bien
Excusez, permettez bien
Encore plein de pollution
Pour les plus pauvres,les« couillons »
Boy, boy, boy, boy, boy
Boy, boy, boy, boy, boy
Que je dise blanc
Que je dise noir
Il faudra bien me croire
Quand t'es riche
Tu as toujours raison
Si j'étais riche
J'aurais enfin tout le temps d' rouler

Assis au premier rang
Je me ferais bien voir
Et je discuterais
La loi avec les anciens
Au moins sept heures par jour
Dans la réflexion et dans l'amour
Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Tous les jours je
Di gue di gue don, ah si j'étais riche moi
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Dieu qui fît le ciel et les étoiles
Est-ce que ça t'aurait donné du mal
de changer ton plan phénoménal
et, d’augmenter le point d’indice ...

Seigneur, tu as mis au monde
Beaucoup, beaucoup trop de pauvres gens
Mais s'il n'y a pas de honte à être pauvre
Il n'y a pas de quoi en être fier non plus
Quel mal y aurait-il
Si javais un peu plus de thune

Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de moi, eh
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Tous les jours j'ai
Di gue di gue riche, day de day de day de day de moi
J’aurai mon point d’indice dégelé
Les échelons montant jusqu'au ciel
Sur la place de l’emploi public
Des supers plans, les bons endroits
Dans une cage toute dorée
Une voiture d’avant-garde
Une autre tout en bois
L'une pour entrer, l'autre pour sortir
Et encore une troisième pour la joie
En plein dans la cour du lycée
Des bornes, la ville m'envierait
Car ça jaserait
Ça caquetterait
Et chaque… tuut tuut
Sonnerait comme un vrai coup de clairon
Regardez tous, admirez mon caisson
Ah si j'étais riche
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de moi, eh
Adieu la charrette
Di gue da de da de da de da de da de da de day
Ah si j'étais
Di gue di gue riche, day de day de day de day de moi

Colombane a écrit:

Ouh la la.... de la grande extension.... clerc de notaire.... on n'est surtout pas dans le contentieux......  on fait tout pour que justement, il n'y ait jamais lieu à avoir affaire avec la "Justice" au Tribunal... on ne mélange pas les torchons avec les serviettes....  C'était il y a un certain temps, et je suis passée par l'école de notariat (de Paris, justement), je ne sais pas si les  étudiants  actuels de la fac font le distinguo !

Je te confirme, nous avons eu la discussion ce week end même avec notre fille qui entre en Master 2 notaire. Elle fait du droit. Il ne faut pas lui parler de la justice

Voilà, voilà..
Si nous sommes au top en matière de droit successoral, des obligations, de la famille ou de l'urbanisme, ou encore administratif ou du fonctionnement de l'état... nous n'y connaissions rien du tout en droit pénal !

(Parenthèse nostalgie)

Colombane a écrit:

Voilà, voilà..
Si nous sommes au top en matière de droit (...) de l'urbanisme

Comme je le disais, en voilà un sujet sensible que l'habitat urbain !

Goldored a écrit:

Colombane a écrit:

Voilà, voilà..
Si nous sommes au top en matière de droit (...) de l'urbanisme

Comme je le disais, en voilà un sujet sensible que l'habitat urbain !

Que vient faire là ce bon pape Urbain, celui qui fit l'appel de Clermont pour la 1ère croisade? Nous nous avons notre pape Volcan I qui fit la pelle de Montluçon...

Ce matin-là
En me levant
y avait plus d’intendant
Oh, là là là
Le Pro va chez moi
Et il fonce en pleurant
Comme si c’était évident
Mm... Mm...
J’suis catégorie C de mon état
Et je devrai arranger ça

L’ bureau de l’agent
bourrée de dossiers urgents
Et pendant qu’ils attendent
Oh, là là là
Sur un placard
Passe un prof tout en blanc
qui m’regarde furibard
Mm... Mm...
Je m'lève déjà pour fout' le camp
Mais le Pro’ adjoint m’crie: en avant !

Je suis debout devant le chimiste
Je lui fais un sourire de crétin
Il m’donne ses tickets d’caisse et m’ dit en piste
Il a des paperasses à la main
Oh oh oh oh, maman
J'ai pas d' bol c’est vraiment c..ant !

Avant même que j'aie pu faire ouf
J’y explique les frais au comptant

En moins d'une plombe
Mes amitiés scolaires
Sont r'tournées dans leur tombe
Oh, là là là
Voilà qu'il m'plombe et r'plombe
moi j’ai plus d’intendant, en attendant
Je vais faire une hécatombe
Mm... Mm...
Il m'dépose tout sur mon bureau
Et il repart sans me dire un mot

J’me dis : paye la facturette !
Je venais de décaisser la veille
Ce salaud vide l’ coffr’ de son oseille
Et me refile ces notes d’emplettes
Oh oh la la, maman
Et le pro ajoute en rigolant
allez en piste , j'pars faire des courses
Comme not’ chimiste, ouvrez la bourse

Oh, oh
Et moi, je gueule, ce soir
L'blouse du cat C, dans le noir...

Intéressant, mais du haut de ma culture déficiente, je n'identifie pas la chanson d'origine !?
NB il y a le fil "goguette" pour cette forme d'expression, antichambre de la publication sur l'IZ.

D'ailleurs, z'avez vu ma livraison hors-saison de ce matin ? ;-)

L'intendant zonard a écrit:

Intéressant, mais du haut de ma culture déficiente, je n'identifie pas la chanson d'origine !?
NB il y a le fil "goguette" pour cette forme d'expression, antichambre de la publication sur l'IZ.

D'ailleurs, z'avez vu ma livraison hors-saison de ce matin ? ;-)

Le/la "Blouse du Dentiste" de Salvador ?