Visite de ministre

Bonjour,

Grande première pour moi prochainement, déplacement du ministre en personne dans notre établissement.

Pour les collègues qui l'ont déjà vécu, y-a-t-il des choses à savoir, à prévoir, voir à éviter dans ce cas de figure ?

Merci pour vos retours,

Congratulations ! Je suis curieuse de lire les réponses des collègues...

Nous, on a reçu un président de la République et 3 ministres.
On a cru mourir à cause des conditions de sécurité, mais ça a passé crème quand même.

J'imagine que pour un ministre, de ce côté, ça doit être bien moins lourd.

Pour le reste, ça se gère entre CE et DASEN, voir le SG du rectorat pour les désidératas, franchement il n'y a rien de spécial, sauf s'il décide de passer sa journée, ou si l'envie lui prend de déjeuner sur place avec sa cohorte.

En général, il reste 2H ou 3H max sur site.
Le truc c'est qu'avec le contexte ça peut questionner sérieux sur les conditions sanitaires, et qu'il vaut mieux être carré de ce côté là.

Aére les salles !!! du gel partout  !
Blague à part, le cabinet devrait prendre contact avec la chaine hiérarchique. Le CE va prévoir peut-être une visite avec les profs qui sont sympas et pas (trop) revendicatifs. 
Toi tu mets tes plus beaux habits et tu marches à côté, voire deux pas derrière,  durant la visite.

Ne pas oublier de se brosser les dents (quoi que avec les masques...) et de changer de slip... Pour le reste, si on n'a rien à se reprocher je ne vois pas de quoi se faire du mauvais sang (ils ne sont pas parfaits eux non plus et si ils veulent polémiquer, il y a de la matière...).

Dans une autre vie Nicolas S (pas celui avec un avatar de vache). Le cabinet prend les rênes. Le mot d'ordre "qui peut le plus .... Peut le plus".

C’est avec des réponses comme celle de Stroubok que je suis impatiente de découvrir les réponses 
Le slip, fallait y penser quand même !

Tout dépend de l'objet de la visite.
En général et pour des questions d'emploi du temps, ça ne dure pas une éternité.
Ça m'est arrivé, je ne me souviens pas d'une ambiance particulièrement pesante. Mais c'était à une époque où les questions de sécurité étaient sans doute moins prégnantes. La direction de l'établissement n'organise rien à proprement parler, c'est surtout le chef d'établissement qui doit faire bonne figure (moi j'étais resté dans mon bureau, j'avais du boulot, le planning était serré et en dehors du bain de foule avec les élèves, la présentation aux personnels n'était donc pas prévue au programme -même si certains n'ont pas manqué de se trouver au premier rang pour serrer la pogne du Ministre- (celui qui a longtemps squatté la Culture et portait de belles chemises roses)).

Perplexe a écrit:

Bonjour,

Grande première pour moi prochainement, déplacement du ministre en personne dans notre établissement.

Pour les collègues qui l'ont déjà vécu, y-a-t-il des choses à savoir, à prévoir, voir à éviter dans ce cas de figure ?

Merci pour vos retours,

Rien, il ne viendra pas

LRDFDLVDGJQCA a écrit:

Perplexe a écrit:

Bonjour,

Grande première pour moi prochainement, déplacement du ministre en personne dans notre établissement.

Pour les collègues qui l'ont déjà vécu, y-a-t-il des choses à savoir, à prévoir, voir à éviter dans ce cas de figure ?

Merci pour vos retours,

Rien, il ne viendra pas

Pas besoin de changer de slip du coup...

C'est du 100 % politique : un gestionnaire dans de telles circonstances, en considérant que l'EPLE est normalement propre et bien tenu (graffiti, BAES tous en état, vitres avec une croûte de saleté de moins de six ans...), n'a plus rien d'autre à faire que se mettre au service de son chef d'établissement.

Le soviet de la salle des profs chercher à en retirer quelque chose : le ministre lui veut bien lâcher une miette, mais pas se laisser emm.nuyer. Il faut donc notamment aider le CE à organiser la petite séquence "négo" lors de laquelle on donnera une sucette aux profs, pour qu'ensuite les grandes personnes puissent retourner travailler.

La seule chose qui vaille, si l occasion se présente, c'est de l'interpeller de manière censée, claire et convaincante sur le projet 4D

Même en étant maso, ça n'a aucun intérêt: les galères et les mines de sel n'existent plus, et tous les postes sont pourvus dans la Creuse...

Nicolas a écrit:

La seule chose qui vaille, si l occasion se présente, c'est de l'interpeller de manière censée, claire et convaincante sur le projet 4D

S'immoler par le feu?

Non, tout simplement lui faire part de nos questionnements et de nos doutes, calmement, clairement et de manière convaincante !

Je serais prudent sur cette démarche et a minima j'en avertirais le chef en amont. Mais ce n'est là que mon avis.

Qu'est-ce que le CE a à voir avec ça ?

(je pose la question en théorie, puisque la possibilité d'une telle "interpellation" du Ministre est elle-même très théorique)

Ben, je vois pas ce qui choque ou le danger ...
J'ai déjà interpellé très vivement deux SG, un pdt de CT, un maire de une grande ville et a priori je suis toujours vivant ...
Au contraire, parfois celà m'a valut une considération accrue ...
La loyauté n'exclue pas la franchise, elle s'en nourrit ... l'idée n'est pas de le mettre en défaut, simplement de faire valoir son point de vue si l'occasion se présente bien sûr ...
Il ne s'agit pas d'agresser, ni de faire perdre la face, simplement d'indiquer son point de vue ...

Il ne s'agit pas de se coucher, il s'agit de ne pas mettre le CE en porte-à-faux vis-à-vis du ministre et du recteur en lui réservant cette "surprise". Question de courtoisie.

Pour l'avoir vécu de la part de l'un de mes collaborateurs lors d'une visite du recteur alors que j'étais chef d'un service académique, c'est très désagréable. Et ma supérieure hiérarchique n'avait pas apprécié non plus.

La première fois que j'ai reçu le ministre dans mon bahut, c'était relativement informel et je suis resté à un rôle de pure gestion matérielle. Il venait assister à une représentation théâtrale dans le hall, et un truc auquel j'aurais du penser, c'était les portes coupe-feu qui tombaient automatiquement tous les soirs à 19 h : c'est arrivé en plein milieu d'une phrase de discours ou de la représentation, je sais plus.

La seconde fois, plus récemment, avec le PM en prime, je me suis tenu très à l'écart. Le bahut était bien tenu et je n'ai même pas eu besoin de faire de la supervision pour un nettoyage soigné, celui de la veille était simplement normal.

Comme le dit nethou cela reste très théorique ... 
Le ministre vient rarement pour échanger avec l'équipe de direction ...

Mais on ne sait jamais 

Pour ma part, si l'opportunité se présentait, je n'hésiterais pas ... Pourquoi pas en demandant si c'est possible d'échanger quelques mots avec lui ou quelqu'un de son cabinet ...

De toute façon je ne risque rien, je suis déjà au fin fond de l'Aveyron 

@RealDupond&Dupont a écrit:

Il ne s'agit pas de se coucher, il s'agit de ne pas mettre le CE en porte-à-faux vis-à-vis du ministre et du recteur en lui réservant cette "surprise". Question de courtoisie.

Pour l'avoir vécu de la part de l'un de mes collaborateurs lors d'une visite du recteur alors que j'étais chef d'un service académique, c'est très désagréable. Et ma supérieure hiérarchique n'avait pas apprécié non plus.

Même si je comprends tes préventions, la hiérarchie n'est pas ici de mise, on se place(rait) au-dessus, comme représentant de la profession.
Et quand il s'agit de son avenir, l'appréciation du supérieur hiérarchique, on s'en fout un peu.
Mais tout ceci reste très théorique, un Ministre en visite n'a pas le temps d'écouter -représentants des profs exceptés- les doléances des personnels.

Pour ce que ça vaut je partage l'avis des Dupontd.

Nicolas a écrit:

De toute façon je ne risque rien, je suis déjà au fin fond de l'Aveyron 

Ah bon, ton établissement n'applique pas les consignes de prévention Vigipirate !?

Non, là où est Nicolas, ce sont les méchants qui appliquent leur propre plan, le plan ONVP.


(C'est un acronyme qui veut dire: On-N'y-Va-Pas)

Vous êtes jaloux

Ah surtout surtout ne pas laisser entrer ceux qui ne se sont pas identifier au moins 24h00 à l'avance (cause vigipirate) et donc pas de journalistes et aussi demander à ce qu'il présente le résultat de son test hygenique et se lave les mains au gel hydro, et donner un badge visiteur

Nicolas a écrit:

De toute façon je ne risque rien, je suis déjà au fin fond de l'Aveyron 

néthou a écrit:

Non, là où est Nicolas, ce sont les méchants qui appliquent leur propre plan, le plan ONVP.

(C'est un acronyme qui veut dire: On-N'y-Va-Pas)

faut pas exagérer, l'Aveyron c'est quand même pas la Creuse !

De la part de quelqu'un qui a passé des années à Montluçon, ça me fait doucement rigoler ...

Tu rigoles, Montluçon, c'est l'Enfer !!


(d'ailleurs, le couvre-feu est passé depuis hier à 18H chez eux, c'est dire... )