heures faites pour convocation à un conseil de discipline

Goldored a écrit:

Pour ma part, je choisis la conscience professionnelle.
Chacun son truc.

Cela voudrait il donc dire que quand on fait "ses heures" et que ses heures, on a pas de conscience pro et qu'à contrario, quand on fait plus que ses heures, on en a une?   Non parceque moi je connais des branle manettes qui restent au bureau jusqu'à 19h le soir et qui ont autant de conscience professionnelle que Marc DUTROUX a du respect pour les droits de l'enfant...

Ne me faites pas dire, ce que je n'ai pas dit, c'est un procédé argumentatif tout à fait agaçant. D'autant que rien de ce que j'ai pu écrire ne peut laisser penser que je défends l'idée qu'il suffit de dépasser l'horaire sans rien foutre pour avoir de la conscience professionnelle.

Mais je vous l'écris plus clairement, histoire de lever toute forme d'ambigüité :

Quand on fait son boulot, même si ça dépasse niveau horaire de départ, on a une conscience pro.
Si on se casse du bural en laissant un truc urgent en plan parce que c'est 18 h et qu'à 18 h, moi, dans mon EDT, y a marqué fin de journée, alors je me tire, la seule conscience que j'y vois, c'est la conscience horaire. J'ai du mal à considérer que c'est de la conscience pro.

Goldored a écrit:

Ne me faites pas dire, ce que je n'ai pas dit, c'est un procédé argumentatif tout à fait agaçant. D'autant que rien de ce que j'ai pu écrire ne peut laisser penser que je défends l'idée qu'il suffit de dépasser l'horaire sans rien foutre pour avoir de la conscience professionnelle.

Mais je vous l'écris plus clairement, histoire de lever toute forme d'ambigüité :

Quand on fait son boulot, même si ça dépasse niveau horaire de départ, on a une conscience pro.
Si on se casse du bural en laissant un truc urgent en plan parce que c'est 18 h et qu'à 18 h, moi, dans mon EDT, y a marqué fin de journée, alors je me tire, la seule conscience que j'y vois, c'est la conscience horaire. J'ai du mal à considérer que c'est de la conscience pro.

Là je te rejoins.
Par contre, il faut éviter (je ne te vise pas) de faire culpabiliser les gens qui en ont marre d'être pris pour des pigeons par nos dirigeants, surtout vu la tendance au foutage de gueule légendaire de ces dernières années.
Moi, si quand c'est le moment de partir, il me reste un truc à faire, je le fais, bien sur. Mais j'ai décidé d'arrêter de me donner corps et âme à l'administration vu le foutage de gueule qu'elle nous renvoie à la face en contrepartie.

"If you pay peanuts, you get monkeys" ...

C'est un point de vue.
Ce n'est pas le mien.

sainte barbe a écrit:

La circulaire 2002-007 dispose notamment :
e) Dépassements horaires
Les heures supplémentaires effectives sont les heures effectuées en dépassement du plafond hebdomadaire
défini pour la semaine considérée dans le cycle et à la demande du chef de service. 
Pour la prise en compte de ces dépassements, il convient de distinguer les personnels soumis à un régime de
décompte forfaitaire des travaux supplémentaires de ceux soumis à un décompte horaire.
Conformément à la réglementation en vigueur, les personnels bénéficiant, au titre de leur activité principale,
d'une indemnisation forfaitaire pour travaux supplémentaires ou d'une prime de participation à la recherche
scientifique, qu'ils soient logés par nécessité absolue de service ou non,ne peuvent bénéficier de
récupération au titre de dépassement de l'horaire hebdomadaire.


Il résulte de ces dispositions que les gestionnaires qui relèvent de l'IFSE, qui intègre l'IFTS, n'ont pas le droit de récupérer leurs dépassements horaires, lesquels sont déjà indemnisés par le régime indemnitaire.
Ils ont toutefois droit, en application de l'article 2 de l'arrêté du 15 janvier 2002 a 9 semaines de congés (5 CA et 4 RTT).

Il me semble, pour la seule fonction de gestionnaire, que ne seraient concernés par l'IFSE que les adjoints gestionnaires d'établissement hors 4ème catégorie ou de 4ème catégorie exceptionnelle
https://www.snasub.fr/IMG/pdf/Circulaire_RIFSEEP_filiere_administrative.pdf

Ce qui laisse de nombreux gestionnaires avec un EDT "opposable" le cas échéant.

On peut tout à fait comprendre qu'un CE "souhaite" que son adjoint gestionnaire ne soit pas soumis à un emploi du temps et qu'il n'ait pas à récuperer ses heures. Surtout que celui-ci est bien seul et parfois sans expérience.

Pour la conscience professionnelle, chacun voit selon sa conception qu'il a des choses à un instant T. Perso je pense qu'on ne peut pas se plaindre d'une détérioration des conditions de travail et en même temps accepter sans broncher de faire la plonge parce qu'il manque quelqu'un. Trop bon trop kon.

- Du pognon pour verser des primes annuelles astronomiques aux IA (entre 4 000 et 50 000 euros), pour que la Ct ou le rectorat organisent des gueuletons aux frais de la princesse , etc etc... etc etc... du fric foutu en l'air dans les c*nneries il y en a. Donc pourquoi il n'y en aurait pas pour que les gestionnaires puissent mener leurs missions normalement ? Mais à l'inverse pourquoi mettre des moyens si on sait que x ou y va se d*m*rd*r quitte à y passer ses soirées et ses WE ? Le problème n'est pas d'avoir ou pas une conscience professionnelle mais que celle-ci soit utilisé, y compris hors cadre légal, par un tiers (rectorat CT) comme un préalable pour ne pas mettre les moyens qui devraient être mis.
- Et c'est les mêmes qui n'agissent pas contre les boulets, les tires au flanc, les nuisibles qu'ils ont recrutés pour ne pas être embêter (conscience professionnelle ?). Mais après si le boulot n'est pas fait, qu'il y a de l'absentéisme,... c'est votre faute car vous ne savez pas gérer. Quand l'En a discrètement changé de poste des agents pédophiles, elle était où la conscience professionnelle des cadres qui ont fait ça ? Pourtant c'est d'un autre niveau de gravité qu'un agent qui veut légitimement récupérer ces heures.

PS : AAE,je vais probablement demander ma réintégration à la rentré prochaine après une dispo. Probablement sur un poste de gestionnaire, d'où ma présence sur le forum.

Je partage ce point de vue. Trop souvent, on nous demande de boucher les trous, de suppléer à l'absence de tel ou tel sans, de compenser tel ou tel carence de l'institution... qui plus est, sans , que nous en ayons aucune reconnaissance... Quand on donne à un prof une sujétion supplémentaire, on lui donne du pognon, les CPE récupèrent leurs heures... et nous nada parce qu'on est un peu considéré comme ceux qui doivent se plier en 4 pour que tout roule et que si c'est pas le cas on viendra très vite nous le reprocher. Régulièrement, on nous tombe dessus parce que tel PC rame, tel TBI dysfonctionne... comme si c'était à nous de porter le chapeau. Ras le sac! Nous ne sommes ni des boucs émissaires, ni des moines tibétains... Nous devons nous revendiquer avant tout comme des travailleurs avec des devoirs et des droits!

lolio a écrit:

PS : AAE,je vais probablement demander ma réintégration à la rentré prochaine après une dispo. Probablement sur un poste de gestionnaire...

Compte tenu du discours précédant ce post-scriptum il y a là une logique qui m'échappe....

volcan a écrit:

lolio a écrit:

PS : AAE,je vais probablement demander ma réintégration à la rentré prochaine après une dispo. Probablement sur un poste de gestionnaire...

Compte tenu du discours précédant ce post-scriptum il y a là une logique qui m'échappe....

Les 2/3 des AAe sont dans des eple. Je doute que le rectorat me propose de choisir entre 3 ou 4 postes mais va plutôt m'en imposer un, à prendre ou à laisser (4 refus possibles). Donc 2 chances sur 3 d'aller en eple.

Sans rentrer dans le débat, il faut remettre en perspective notre travail, dans un collège Lamda (5/600 élèves) avec deux/trois ans d'ancienneté, on ne fait pas d'heures supp si le contexte est normal (je veux dire sans Arrêt maladie de collègues, etc).
En tout cas autour de moi.
On reste quand y a des urgences. Mais quelles urgences?
Un accident de travail, une prise d'otage, ok. Mais on ne gère pas un service d'urgences non plus.
Je ne remplace pas les agents absents, je réorganise le travail. Je ne laisse pas non plus ma charge de travial retomber sur les autres et J'ANTICIPE énormément.
Attention, je remets cela dans le contexte: un gestionnaire, formé, une situation saine.
Donc non, je ne fais pas d'heures supp, oui, j'ai un EDT (40h par semaine grosso modo).
Et je connais des gens qui finissent à 19h mais arrivent à 9h30 et prennent deux heures pour manger...
Donc récupérer du temps ne me choque pas.

fmcm a écrit:

Sans rentrer dans le débat, il faut remettre en perspective notre travail, dans un collège Lamda (5/600 élèves) avec deux/trois ans d'ancienneté, on ne fait pas d'heures supp si le contexte est normal (je veux dire sans Arrêt maladie de collègues, etc).
En tout cas autour de moi.
On reste quand y a des urgences. Mais quelles urgences?
Un accident de travail, une prise d'otage, ok. Mais on ne gère pas un service d'urgences non plus.
Je ne remplace pas les agents absents, je réorganise le travail. Je ne laisse pas non plus ma charge de travial retomber sur les autres et J'ANTICIPE énormément.
Attention, je remets cela dans le contexte: un gestionnaire, formé, une situation saine.
Donc non, je ne fais pas d'heures supp, oui, j'ai un EDT (40h par semaine grosso modo).
Et je connais des gens qui finissent à 19h mais arrivent à 9h30 et prennent deux heures pour manger...
Donc récupérer du temps ne me choque pas.

Les imprévus sont une constante dans notre job et vous vous en rendrez vite compte. Et si personne n'est plus là, on vous retombera immanquablement dessus (la nature humaine a horreur du vide).

@ FMCM :

+ 1 000 000

Cette année je me fais :twisted:clairement avoir un bôté ! Mon CE a râlé car je partais avant la secrétaire (qui fait 2h supp en bénévolat par semaine).
Le Ce n'est pas venu aux perm de février, mais je vais toutes me les coltiner. Je ne pense pas manquer de conscience pro mais pour la prochaine rentrée j'aurai un EdT à 1593h et je m'y tiendrai ! 

Perso j'ai pas le tps de lire le journal tous les matins, ni de prendre des pausées café (j'vous parle même pas de pauses pipi  )

Un gestionnaire ne fait pas de pause café comme ça : pas de pause ppipi

La nature a horreur du vide... mais il n'y a pas de vide. Le service est organisé et je suis TOUJOURS disponible.
Mais ce métier c'est savoir prendre LA bonne décision, au bon moment et ANTICIPER. Si tu n'as pas ces deux qualités, en effet, tu fais 60h.
Le positionnement évite l'esclavage. Ca n'engage que moi.

Fougère a écrit:

Perso j'ai pas le tps de lire le journal tous les matins, ni de prendre des pauses-café (j'vous parle même pas de pauses pipi  )

Alors ça, Fougère, si tu n'es pas garçon, c'est ce que l'on appelle un coup bas (côté prostate, je veux dire...) !