Bonjour,
Après une recherche infructueuse sur le forum, j'aimerai savoir comment vous gérez les petites dépenses (moins de 500 € unitaire) des disciplines. Avez vous un budget, même indicatif, par discipline, afin que les usagers sachent à quoi s'en tenir ? Ca peut être un budget par groupe de disciplines (lettres, sciences, STMG, documentation, EPS...).

A part pour les disciplines qui ont des besoins de "consommables" (sciences de laboratoire, EPS) pour qui je fais encore des enveloppes fléchées, le reste est dans un pot commun dans lequel ils peuvent piocher, sur projet.
C'est d'expérience bien plus efficace que le découpage en petites lignes disciplinaires voire par pôle qui sclérose complètement le système.

"Pot commun".

Pareil.
Ligne commune pour toutes les disciplines, mais un montant max. de dépenses par matière, communiqué en début d'année et à la demande ensuite, suivi sur Excel.

Chez nous : une ligne de dépense (une activité) par discipline.

Cela fonctionne bien, les enseignants sont responsabilisés, il n'y a pas de dépenses superflues ou de dépenses "pour-dépenser-avant-la fin-de-l'année". En fin d'année ils s'arrangent entre eux quand il y a des disciplines qui dépensent peu ou moins afin que d’autres disciplines puissent compléter leur dotation.

Pot commun, pas de minimum ou de maximum, juste justifier des demandes par rapport à des projets pédagogiques. Arbitrage du CE bien sûr.

Après plusieurs tentatives de gros pot commun, pot commun par pôles, ou le fameux CPSG (chacun pour sa g...) : on a un système mixte.

On trouve une ligne par discipline pour les consommables spécifiques et des bouquins ou logiciels, et un pot commun pour les projets, sorties, intervenants, ou gros achats pour les disciplines qui ont d'habitude peu de demandes. Dans le budget le pot commun est en 3 lignes, une par trimestre. Les coordonnateurs + le CE + moi nous réunissons avant le début de la période. Les projets me sont envoyés avant la réunion, pour laquelle je prépare un tableau récapitulant les actions avec les financements divers et variés. Quand on voit qu'on dépasse l'enveloppe allouée il y a discussion en réunion pour modifier voire abandonner certains projets. Le CE fait son job d'arbitre.
Pour donner une idée, il y a eu 36 projets en septembre-décembre, pour janvier-mars il n'y en a que 26... sauf que 2 sont en fait des projets à tiroirs (le 1er : 2 à 3 actions par jour pendant une semaine complète, le 2e : multiples sorties, accueils, ateliers et spectacles sur 8 semaines). Les voyages sont à part. Tout ça pour dire que rester par discipline, c'était impossible.

De plus, là où ce système est super, c'est que souvent les projets sont devenus interdisciplinaires : d'abord parce que les profs ont été obligés de se mettre à travailler ensemble, ensuite parce qu'ils y ont pris goût. De plus en plus, nous sommes incapables de dire quelle est la discipline majoritaire dans un projet. Icing on the cake : si on n'a pas assez d'argent sur la ligne "pot commun", on arrive à négocier une "participation" de telle ou telle discipline, ou du CDI qui a sa ligne propre (on a une super doc' qui est très très active).
Bien sûr tout est fonction de l'établissement et de l'état d'esprit des profs, on a tâtonné avant de trouver quelque chose qui fonctionne pour tous. Il a fallu du temps et surtout, surtout, du DIALOGUE préalable. Si on impose, la mayonnaise ne prend pas et on va au clash.

Merci, c'est très clair !