Il y a des spécificités académiques justifiant ces différences. Lesquelles ? attendez, on cherche !

Ce qui interpelle c'est le silence syndicale sur ces disparités. Peut-être sont elles justifiées par des répartitions différentes dans les diverses indemnités mais pourquoi ne pas le dire, pourquoi ne pas faire un tableau comparatif par académie ? C'est ce silence et cette obscurité qui laissent place à toutes les interprétations, toutes les rancoeurs.
Les syndicats sont contre les indemnités différenciées selon le mérite et communiquent largement sur le sujet, pourquoi sont ils silencieux sur cette différenciation apparente au niveau des académies ?

Certes, les syndicats ne sont pas parfaits mais que voulez-vous qu'ils y fassent? Ils ne sont pas assez puissants pour peser sérieusement sur le collectif (par contre, ils sont très utiles pour des situations individuelles). Recteurs et/ou SG d'académie font ce qu'ils veulent! Je ne comprends pas que certain-e-s se fassent encore des illusions sur cela. Je ne vais pas remettre une pièce dans la machine mais dites vous bien que ce genre de décisions est prise dans chaque académie par UNE SEULE PERSONNE (Recteur et/ou SG, encore une fois) qui décide de ce qui est juste selon elle, quelle que soit la taille de l'académie. Une académie, ce n'est pas une micro-démocratie ni un modèle de dialogue social! Et c'est tout! si vous êtes dans une académie où un CIA plus généreux est servi, eh bien, tant mieux pour vous (pas question pour moi d'être jaloux). Bonne journée.

Je demande seulement des informations et de la communication, car ce flou et ce secret n'est bon pour personne.

Après à la base de réagir... ou pas.

volcan a écrit:

Je demande seulement des informations et de la communication, car ce flou et ce secret n'est bon pour personne.

100% d'accord : je ne comprends pas que les autorités académiques (sauf s'ils ont des choses à cacher ou ne sont pas fiers des mesures qu'ils ont pris en la matière) ne communiquent pas officiellement et rapidement sur les mesures indemnitaires. Cela laisse le champ libre aux rumeurs, à l'intox et aux interprétations parfois erronées ou tronquées de certains syndicats. Et bien sûr, ça alimente les rancoeurs et les divisions entre personnels...

Pour Nantes : gestionnaire SAENES de clg cat 3 : 484€ mensuel mais plus de primes semestrielles depuis le RIFSEEP.

gauguin45 a écrit:

Certes, les syndicats ne sont pas parfaits mais que voulez-vous qu'ils y fassent? Ils ne sont pas assez puissants pour peser sérieusement sur le collectif (par contre, ils sont très utiles pour des situations individuelles). Recteurs et/ou SG d'académie font ce qu'ils veulent! Je ne comprends pas que certain-e-s se fassent encore des illusions sur cela. Je ne vais pas remettre une pièce dans la machine mais dites vous bien que ce genre de décisions est prise dans chaque académie par UNE SEULE PERSONNE (Recteur et/ou SG, encore une fois) qui décide de ce qui est juste selon elle, quelle que soit la taille de l'académie. Une académie, ce n'est pas une micro-démocratie ni un modèle de dialogue social! Et c'est tout! si vous êtes dans une académie où un CIA plus généreux est servi, eh bien, tant mieux pour vous (pas question pour moi d'être jaloux). Bonne journée.

Une seule personne décide aussi dans les autres administrations, et pourtant il ne me semble pas qu'elles observent de telles disparités.

nos recteurs et secrétaires généraux d'académie seraient-ils moins avisés que les préfets et secrétaires généraux de préfecture ou autres directeurs régionaux des finances publiques dans le traitement de telles questions sociales? impossible!

Le CIA est l'arbre qui cache la forêt.
Ce qui me chagrine  le plus, c'est de voir que l'IFSE est aussi faible que l'était l'indemnité qui l'a précédée (on est très en-deçà du plafond), avec là aussi des disparités inexplicables entre académies.
On peut toujours accuser telle ou telle académie, ce serait le boulot du ministère d'harmoniser les pratiques locales.

Nord Sud a écrit:

On peut toujours accuser telle ou telle académie, ce serait le boulot du ministère d'harmoniser les pratiques locales.

Pour travailler en Rectorat, je peux vous affirmer que, sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres (sauf en matière pédagogique), le Ministère ne pilote rien du tout...encore une fois, Recteurs et secrétaires généraux d'académie sont souverainschez eux. Si vous en avez des "bons" (c'est à dire des gens qui pensent que les non-enseignants font tourner aussi bien que possible la machine et méritent un minimum de considération et de respect pour cela), tant mieux pour vous. Si vous avez des chèvres, tant pis pour vous.

volcan a écrit:

Ce qui interpelle c'est le silence syndical sur ces disparités.

Les syndicats dénoncent régulièrement les disparités, mais ça ne suffit pas: il s'agit là d'une latitude laissée à chaque académie, avec les inégalités qui s'ensuivent. Une des raisons avancées (mais qui ne trompe personne) pour "justifier", par exemple, la différence entre primes en services et primes pour les EPLE, est qu'il s'agit de BOP différents, avec plus de souplesse sur l'un que sur l'autre.

Mais pointer les syndicats sur ce point, ce serait comme leur faire reproche de ne rien faire sur les profilages de postes; le principe a été accepté par certains, refusé par d'autres, mais maintenant qu'il est acquis, il se généralise de plus en plus, avec là-aussi une inégalité de traitement à la clé, et beaucoup de flou sur les motifs réels du profilage.


Moi, ce que je regrette, c'est qu'une fois de plus, dans un fil de ce genre, on finit par s'écharper avec opposition académie contre académie, service contre EPLE, sur des questions de primes, , soit sur de l'accessoire (accessoire toujours bon à prendre, certes, mais accessoire quand même); alors que l'essentiel est ailleurs, soit le traitement principal, qui stagne depuis des lustres. Avec même l'impression que plus on râlera contre les primes inégales, moins on parlera de ce qui fâche vraiment, nos traitements.

Je persiste à dire que cette opacité n'a pas lieu d'être et qu'elle est malsaine.
Ce que j'aimerais est simple : un tableau académie par académie des différents primes. Est ce une demande si difficile ou est elle trop sensible ? Déjà en collationnant les réponse sur ce simple sujet du forum on a le tiers du tableau. Ensuite, à poste équivalent, savoir académie par académie le montant global des primes ne présente aucune difficulté pour un syndicat, suffit juste de centraliser les réponses. Serait-ce un document classé secret défense ?
On ne peut pas - à mon sens - communiquer largement sur la revendication que tous nous ayons les mêmes primes quelle que soit notre "mérite" et ne pas communiquer sur des disparités basées non plus sur la qualité du travail fourni mais sur la localisation. J'y vois comme une contradiction... et une source de questionnement.
Encore une fois je ne mets pas en cause  (à priori) le travail syndical sur ce sujet mais le manque de transparence.

On ne s'écharpe nullement académie contre académie et je n'envisage pas de m'en prendre aux collègues parisiens sous prétexte que leur prime est plus importante que la mienne ; simplement j'aimerais savoir pourquoi, sur quels critères, et si globalement à travail égal ceux de Montpellier ou Limoges gagnent plus ou moins.... la demande est elle déraisonnable ?

Après on peut considérer que le régime indemnitaire soit secondaire... faudra que j'en parle aux collègues des Finances surtout si une prochaine réforme revoit notre régime de calcul des retraites.

On parle à juste titre du traitement indiciaire et de sa dévalorisation, mais on s'abstient en général de remonter trop loin pour calculer cette dévalorisation: 2010 est le repère le plus utilisé, les téméraires remontant jusqu'en 2000.
Qui oserait remonter jusqu'en 1984 (tournant de la "rigueur") pour en avoir le coeur net ?
Quelle fut la déperdition de pouvoir d'achat du point d'indice des fonctionnaires sur les trente et quelques dernières années?

Jailmoral a écrit:

On parle à juste titre du traitement indiciaire et de sa dévalorisation, mais on s'abstient en général de remonter trop loin pour calculer cette dévalorisation: 2010 est le repère le plus utilisé, les téméraires remontant jusqu'en 2000.
Qui oserait remonter jusqu'en 1984 (tournant de la "rigueur") pour en avoir le coeur net ?
Quelle fut la déperdition de pouvoir d'achat du point d'indice des fonctionnaires sur les trente et quelques dernières années?

Exact mais pour le calcul, ça se complique...pour en revenir au sujet, effectivement, comme volcan, je me demande bien ce qui s'oppose à ce que les syndicats (et pas seulement BetJ), à défaut de notre administration, centralisent tout dans des tableaux et publient tout ça sur leurs sites respectifs. Sur le net, on arrive à trouver ici ou là des données académiques de source syndicale mais c'est un travail long et fastidieux. Maintenant peut-être les collègues ont ils peur des représailles de notre administration ou peur de se griller pour leur propre carrière individuelle (c'est une question qui me taraude souvent)? ou alors, sans le savoir, peut-être que, nous travaillons tous pour la NSA (GFC et autres données AGORA ne serviraient qu'à dissimuler des infos de la plus haute importance pour le monde libre) et que la publication de ces chiffres est une question de sécurité nationale? Vous croyez que je me trompe?

Jailmoral a écrit:

Quelle fut la déperdition de pouvoir d'achat du point d'indice des fonctionnaires sur les trente et quelques dernières années?

Les articles de fond sur le sujet ne sont pas monnaie courante (si je peux dire...); excepté, bien sûr, ceux de journaux de gauche comme le Figaro, Capital ou Valeurs Actuelles qui expliquent régulièrement que contrairement à une idée reçue, ce pouvoir d'achat n'est pas en baisse mais augmenterait même (plus c'est gros, plus ça passe).
La réalité est moins glorieuse, et comme déjà dit par le passé, la baisse est à 2 chiffres, et le premier des deux serait plus près de 3 que d'autre chose...
Beaucoup de discours, comme dit plus haut, relativisent beaucoup cela, notamment en se fondant sur les rares saupoudrages acquis (la GIPA), ou en jouant sur d'autres indicateurs (la RMPP). Mais rares sont les études sur la durée, et sur cette même durée, la comparaison avec l'évolution des salaires du privé: l'écart est si flagrant qu'il serait malvenu de trop le crier sur les toits...

 

Au temps de la PFR je touchais 420 euros au mois de décembre.

Avec la mise en place du RIFSEPP, on ne m'attribue plus que 350 euros.

Mais par chance mon académie attribue exceptionnellement 70 euros cette année.

350+70= 420 euros.


Le RIFSEEP, c'est pas pareil !

patb37 a écrit:

Dans l'académie d'Orleans-Tours

100 € pour les A & B
50 € pour les C (car il y a eu une revalorisation de 12,50 €/mois en 2016)

Bonjour
Doit-on considérer cette prime comme le CIA ou bien c'est réellement une prime de fin d'année ? Merci

iroise45 a écrit:

patb37 a écrit:

Dans l'académie d'Orleans-Tours

100 € pour les A & B
50 € pour les C (car il y a eu une revalorisation de 12,50 €/mois en 2016)

Bonjour
Doit-on considérer cette prime comme le CIA ou bien c'est réellement une prime de fin d'année ? Merci

C'est une prime de fin d'année quand les caisses ne sont pas vides

dans le message reçu du Rectorat il est indiqué "prime exceptionnelle de fin d'année",

rien sur le CIA

Prime de fin d'année Académie de Créteil:

A: 3200 €
B: 3100€
C: 3000€

Chez nous ça va, merci.

Chez nous en 2015, AB et C 500 euros, plus prime variable de 100€ pour les C , 50€ pour les B et rien pour les A
2016 kif kif pour tous 400€

Des infos pour l'Ac de Dijon ? Nous n'avons rien reçu sur le CIA cette année.

Académie de lyon: 0€
Enfin, j'ai toujours tendance à me dire que c'est pas perdu pour tout le monde... mais qu'on ne me demande pas de travailler plus pour rien..

Connaissez-vous le montant de la prime de fin d'année pour la Gironde pour les catégories A, B et C? Merci

Didi33 a écrit:

Connaissez-vous le montant de la prime de fin d'année pour la Gironde pour les catégories A, B et C? Merci

La fin d'année est dans 9 mois.
Patience.