Bonjour,

J'envisage, pour faire vivre Un fruit à la récré, l'utilisation 'un distributeur automatique pour délivrer des fruits frais aux élèves. Je suis donc preneur de tout retour d'expérience en la matière. Merci d'avance !

Il me semblait que les distributeurs n'étaient pas autorisés dans un EPLE : L'article 30 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004  interdit les distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires payants accessibles aux élèves dans les établissements scolaires à compter du 1er septembre 2005.

Walking Dead a écrit:

Il me semblait que les distributeurs n'étaient pas autorisés dans un EPLE : L'article 30 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004  interdit les distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires payants accessibles aux élèves dans les établissements scolaires à compter du 1er septembre 2005.

Les distributeurs automatiques sont interdits en ce qu'ils vendent de la malbouffe. Le texte que tu cites a un objectif d'éducation à la santé par la nutrition, pas de lutter contre les machines. En tout cas j'irai sans hésitation au distributeur de fruits frais.

Je ne crois pas... A voir en relisant précisément la loi mais là j'ai la flemme...

Article 30 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique :
“Les distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires payants et  accessibles aux  élèves sont interdits dans les établissements scolaires à compter  du 1° septembre 2005.”


Précision de la MAIF :
Les distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires payants sont interdits dans les établissements scolaires depuis le 1^er septembre 2005.
La " loi Nutrition " a pour but de limiter le grignotage et concourt ainsi à la lutte contre l'obésité. Notons qu'elle s'applique également aux distributeurs de fruits et légumes puisque aucune circulaire n'a été prise pour les autoriser.
En revanche, les établissements scolaires sont incités à installer, en liaison avec les collectivités locales, des fontaines d'eau réfrigérée.

Par contre la distribution gratuite est autorisée.

Il faut rappeler que cette loi est une honte par elle-même : elle a été votée par un parlement qui cherchait à se donner une contenance après avoir rayé une à une, suivant les aimables suggestions de gentils lobbies de l'industrie de la malbouffe, l'essentiel des dispositions qui devaient construire une politique d'éducation à la nutrition, et des freins à la généralisation de la consommation quotidienne de produits sucrés qui causent déjà une catastrophe sanitaire.

Je considère cet article de loi comme illégitime, en ce qu'il interdit la distribution automatique de produits sains, et n'interdit pas la vente de saloperies si c'est de la main d'un renégat. J'invoque contre lui la constitution de 1793, qui établit que "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs". Je m'insurge donc en étudiant consciencieusement le projet de l'installation illégale d'un appareil qui me permettrait de donner des pommes bio à manger à mes élèves, à des tarifs subventionnés. Vous remarquerez par ailleurs que cette loi-croupion, écrite avec les pieds, ne prévoit pas de sanctions aux contrevenants.

Je ne m'attends pas à avoir énormément de réponses, mais je suis donc à la recherche de retours d'expérience avec un distributeur de fruits frais, n'hésitez pas à raconter ce que vous sauriez même par oui-dire.

Bonjour,

pour ma part, j'étais lycéen en 2005!

Et j'ai connu le remplacement des distributeurs de cochonceté sucrée par des distributeurs de fruits frais et de bouteille d'eau!

De mon temps, ce fut très apprécié par les élèves et je n'ai pas souvenir de trognons de pommes au sol.

Il me semble que le texte avait à l'époque 2 objectifs :
- la promotion d'une alimentation plus saine en luttant contre la consommation d'aliments et boissons trop sucrés
- la lutte contre le racket : la présence de distributeurs avec des monnayeurs faisait que les enfants avaient de la monnaie dans leurs poches ce qui favorisait le racket....

Initiales GM a écrit:

- la lutte contre le racket : la présence de distributeurs avec des monnayeurs faisaient que les enfants avaient de la monnaie dans leurs poches ce qui favorisait le racket....

Depuis, toute forme de monnaie a totalement disparu des EPLE, qui sont devenus un paradis communi... ah non ?

Depuis les mômes se promènent toujours avec des pompes valant un trimestre de demi-pension chacune donc le racket n'a évidemment pas disparu.
En revanche, ils n'ont plus une pièce en poche pour acheter un ticket de cantine en cas de besoin...

Bonjour

Je ressors des cartons un post de notre ami l'IZ

Je suis dans un établissement dans lequel, pour répondre à la règlementation, ont été installées des machines à café et chocolat utilisées par des personnels territoriaux, qui en plus vendent des viennoiseries. C'est ainsi qu'à été contournée la réglementation aveugle, faisant paraitre les gestionnaires (au sens large) des EPLE pour des personnes incompétentes et irresponsables...

En me rendant dans d'autres EPLE du secteur, je constate dans les cafétérias la présence de distributeurs de café notamment... Mystère...

Je compte mettre à place ces jours-ci un distributeur de jus d'orange frais. Mais je me heurte à ce texte...

Je cherche également une solution pour ne pas mobiliser des personnels territoriaux derrière une machine à café (ils ont d'autres priorités... quand ils sont déjà présents...).

Je pensais dernièrement à créer une zone dans mon foyer/cafet "réservé aux étudiants (BTS, classes prépa)", zone non surveillée dans laquelle pourrait accéder les élèves... Qu'en pensez-vous ? Je pense que les parents me suivraient, conscients que nous démenons pour apprendre, à notre modeste niveau, le bien manger...

Qu'en pensez-vous ? Quelles ont vos expériences ?

Occ a écrit:

Je suis dans un établissement dans lequel, pour répondre à la règlementation, ont été installées des machines à café et chocolat utilisées par des personnels territoriaux, qui en plus vendent des viennoiseries.

Quelle règlementation ?