aides financière aux BTS / réfugiés

bonjour

dans notre lycée, nous avons un élève de BTS en (très, très) grande difficulté.
Mais je ne peux pas (enfin il me semble), utiliser le fsl, puisque les étudiants bts relèvent du crous pour les aides sociales.
(Si on compte sur le CROUS, autant dire qu'il n'est pas près de manger...)

On a eu un débat très intéressant et très animé en CA.
Tous les membres du CA souhaitent que je trouve une solution pour l'aider . L'un des profs lui donne un peu d'argent de temps en temps.
Oui, nous sommes passés à un autre type de pauvreté, et les réfugiés qui arrivent vont tous nous y confronter rapidement et de plus en plus souvent.


Si je raisonne par analogie avec le fsl :
quand on n'a pas assez de sous au fsl, on peut prendre sur les réserves .
Donc puisqu'il est possible de le faire pour nos lycéens, sachant que nos élèves bts sont aussi nos élèves, y a t il quelque chose qui s'oppose à ce que je prenne de l'argent en réserve pour un élève de classe bts ?

Est il légal d'aider financièrement un élève de bts ?

Merci pour vos réponses
bon week end !

Vous avez lu mon message cette semaine sur le sujet de la caisse de solidarité ?
Apparemment non.

On rencontre le même souci et de plus en plus avec nos élèves en BTS. Il y a les aides pour la demi-pension encore pour le moment par la Région. On prends sur notre budget pour quelques fournitures administratifs, on prête pour des courtes périodes des PC.... Mais on n'a pas trouvé de solutions pour l'hébergement et le transport par exemple. Le CROUS est inexistant sur ce coup.

volcan a écrit:

Vous avez lu mon message cette semaine sur le sujet de la caisse de solidarité ?
Apparemment non.

Cette caisse de solidarité tombée en désuétude avec la création des fonds sociaux fera peut être sa réapparition.
Bon courage à tous ceux qui se battent pour trouver des solutions, et merci à Volcan qui continue à nous guider dans nos recherches.

envoies moi un mel 
bon courage et à très vite

Bonjour Volcan,

je viens de lire le fil et ta réponse sur la caisse de solidarité.
C'est une bonne idée, effectivement, si le foyer et des familles veulent bien le financer.
Mais la M 9-6 parle de contributions volontaires, notamment des familles.
Elle n'autorise pas l'eple à alimenter la caisse.
(Je vais proposer aux parents et aux personnels d'alimenter cette caisse, on ne sait jamais... )
Nous nous attendons à des dépenses importantes, on parle d'accueillir et de soutenir financièrement 4 élèves à l'année.

Donc, je reformule ma question : est-ce que l'eple peut financer sur ses fonds propres des aides sociales à ses élèves de bts ?

bon wik

je t'ai envoyé des pistes cher collègue

Nous avons recréé cette caisse de solidarité il y a 2 ans, à destination des BTS justement.
Compte tenu de l'explosion de la pauvreté et de la raréfaction des fonds sociaux officiels, il n'est pas impossible que nous l'étendions un jour aux "pré-bac".

M9.6 à donf a écrit:

je t'ai envoyé des pistes cher collègue

Merci, et je t'ai répondu itou !

c'est pervers ce truc!
D'un coté on a une obligation d'accueil des réfugiés, imposée par l'Etat, qui ensuite ne met pas la main à la poche (de nos impôts) et en plus ça cache le coût réel de cet accueil pour la collectivité, statistiques nationales truquées par transfert de charges vers le "bénévolat".
de l'autre si on faisait appel à une caisse de solidarité base sur des cotisations volontaires il conviendrait à minima d'expliquer aux éventuels donnateurs quelle serait la destination de ces fonds pour qu'ils se déterminent en connaissance de cause. Le seul avantage étant que nul ne serait généreux avec l'argent des autres mais seulement avec le sien.

V.M.B a écrit:

Le seul avantage étant que nul ne serait généreux avec l'argent des autres mais seulement avec le sien.

Hé hé...
cette prise de conscience, ce serait déjà beaucoup !

hello
je t'ai remis quelques idées suite à tes développements

Ouais,si on est sur un forum, c'est pour échanger publiquement, pas pour signaler aux copains qu'on vient d'envoyer un nouveau pigeon voyageur.
Merci de penser aux quelques milliers de collègues qui voient passer l'ombre de ces échanges très privés