RELATIONS CONFLICTUELLES AVEC LE CE

BA ba a écrit:

Xavier a écrit:

au delà de cet aspect technique est posée en filigrane la question de la primauté des "cadres pédagogiques" au sein du MEN ou du MESR

Oui, l' éducation nationale est le ministère "pour les" et "des"  professeurs, leur offrant de belles et diversifiées carrières...pas pour les administratifs, quelque soit leur grade....même SGA, ce dernier sera toujours cantonné au 2nd rôle. Egalement, un ministère cogéré par les syndicats de profs, auquel le ministre ne peut que se soumettre s'il ne veut pas bousiller sa carrière politique, tout comme l'administratif, sa carrière administrative.
Une fois que l'on a compris que ce qui prime c'est le pédago, donc le prof et ses dérivés ( CE, Ce adjoint, inspecteurs...) et que cela est une constante, il est plus intéressant pour un administratif d'exercer ses fonctions dans un ministère où la primauté de l'administratif est réel....ce qui n'est pas le cas de tous les ministères ( cf justice, défense et ministères techniques...). Il faut le savoir, et en tirer les csqces par rapport à soi-même...est-on prêt à accepter de travailler avec des personnes, supérieures hiérarchiques officiels ou officieux, ayant une culture administrative très peu développée et  le plus souvent très peu intéressée par ces aspect-là de leur fonction cad peu ouvertes.

Il ne faut oublier que le coeur du métier, c'est l'enseignement  de diverses matières à des "apprenants" - ce n'est pas l'administratif - nous ne sommes là que pour assurer la logistique et faciliter les apprentissages. Et devons être au service de l'enseignement et pas eux au nôtre.

BA ba a écrit:

Pas faux, mais en restant toujours n'° 2

Et alors ? Un fonctionnaire, ça doit servir, non ? Dans la territoriale par exemple, tu auras toujours un élu au-dessus de toi. Si tu veux vraiment prendre la direction des choses, fais-toi élire !

Colombane a écrit:

(...) nous ne sommes là que pour assurer la logistique et faciliter les apprentissages. Et devons être au service de l'enseignement et pas eux au nôtre.

Très juste. Et en fin de compte je ne suis pas certain d'avoir toute ma considération pour des fonctionnaires qui seraient là pour eux-mêmes et par eux-mêmes. Je vis très bien de ne pas être au centre du monde, et de me contenter de tâcher d'être utile là où je me trouve.

Mes propos visaient simplement à montrer mon accord avec la réflexion de "Xavier" et de l'illustrer, et d'élargir son exemple très pertinent et connu au-delà des fonctions de DH.

voileux a écrit:

Pour répondre à vos vulgarités ,je répondrai que je ferai toujours FACE ,je ne partirai pas la queue entre les jambes ,les gestionnaires ne sont pas des "chiens"...

Grand bien vous fasse d'avoir eu les épaules pour faire face. Mais le conseiller à quelqu'un dont ce n'est pas le cas me semble périlleux.
A l'instar de l'IZ, je préfère d'abord protéger les collègues que de leur dire de faire face, de se comporter en "homme", d'avoir des "co...lles" et d'apprendre que finalement, ils se sont faits broyés et se sont foutus en l'air.
Je ne me sens pas de faire face au suicide d'un collègue dont je serais, par mes conseils virils, un peu responsable. Et vous ?

En revanche, si le collègue veut se battre, je m'efforcerais de l'aider. Mais ce sera son choix et je l'aurais prévenu avant que le pot de terre ne gagne que rarement.

Bakriesk a écrit:

voileux a écrit:

Pour répondre à vos vulgarités ,je répondrai que je ferai toujours FACE ,je ne partirai pas la queue entre les jambes ,les gestionnaires ne sont pas des "chiens"...

Grand bien vous fasse d'avoir eu les épaules pour faire face. Mais le conseiller à quelqu'un dont ce n'est pas le cas me semble périlleux.
A l'instar de l'IZ, je préfère d'abord protéger les collègues que de leur dire de faire face, de se comporter en "homme", d'avoir des "co...lles" et d'apprendre que finalement, ils se sont faits broyés et se sont foutus en l'air.
Je ne me sens pas de faire face au suicide d'un collègue dont je serais, par mes conseils virils, un peu responsable. Et vous ?

En revanche, si le collègue veut se battre, je m'efforcerais de l'aider. Mais ce sera son choix et je l'aurais prévenu avant que le pot de terre ne gagne que rarement.

Il n'y a rien à ajouter.
Sauf si le pot de terre réveille les consciences au rectorat qui consultant le CV du CE se souvient bien à propos qu'il faille déménager le CE - récidiviste - plus tôt que l'intendant. Mais cela arrive moins souvent que si c'est la salle des profs qui réclame la tête du CE. Mais dans ce dernier cas, si le CE n'a pas démérité, il a rapidement une promotion et quelques meneurs de la salle de profs se retrouvent déplacés dans l'intérêt du service, service compris.
Il reste difficile de recommander au pot de terre de se lancer comme le pot de... Et s'il le fait, il faut qu'il soit irréprochable et connu comme tel, qu'il ait des ressources extérieures et un environnement bien solide et solidaire.

Quelque fois cela fonctionne.

St .