Logement en mauvais état

Bonjour,

Je suis bien embêtée... je dois prendre un nouveau poste en septembre dans une autre académie, avec un logement en NAS. Le problème, c'est qu'après avoir visité mon futur nouvel établissement, je me suis aperçue que le logement en question était en très mauvais état: les murs sont lépreux, l'électricité n'est pas aux normes, les fenêtres laissent passer l'air et la salle d'eau est limite insalubre...

Que puis-je faire dans ce cas?

Merci.

En parler au gestionnaire actuel, puis le cas échéant faire un courrier au CE. En tout cas, un état des lieux s'impose, avec photos si besoin. Et il me semble qu'une vétusté avérée est une cause de dérogation de droit, ce qui d'ailleurs ne vous arrange peut-être pas, mais peut aider à faire pression pour obtenir des travaux.

ça me rappelle le lycée de **** en Dordogne, logement plus pourri, tu meurs!

Il faut vite prendre contact avec la collectivité territoriale : j'ai eu le cas cette année et des travaux ont été lancés rapidement. Résultat : 2 mois et demi de galère mais logement refait à neuf, alors qu'avant je n'y aurait pas fait vivre une famille de rongeurs.

La personne qui était avant moi sur le poste avait obtenu une dérogation, et n'occupait pas le logement... comme il n'y avait pas urgence, je suppose que personne ne s'en est préoccupé. Et maintenant, je récupère le bébé...

C'est sympa de la part du collègue de laisser la patate chaude...

Bonjour,

ici le collègue qui n'occupait pas le logement avait entrepris de faire des travaux avant son départ en retraite.

sympa.

Sympa le collègue !!! (celui du post d'origine !!!)
Ici dès qu'un appartement reste inoccupé, j'en profite pour faire un état des lieux et pour programmer les travaux de réfection si nécessaire.
Ainsi tous les logements sont en bon état et l'arrivée d'un personnel logé ne pose pas de souci particulier.
C'est quand même plus agréable pour tout le monde.

Très bonne attitude, ça évite de récupérer des taudis comme j'en ai connu dans 80 % de mes affectations.
Ceci étant, je me pose des questions: les collègues, ils ne voyaient pas les problèmes, ça ne les dérangeait pas de vivre là-dedans ?
Je ne peux pas donner trop de détails (pas ragoutants en plus) mais, avec le recul, j'ai l'impression que beaucoup de personnes manquent de dignité, y compris pour elles-mêmes (les autres, elles s'en f...).

Bonjour,
Je ne souhaite pas défendre particulièrement les personnes qui laissent les logements se dégrader mais si un GM obtient une dérogation pour ne pas loger sur le fondement que le logement est vétuste pour ne pas dire insalubre (et que cette dérogation l'arrange beaucoup car il vient d'acheter une superbe villa avec piscine avec les nombreuses primes qu'il ne touche pas...), je comprends qu'il ne fasse rien...
Par contre, une fois qu'il sait qu'il va partir, il pourrait lancer la demande de travaux pour le suivant, pas forcément dans la même situation que lui, qu'il puisse être logé normalement.
Mais les logements en mauvais état, sont si courants que cela ?

Oui.

Je ne résiste pas au plaisir de vous en raconter une.
Je visite le logement et remarque que toutes les fenêtres ou presque sont ouvertes. Pourquoi ? Odeurs insupportables, sinon, on a pris l'habitude de vivre comme cela été comme hiver dans ce logement.
Ah, bon...On s'installe et oui, y'a un , des, plein de problèmes, dont l'odeur épouvantable en question.
Au bout de quelques semaines, chiottes bouchées, on démonte et sur quoi qu'on tombe ? Un énorme bouchon de tartre qui obstrue l'évacuation depuis des années, vu le diamètre et l'avis du professionnel.Voilà pourquoi ça refoulait autant.
Et idem pour la salle de bains, la cuisine, etc...tout est bouché, plus ou moins.
C'est pas grave, on ouvrait les fenêtres;et le reste était à l'avenant.

Moi aussi, mes premiers logements étaient dans un état d'hygiène limite.
Ça m'énerve d'autant plus de la part de collègues chargés de l'hygiène des locaux scolaires.
De même que le tartre dans les cuvettes de wc, qui résultent d'une fuite d'eau ancienne en non traitée: quand on est censé traquer les économies sur la viabilisation.
Mais tant qu'on ne fera pas d'état des lieux, (cela commence à se faire pour les COP, pas pour les NAS), avec sanction financière à la clef, ça continuera.

spartacus a écrit:

Mais tant qu'on ne fera pas d'état des lieux, (cela commence à se faire pour les COP, pas pour les NAS), avec sanction financière à la clef, ça continuera.

Pour nos logés en NAS ou pas, c'est état des lieux entrée et sortie, et cela depuis que je suis arrivée. A vrai dire je l'ai demandé à mon arrivée pour moi-même car aucun état des lieux jusqu'à présent ! Ca me paraissaient nécessaire au vue des belles surprises que j'ai découvertes avec certains logements : que ce soit au niveau de l'entretien/ maintenance ou de l'entretien à proprement dit (certains ne savent pas ce que c'est de nettoyer et d'entretenir, et cela concerne tous les personnels : gestionnaire, CE ou agent...). Donc depuis, tout le monde y a droit.

Faire un état des lieux va dans l'intérêt autant des sortants que des entrants.

Je reviens vers vous, et les nouvelles ne sont pas bonnes...

Je comptais emménager courant août pour reprendre une semaine avant les profs (je me voyais mal débarquer au 1er septembre), et les travaux n'ont toujours pas été lancés. Pire, le gestionnaire et le CE me disent que ça pourra "peut-être" être fait dans le courant de l'année scolaire (avec mes meubles au milieu, bonjour le bord..!!!).
Je vois surtout que si l'appartement doit être mis en chantier, il faudra que je vire mes meubles et que je les réinstalle dans un autre logement, puis que je réemménage une fois les travaux terminés (s'ils sont faits!). Et que ces deux déménagements seraient pour ma pomme!

Je m'interroge sur ce que je pourrais faire, sur ce que je devrais faire. L'appartement actuellement n'est pas vivable, mais ça n'a l'air de préoccuper ni le gestionnaire, ni le CE...

J'ai connu des situations de rénovation de logements par la collectivité, dans le cadre de "gros travaux". A chaque fois, l'occupant s'est vu attribuer un autre logement, soit un logement vacant dans le même établissement, soit dans un établissement proche. Et le déménagement était fait par une entreprise aux frais de la collectivité. Mais c'était prévu dans le cadre de la réhabilitation des locaux dans leur globalité, pas à cause d'une négligence des occupants ou des responsables précédents.
Cela dit, à moins qu'on démolisse des murs (et encore), il y a moyen de survivre le temps des travaux, à moins d'être totalement allergique à la poussière, aux odeurs de peinture ou de colle à toile de verre. Comment font ceux qui sont propriétaires de leur habitation ? S'ils y habitent pendant 30 ans, ils ne font jamais de travaux ? C'est "un mal pour un bien", comme on dit.

Raphi24 a écrit:

Je reviens vers vous, et les nouvelles ne sont pas bonnes...

Je comptais emménager courant août pour reprendre une semaine avant les profs (je me voyais mal débarquer au 1er septembre), et les travaux n'ont toujours pas été lancés. Pire, le gestionnaire et le CE me disent que ça pourra "peut-être" être fait dans le courant de l'année scolaire (avec mes meubles au milieu, bonjour le bord..!!!).
Je vois surtout que si l'appartement doit être mis en chantier, il faudra que je vire mes meubles et que je les réinstalle dans un autre logement, puis que je réemménage une fois les travaux terminés (s'ils sont faits!). Et que ces deux déménagements seraient pour ma pomme!

Je m'interroge sur ce que je pourrais faire, sur ce que je devrais faire. L'appartement actuellement n'est pas vivable, mais ça n'a l'air de préoccuper ni le gestionnaire, ni le CE...

Si le logement est vraiment invivable et je dirais même insalubre, ça me paraît inconcevable de t'obliger à vivre. Moi, je n'accepterais pas de vivre dans un logement dangereux pour ma santé... Après tout dépend du niveau de dégradation du logement. Je connais plusieurs collègues dont le logement était insalubre et qui ont refusé d'y habiter et cela à juste titre. Des travaux ont été entrepris par la collectivité et le gestionnaire a pu emménager par la suite dans son logement, ça évite les multiples déménagements...

Je comprends que ça ne soit pas agréable d'avoir des travaux en cours d'année, j'avoue que ça me plairait pas du tout aussi.

Raphi24 a écrit:

L'appartement actuellement n'est pas vivable...

Le faire constater avec photos si besoin et obtenir dérogation de droit qui dispense des obligations liées au logement. Ça devrait aider à faire bouger les choses.