Le favoritisme au travail

Bonjour à Tous,

Je suis dans un bahut, en plein campagne, et il se trouve que j'ai une collègue SAENES qui est la bête noire de l'A.C, elle ne lui a jamais vraiment fait bon accueil depuis son arrivée au lycée il y a 5 ans. Etant moi-même assez proche de l'AC je constate avec écoeurement qu'elle souhaite mettre la Adjointe Administrative à la place de la SAENES, en la favorisant sur le tableau d'avancement des SAENES, au point que tous les coups sont permis.

L'AC ne perd par une occasion pour enfoncer la SAENES, qui, loin d'être c.., voit bien le jeu de l'AC.

Que pensez-vous de cette situation, qui, je pense, existe ailleurs, et que risque l'AC ?

Merci d'avance,

FMR

Si tel est le cas, ce n'est pas normal. Maintenant que risque l'AC. A moins d'arriver à prouver le favoritisme mais surtout le harcèlement, l'AC ne risque rien. La collègue peut éventuellement demander un entretien à l'AC pour s'expliquer. Sinon soit accepter la situation, soit attendre le départ de l'AC ou soit partir.

La collègue SAENES doit ouvrir le dialogue avec l'AC et lui demander ce qui ne va pas, ce qu'elle fait mal ou ne fait pas et qui lui vaut cette attitude. Il faut apprendre à manager ses chefs, une fois le dialogue ouvert, il est possible que la situation se résorbe d'elle-même. Ne pas rester dans le non-dit et le conflit larvé surtout.

La préconisation de RETU ne fonctionnera que si l'AC n'est pas une personnalité perverse.
Si le chef est de bonne foi, le dialogue peut effectivement lever un éventuel malentendu.

Dans le cas contraire il n'y a rien à faire, sinon partir...

Bonjour,

L'un de mes collègues se sent le vilain petit canard de l'AC, qui ne supporte pas d'ailleurs de celui-ci dénonce, par écrit au C.E, ces agissements. L'AC profite visiblement de sa situation de chef pour nuire gravement à l'avancement de celui-ci, quitte à monter le nouveau C.E contre l'agent.

L'agent qui se dit victime de sa bonne foi, peut-il demander au rectorat de faire un audit pour "en finir" avec tout ça.

Merci

Le premier et le dernier message me font hésiter quant à la réponse à apporter à une personne qui n'est pas l'intéressée. Chacun doit avoir un intérêt à agir, quel est le vôtre ? Esprit de justice, fibre syndicaliste opprimée, volonté de foutre la merde, toc du je-me-mêle-de-tout ?

Je ne peux que dire que le délit de harcèlement existe et qu'il appartient à chaque personne qui s'estime en être victime d'user par elle-même des moyens légaux mis à sa disposition et que demander personnellement l'aide d'un syndicat pour se faire est un bon début.