Arrêt en date du 25 mai 1987 reconnaissant le caractère alimentaire des créances de cantine scolaire (Trésorerie Principale de Seine-Maritime contre Mme Huquet) et du 26 octobre 2000 « lycée de Gérarmer ».
Beaucoup de juges l'ont mauvaise sur ce point là et certains essaient de se soustraire à ces jurisprudences, ce qu'ils ont tout à fait le droit de faire. La jurisprudence n'a pas la force d'une loi ou d'un règlement et ne lie pas le juge. Il faut toutefois savoir qu'un jugement ne tenant pas compte d'une jursprudence risque la censure du juge de cassation si l'affaire lui est transmise sauf revirement de jursiprudence.
Attention, en l'absence de pourvoi ou d'appel (selon les cas), le jugement ne reconnaissant pas le caractère alimentaire de la créance sera définitif.
De plus, c'est l'ordonnateur qui est interpelé dans cette affaire et non le comptable. En revanche, si c'est le comptable qui a connaissance de l'instance, il doit le faire savoir à l'ordo (trace écrite obligatoire à mon avis). Le comptable n'intervient que sur les délais et la procédure de recouvrement exclusivement.
Pour le titre, s'il en veut un autre (il semble que ces demandes soient en vogue), il suffit de lui en faire un autre. Lutter contre le juge sur ce point ne me paraît pas judicieux car il aura de toute façon raison. Alors qu'en lui présentant les jurisprudences (copie des arrêts en provenance de Légifrance), il peut changer d'avis.
Il y a d'excellents modèles sur le site : http://perso.orange.fr/gestionnaires03/etat_exe_vesoul.pdf ou http://perso.orange.fr/gestionnaires03/Facture_OR.pdf
Etat qu'il sera peut-être nécessaire de notifier à la famille en AR mais là j'ai un doute.
Mais N@n@rd
va certainement compléter cet aspect de la chose.