bonjour,

pour ne pas avoir à "subir" une affectation trop "extrême" loin de Paris, est-il possible d'alléguer au rectorat (Versailles/Créteil) qu'on ne possède pas le permis de conduire et donc, de facto, qu'il ne nous est pas possible d'être affecté dans un établissement qui n'est pas accessible en transports en commun?

1) Est-ce que les services académiques tiennent compte de cet argument?

2) Ont-ils les moyens (légaux/matériels) de vérifier qu'on est effectivement pas en possession de son permis?

merci,

Les postes logés type gestionnaire d'EPLE (il y en a un peu partout en France) conviennent très bien à ce type de situation.

quand on a pas de véhicule comment fait-on pour ACCEDER à l'établissement s'il n'est pas desservi en transports en commun (bus/rer/métro)?

ian K a écrit:

Ont-ils les moyens (légaux/matériels) de vérifier qu'on est effectivement pas en possession de son permis?

Rhooooo..... Cela en dit long .   

 Tiens ça me dit quelque chose comme question.
Appelle donc le rectorat de Créteil avec une telle proposition, ils se feront un plaisir de te trouver un poste à coté du métro...   


Surtout qu'à Créteil, les postes loin des transports, donc à la campagne sont plus demandés... Et pour ne pas avoir accès ni au métro, ni au RER, hormis le fin fond du 77, je ne vois pas...

 

   Patronette

Vous pensez à un poste en particulier?

pourquoi ça vous dit quelque chose cette question? peut-être parce qu'elle n'est pas complètement anodine, n'en déplaise à certain(e)s...
quand on vit en ville (à Paris) on a pas besoin d'avoir une voiture donc pas de raison de passer le permis... ce sont des éléments à prendre en compte me semble-t-il par les services RH... auquel cas on est placé dans une situation quelque peu compliquée...

" Rhooooo..... Cela en dit long .    "

      concernant la gestion de ses personnels par l'éducation nationale...?? oh que oui!!

ian K a écrit:

quand on vit en ville (à Paris) on a pas besoin d'avoir une voiture donc pas de raison de passer le permis...

   Mais alors, pourquoi craindre une possible vérification   
Il n'y a pas que des lapins de 6 semaines au rectorat   

...me semble, mais je me trompe peut être, que lorsque l'on est fonctionnaire, on est réputé habiter a proximité de son lieu de travail (même ville).
cette obligation est peut être désuète, mais elle doit toujours être applicable.
C'est un peu jouer avec le feu tout de même.

Ca me rappel un agent, arrivant en retard tous les jours, et ne possédant pas de véhicule qui a plaidé sa cause auprès du CE pour des aménagement d'emploi du temps
Réponse nette et sans appel de ce dernier : votre lieu de résidence m'importe peu, déménagez si vous n'êtes pas capable d"arriver à l'heure au poste qui vous a été attribué, ou proposez votre démission.
Bizarrement, il a réussi a acheter une voiture assez rapidement après.

ian K a écrit:

quand on a pas de véhicule comment fait-on pour ACCEDER à l'établissement s'il n'est pas desservi en transports en commun (bus/rer/métro)?

Comme on habite sur place, il suffit de prévoir un camion de déménagement avec chauffeur pour ses affaires et un taxi entre la gare la plus proche et le logement.

Les déplacements entre logement de fonction et lieu de travail étant, en général à moins de 500 m l'un de l'autre, il est facile à effectuer. Certains disent même qu'ils arrivent à rentrer chez eux à midi, mais là, je soupçonne la mauvaise foi ou le grand sportif.

franchement, il y a beaucoup d'hypocrisie dans vos discours...

soyons clair: tu gagnes 2000€ par mois, tu as un logement dans Paris (même petit, même crasseux) mais dans Paris! et tu as choisi ton quartier...
on t'affecte en lointaine banlieue (non accessible sans véhicule) ou en proche banlieue (mais de préférence dans un ghetto), ok pourquoi pas, mais cerise sur le gâteau on te dit que tu dois vivre sur place... qui est le dindon de la farce dans cette histoire?

soyons sérieux 2 minutes, on sait très bien ce qu'il en est de la mixité sociale dans ce genre de quartiers... ou dois-je vous rappeler les résultats des  élections européennes?
je pense qu'en tant que fonctionnaire on a des obligations mais aussi des droits... et pour garantir ces derniers, il serait bien que les services RH de l'éducation nationale fassent preuve d'un peu plus de bon sens et de respect de ses agents, sauf à croire que seuls les syndicats (notamment le SNES) soient en mesure de les effrayer (et pas forcément pour de bonnes raisons)... c'est un peu comme l'histoire des logements pour NAS dont certains sont presque insalubres... la région renvoie la balle à l'établissement (financez ça sur vos réserves!) et l'éduc s'en lave les mains puisqu'elle se contente de faire la police sur ses agents (t'as intérêt de pas refuser le NAS toi!) sans débourser un centime...

On peut ne pas avoir le permis et habiter ailleurs qu'à Paris...

J'ai le souvenir d'une enseignante mutée dans l'académie et nommée sur des postes hors de la capitale régionale qui a prétexté ne pas posséder de permis et arriver systématiquement en retard dans ses établissements pour être sur la ville (au détriment de ses élèves) . 
Ce "jeu" a cessé après les vacances de Toussaint. Elle ne s'est pas fait que des amis.

ps: votre remarque Poporc est quand même assez étonnante... voyez-vous, il me semble que jusqu'à preuve du contraire, on a droit également à une vie privée. donc si on est dans un bled sans véhicule coincé entre son bureau et sa chambre, ça risque vite d'être compliqué pour décompresser, changer d'air, prendre de la distance par rapport à son travail... une fois encore, simple remarque de bon sens...

ian K a écrit:

voyez-vous, il me semble que jusqu'à preuve du contraire, on a droit également à ...prendre de la distance par rapport à son travail...

Faudrait savoir ... Monsieur ne veut pas bouger pour aller travailler, mais veut "prendre de la distance" avec le boulot.

Patronette a écrit:

la déontologie du fonctionnaire par un corse, un cours mémorable]

tu veux dire quoi par là   

Ian mon petit, faut arrêter la fumette et te mettre à bosser
Ou alors passe à autre chose.
Tu es mal, mais très mal parti, et pas dans l'éducation nationale, dans la vie tout simplement.

tout d'abord, je ne te ferai pas de longs discours mais arrête tout de suite avec les références à l'IRA, l'ENA, Science Pipeaux et compagnie! cette logorrhée de la pseudo intelligentsia mondialiste est vide de sens pour la plupart des gens, tout comme la coquille vide des unionistes, je n'ai pas dit de l'Europe mais des unionistes libéraux qui vendent la France à la découpe.

maintenant, la question  ce n'est pas de rejeter les "quartiers sensibles" mais d'instaurer des règles claires (strictes, qui s'appliquent, qui s'imposent de gré ou de force) et de redonner de l'espoir aux gens pour avoir un travail, des projets, etc.   bon mais là, on s'écarte des EPLE.

une dernière remarque: à preuve du contraire la fonction publique n'est pas un bloc monolithique. On peut concevoir de travailler pour l'Etat sans qu'il régente toute notre vie, sans qu'on est l'impression de vivre en union soviétique.

on peut concevoir que l'EPLE respecte un cadre national, rectoral tout en disposant d'une réelle autonomie, notamment s'agissant du chef d'établissement (par exemple en recrutant directement ses collaborateurs). le sacro-saint statut des fonctionnaires n'est pas à mon sens la chose la plus fondamentale même s'il présente des vraies garanties, il doit être assoupli. quant aux RH, il faudrait davantage développer les postes profilés, supprimer le systèmes de points, etc.

quant à la référence au SNES, elle est simple: ce n'est pas ce syndicat qui fait la pluie et le beau temps dans les CAPA? les promos à l'ancienneté etc., le décret de 1950 remis au goût du jour pour les profs...

quant au peuple qui ne vote pas comme on voudrait qu'il vote, souhaitez-vous préférable de remettre en cause le suffrage universel direct?

allez, je vous laisse, à force de penser en rond on a les idées courbes...

Moi je veux faire directeur de l'opera de Paris mais en province et pas de spectacle apres 16h car j'ai des momes à aller chercher . 
copyright F.Morel &Y.Moreau. 

Eh, dites moi, il n'est pas vrai ce mec ? Tout du troll. Et en plus, il n'est même pas inscrit !

J'espère que c'est effectivement un troll. Je crois qu'on a déjà eu ce genre de "message" par le passé. Troll ou pas troll, ça ne mérite pas de discussion.

oui d'ailleurs , y a pas un modo pour verrouiller  le bousin ?

Cette discussion a bien déjà eu lieu avec à la clé autant d'âneries débitées au kilomètre par le non honorable invité qui n'a qu'à raconter n’importe quoi, attendre son affectation, puis se faire prendre à son propre jeu. Tout du moment que je n'ai pas à me dire que je vais l'avoir comme collègue pour les 40 ans à venir. Moi je boucle parce que ça me chauffe aussi ce genre de troll.