Différence gestionnaire EPLE et responsable de composante supérieur

Bonjour,

je voulais avoir votre avis concernant les différences entre le métier de gestionnaire d'un EPLE et entre le métier de responsable de composante dans l'enseignement supérieur. Y'a t'il quelqu'un qui a une expériences des 2. . Est ce plus valorisant de travailler dans le supérieur ou pas?  Pour résumé, quelles sont les plus et les moins de chacun des 2 univers.

Merci à l'avance

il ne peut y avoir de réponse à une telle question
J'ai dans mes connaissances des collègues qui ont fait la navette entre les services,le Sup et l'EPLE...
Untel a fuit le Sup pour aller en service, alors qu'il laissait sa place à un autre qui fuyait l'EPLE.
Tel autre ne retournerait pas en service depuis qu'il est en EPLE..
Il y a trop d'affect , de conditions de temps, de lieu , d'émotions, de relations entre personnes pour arrêter une position qui à défaut d'être dogmatique serait au moins doctrinale....

Bozinchu a écrit:

(...) pour arrêter une position qui à défaut d'être dogmatique serait au moins doctrinale....

Euh.

Tu conclus donc à une aporie ? Est-ce bien là le terme de ton raisonnement casuistique ?

Moi j'ai passé le concours d'AASU pour devenir un truc comme directeur d'UFR, on m'a collé dans un EPLE et je n'en suis jamais sorti.  

Ah non l'IZ, contrairement aux CE, directeur d'UFR n'est pas encore accessible aux administratifs.
J'ai commencé ma carrière en tant que gestionnaire comptable d'un bel EPLE avec internat et GRETA, et suis depuis responsable de service financier dans le sup. eh bien je me suis bien senti dans les deux environnements. Ceci dit mes lointains souvenirs d'EPLE me laissent qq nuits d'angoisse que je n'ai que très peu retrouvées dans le sup. Mais avec qq années d'expérience supplémentaires j'aborderais certainement différemment mon poste en EPLE.
Le responsable administratif de composante, comme le gestionnaire, a la place que veut bien lui laisser sa direction. Il a plus un rôle de coordinateur que le gestionnaire, est plus dans la RH et le management de son équipe avec qq chefs de service catégorie A à encadrer, ce qu'on retrouve peu en EPLE. Et il faut apprendre à se positionner vis à vis des services centraux et la hiérarchie qui va avec.
Bref, deux métiers qui dans les grandes lignes peuvent sembler proches, mais dans les faits assez différents.

Les points forts du sup:
- les congés peuvent être posés hors vacances scolaires
- pas de contraintes liés aux logements NAS, ni internat....
- existence de groupes de pairs, d'autres attachés.... donc on se sent moins seul qu'en EPLE
- On peut muter à l'intérieur du même établissement en cas de problemes ou d'envie
- une multitude de métiers (responsable administratif de compo, services centraux DRh, compta....)

Les moins:
- pas de logement
- globalement moins de vacances
- rapport avec les enseignants pas toujours facile

Les points qui varient (positif ou négatif):
-syndicat très présent
-dimension politique sur certains postes
- niveaux des primes

En tout cas un nombre important d'attaché en université viennent de l'EPLE et ne souhaitent y retourner sous aucun prétexte

alexdusud a écrit:

(...)En tout cas un nombre important d'attaché en université viennent de l'EPLE et ne souhaitent y retourner sous aucun prétexte

Pour être passé par la case université, je confirme !

Nicolas a écrit:

alexdusud a écrit:

(...)En tout cas un nombre important d'attaché en université viennent de l'EPLE et ne souhaitent y retourner sous aucun prétexte

Pour être passé par la case université, je confirme !

Je découvre le sup depuis un an et demi maintenant...avec ses avantages et ses inconvénients....mais c'est vrai qu'en terme d'autonomie de gestion de ton service ça n'a rien à voir...

Je n'ai pas tout à fait compris, un grd important  d'attaché d' EPLE qui sont allés en unif ne souhaitent pas retourner en EPLE ou en université ?

Le message, c'est que 98 % des gens qui ont réussi à s'enfuir de l'enfer des EPLE n'imaginent pas une seule seconde y retourner, même pour un empire.

Juste une correction, ce n'est pas une généralité, mais  il peut y avoir un logement obligatoire en Université et les vacances ne peuvent pas toujours être prises en dehors des vacances scolaires !!     
Au niveau NBI souvent moins intéressante sur des postes A simple (entendez pas A+ ou A++) qu'en EPLE, et pas de prime établissement zep, ufa, comptable etc...
Au niveau quantité de travail, interêt, reconnaissance, tout va dépendre du service ou de l'établissement où tu vas.

L'intendant zonard a écrit:

Le message, c'est que 98 % des gens qui ont réussi à s'enfuir de l'enfer des EPLE n'imaginent pas une seule seconde y retourner, même pour un empire.

c'est exactement le sens de mon propos. Je vais quand même tenter le chemin inverse!!!
Après les attachés logés en Université ça doit pas être courant.
Après, il n'y a pas 2 universités qui ont le même temps de travail, les mêmes congés, les mêmes niveaux de primes et les mêmes souplesses en terme de congés
Si un gestionnaire en EPLE est un généraliste (il fait un peu de tout) en université, seuls les responsables de composantes sont un peu dans le même cas en Université. Les autres postes étant très spécialisés et essentiellement aux services centraux (comptabilité, budget, controle de gestion, responsable des personnels BIATS ou enseignant....)
A noter que dans de nombreuses Université, les ITRF (bap J) tendent à remplacer progressivement la filière administrative ce qui explique que les postes offert sont de plus en plus rare et sur profil (PRP)

alexdusud a écrit:

L'intendant zonard a écrit:

Le message, c'est que 98 % des gens qui ont réussi à s'enfuir de l'enfer des EPLE n'imaginent pas une seule seconde y retourner, même pour un empire.

c'est exactement le sens de mon propos. Je vais quand même tenter le chemin inverse!!!
(...)

Je l'ai fait, et malgré tous les avertissements répétés de mes collègues d'alors et malgré les opportunités professionnelles qui ne manquaient pas (de ce côté là, c'est terminé ou presque), je ne le regrette pas ...

Ce n'est pas du masochisme, GM (et encore plus AC) est un métier parfois proche de l'enfer mais dans lequel on ne triche pas et lorsque veut 'progresser' en terme de capacités et de compétences professionnelles, c'est une bonne école ... à condition d'être capable de se remettre en cause, d'avoir le cuir très épais et de ne pas trop mal tomber ...

Si j'avoue, les palmiers et les cigales me manquent parfois ...

Nicolas a écrit:

Je l'ai fait, et malgré tous les avertissements répétés de mes collègues d'alors et malgré les opportunités professionnelles qui ne manquaient pas (de ce côté là, c'est terminé ou presque), je ne le regrette pas ...

Ce n'est pas du masochisme, GM (et encore plus AC) est un métier parfois proche de l'enfer mais dans lequel on ne triche pas

Je suis passé par l'université où j'ai été DAF et ai participé à la mise en place de l'autonomie.
L'université est un monde d'élus. Cela fausse les rapports avec le monde de administration. En EPLE l'obligation de résultat du gestionnaire  comptable rend solitaire mais n'est pas sujet aux mêmes types de pressions. Mon travail était passionnant, mes collègues super mais je ne souhaite pas y retourner.

Ne perdons pas de vue que seul un poste en EPLE permet de hurler après les élèves dans les couloirs...  Je n'imagine pas que ce soit encore possible à l'université....