J'ai cherché un post mais je n'ai pas trouvé (je crois pourtant avoir lu quelque chose la dessus. )

Voulant faire évoluer le fonctionnement de mon AC je souhaite connaitre vos modes d'organisation au sein de vos agences.
Les agents fonctionnent-ils par pôle de responsabilités (verif mandats, OR, régies) ou bien par prise en charge d'un ou plusieurs établissements en totalité sauf paiement.
Nous fonctionnons actuellement par pôle mais afin de diversifier les tâches une approche globale est envisagée.

Quels seraient les avantages et les inconvénients de la 2éme organisation, notamment en terme de contrôle des risques.

Merci

Le fonctionnement par pôle est celui qui est majoritairement retenu à la DGFiP. Pour l'EN, c'est plus variable.

Tout dépend toutefois de la taille de l'agence. S'il n'y a que l'AC, ça fera un Paul Ivalent...  

Dans d'autres cas, cela peut être fonction de la complexité. Si c'est un groupement de petits établissement sans GRETA (ou structure équivalente) et sans mutualisation, la polyvalence peut s'envisager assez facilement. Il n'y a normalement pas de difficulté telle que l'agent de base ne sache traiter. L'avantage de cette structure, pas de problème en cas d'absence ou de départ.
On suppose que, dans ce cas, l'AC maîtrise ce qui est exceptionnel avec le risque que l'exceptionnel submerge le comptable.
Avec des personnels de même niveau de compétence, cela ne pose a priori pas de problème majeur mais l'inconvénient, c'est l'éventuelle difficulté à répartir les tâches (établissements de taille différente avec CE ou gestionnaire plus ou moins allumé) et le manque de spécialisation.

Ce n'est qu'un avis...

si l'AC a perdu la tête et prend peur ça fera un Paul Tronc!
plus sérieusement il est bien compliqué et imprudent de tenter de découvrir une recette passe partout sur l'organisation d'une agence.
ça dépend tellement de la taille, des capacités de chaque agent (même formés, l'appétence et les compétences pour la compta ne sont pas toujours innées), de l'agencement des locaux (un vrai pb chez moi), des éventuelles mutualisations, des éventuels pôles marchés publics....

il reste qu'il faut investir un max dans la formation d'au moins 2 agents par type de missions, sinon ç'est le bousin en cas d'absence, l'idéal étant des séquences courtes de formation avec tous les agents de l'agence, la vision globale du travail étant une valeur ajoutée réelle.

Ca dépend aussi du poids de l'histoire et de la force d'inertie. 2 fortes variables avec lesquelles il faut toujours compter et qui peuvent faire que l'évidence et le rationnel passent bien après le bricolage causé par des suppressions de postes et l'adaptation aux profils spécifiques que peuvent aussi bien être le boulimique de travail que le bras cassé.

L'AC idéale n'existe pas. On peut tout juste faire du mieux possible avec ce qu'on a sachant que demain on aura moins pour faire plus.

Cela dépendra aussi du niveau d'avancement en matière de qualité comptable.

En cette matière, la RCBC offre des nouvelles opportunités mais, il faut bien le dire, à l'EN, les outils sont limités et cela reposera plus sur un comptable au fait de ces procédures, (très) investi et, surtout, qui peut dégager du temps pour cela.

Bonjour,

Merci pour vos contributions qui dégagent des pistes de réflexion.
Il est certain que la formation doit être privilégiée ainsi que la mise en place de procédures écrites pour chaque domaine d'activité.