Dans la revue Intendance, le parcours d'un collègue.

1982 Sortie des IRA
1986 CASU
1993 SGASU
1997 DIRECTEUR HOPITAL (par le tour extérieur)

Y'en a qui trainent pas 8)

La preuve que c'est qq'un d'intelligent, il a quitté l'éduc. nat .

Quelle formation initiale a ce collègue ?

De mémoire, Sciences-Eco.

je dirais même Maîtrise sciences éco

Et même mieux, un DESS
Le diplôme administration publique, délivré par les IRA à l'époque condition d'entrée était BAC +2 et 2 ans de formation et c'est BAC + 3 depuis je crois 1986 et un an de formation.

Donc à l'époque ils avaient à la sortie un niveau maîtrise, recevait-il un diplôme ou non ?

Quelle différence faites-vous entre un attaché venant de l'IRA et attaché par concours classique ?

Gaelle20 a écrit:

Quelle différence faites-vous entre un attaché venant de l'IRA et attaché par concours classique ?

Aucune ; pourquoi, il faudrait ?

Non

A l'époque, après les 2 années à l'IRA on obtenait un diplôme DAP équivalent à la licence et un emploi de fonctionnaire.
Dès la fin des années 70, les candidats à l'IRA avaient une licence et +, les DEUG étaient minoritaires d'où les changements vers 1986-1988 de l'accès aux IRA, bac + 3 et pas de diplôme délivré à la sortie pour une année de formation-avril à mars-
En 86, création des IPAG par transformation des CPAG, centre avec une petite autonomie au sein de l'université, les IPAG, après une formation d'un an et examen "délivrait" une LAP, niveau licence utile pour le concours IRA. car accessible à BAC + 3.
Création des CPAG en 1964-1966 le premier à LILLE suite au décret 1964 déconcentration aux Préfets et déjà un début de l'administration territoriale et l'amorce de la décentralisation....un homme dans cette affaire:Georges VEDEL( au début pour attirer des étudiant, une bourse pour suivre la formation, très intéressante et bien souvent l'étudiant à la fin de la scolarité ne se prése,tait aux concours et bien content d'avoir profité des picallions.... un peu comme les IPES mais bien des années plus tard!
a
Dernier IRA créé, celui de BASTIA, suite à un voyage de VGE en 1980 en Corse(IRA=petite entreprise)

OLRIK a écrit:

A l'époque, après les 2 années à l'IRA on obtenait un diplôme DAP équivalent à la licence et un emploi de fonctionnaire.

ça s'était une revendication des années 60-70. A l'époque on fait fonctionnaire parce qu'on avait pas été pris ailleurs.

Du coup pour valoriser la carrière il y avait la carotte du diplôme, sésame vitale dans notre société pour avoir une sécurité sociale (oui je sais pas terrible, mais je la trouve toujours drôle).

C'est au début des années 80 que les IRA font leur entrée dans l'ASU(avant c'était très marginal) et l'accueil fut très classe! critiqué de tous -CE et bizarrement par les intendants dont l'esprit est bien connu!
Il suffit de consulter les bonnes feuilles des syndicats et de procéder à l'interview à la manière de IZ!
Dans les années 60, ceux qui faisaient l'IRA ce n'était par incompétence mais pour des raisons financières...... et d'accès à l'enseignement supérieur par la petite porte avec tout le mérite....et déjà le politique "aidait" , intervenait pour une certaine catégorie de CSP.....

On se sent tout petit avec un vieux bac en poche .pas étonnant si je ne comprends rien aux marchés publics . engagez vous qu'ils disaient .

de manière générale je me sens toute petite devant la science de la plupart de nos jeunes collègues.

Relativisez chers collègues!.....
Personne ne peut se considérer comme "supérieur" à son prochain sous prétexte qu'il est bardé de diplômes!....
Si l'intelligence et le savoir faire se mesuraient uniquement au nombre d'années d'étude, ça serait trop simple!....
J'ai connu une personne qui avait BAC + 4, qui a été embauché il y a quelques années comme CES (!) et qui n'était vraiment pas une flèche au niveau du boulot.... Même sur des tâches d'exécution...
Et les cas inverses, on en a tous connu...
Ceci dit, cela n'enlève rien au mérite de ce collègue!

non non, charlie, ce n'est pas le problème de diplomes, les miens sont anciens mais réels

c 'est plutôt mon ignorance crasse des textes nouveaux que je n'ai pas le temps de suivre, occupée que je suis à gérer le quotidien super urgent

avoir le nez dans le guidon ne facilite pas la réflexion et le recul

c 'est peut être pour ça qu'ici j'ai tendance à réflechir à voix haute...