- Jypjkdal a écrit:
- @néthou : tout est lié ; puisque le fait de remettre en cause certaines contradictions budgétaires m'assimile à un ennemi des libertés, me voilà caricaturé sans limite, et donc prêt à "sortir mon revolver". Pure caricature de ma part et de la tienne, prompt à exploiter la formule à l'auteur haïssable.
C'est tout de même toi qui as employé la formule...
Le choix des mots et leur emploi sont souvent révélateurs de l'inconscient de leur auteur, même s'il est également courant que les mots dépassent les intentions. Rassure-toi, il n'est nullement question de faire le procès des tiennes ici. Même si l'allusion à "la soi-disant légitimité d'un pouvoir soi-disant démocratique" n'a rien à faire dans un questionnement sur l'état de nos finances publiques...
Nonobstant, tes arguments me semblent de surcroît parfaitement recevables, et sont assez proches de ceux avancés par Bubu ou Isaac. Un GM ne fait pas un budget pour faciliter le travail de l'AC ou être en accord avec sa vision des choses: il le fait pour que son établissement tourne le mieux possible. Un AC n'est pas là pour imposer sa vision des choses mais pour appliquer la règlementation, même si ça dérange le confort ou les habitudes. Entre les deux, il faut comme le dit Isaac être cohérent et donc trouver un bon équilibre.
Au delà, que tu remettes en cause la LOLF ou la RCBC ne me choque en aucune façon: j'ai déjà eu l'occasion de dire qu'à mon sens ce sont surtout des "machins" très ministériels qui ne sont là, sans verser dans la théorie du complot, que pour permettre de faire avaler toutes les
couleuvres conséquences des politiques publiques depuis 15 ans, que ce soit en termes de suppressions massives d'emplois publics ou de choix budgétaires orientés. Mais ici nous entrons dans un domaine politique qui excède largement le sujet du post. Et là je rejoins Gasp pour déplorer encore une fois notre capacité inaltérable à pinailler des pages et des pages sur des problèmes d'imputation comptable comme si notre sort en dépendait. On ne peut pas ne pas en discuter, certes, mais une fois que les uns et les autres ont exposé leurs arguments tout autant légitimes et fondés d'un côté comme de l'autre, on peut aussi passer à autre chose, et attendre au moins qu'un exercice entier se soit déroulé pour regarder en arrière les problèmes qu'a posé l'application de la RCBC à nos budgets et nos pratiques.
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"Quand je dis quelque chose et que mes adversaires politiques applaudissent, je sens que j'ai dit une bêtise". Karl Liebknecht