malade sans arret maladie

Bonjour,

Que faire ?: j'ai une secrétaire nouvelle (stagiaire durant  1 an) qui "souffre" d'une pathologie. De ce fait, elle est régulièrement souffrante et donc absente. Or, je n'ai jamais d'arrêt durant ses absences car c'est parce qu'elle a mal et donc elle reste chez elle. Je sais que'lle a dû faire sa visite avec la médecine du travail en arrivant sur le poste. Est-il possible de demander au rectorat une sorte de papier confirmant cette pathologie? la médecine du travail l'a forcément notifiée je suppose, aussi le gestionnaire ou le chef d’établissement peuvent-ils demander d'en avoir la certitude avec le document du médecin?

Par ailleurs, savez-vous si des dispositifs spéciaux existent (un peu comme les PAI pour les élèves) afin éventuellement de lui proposer un aménagement d'horaires?

Je faisais confiance au début, mais les absences s'enchainent et l'intendance se retrouve parfois vide (quand je suis pas là), ce qui devient problématique.

Et je me dis, que cette personne est en stage, alors qu'est ce que cela donnera une fois titularisée.

Bref, si vous savez qui je dois/peux contacter au Rectorat, merci.

crofiou5 a écrit:

savez-vous si des dispositifs spéciaux existent (un peu comme les PAI pour les élèves) afin éventuellement de lui proposer un aménagement d'horaires?

Il faudrait savoir si tu parles d'aménagements d'horaire ou de réduction d'horaire. Pas de réduction d'horaire sans texte. Les aménagements d'horaire c'est de l'annualisation du temps de travail et ça ne me paraît pas totalement impossible.
Incidemment, pour les PAI, s'ils peuvent aménager les horaires, il ne peuvent pas les réduire puisque cela reviendrait à violer une norme supérieure.

De toute façon et quelle que soit la pathologie, il faut un arrêt en bonne et due forme.

Le docteur Gregory House a certainement une solution.

1° chose : un entretien avec la personne : en préambule tu lui dis que tu ne mets pas en doute sa maladie mais que chaque arrêt doit être justifié dans les 48h par arrêt de travail. Dans certains cas de pathologie dument reconnues le jour de carence n'est décompté qu'une seule fois.

2° chose : tu lui remets un papier avec la liste des arrêts et tu lui demandes de les justifier. Si elle ne peut pas, retenue sur salaire pour ceux de janvier. Je te vois difficilement aller au delà, tu risques de te voir reprocher d'avoir fait preuve de négligence. Contactes les services du rectorat au plus vite vois avec eux mais même si elle a une pathologie reconnue chaque arrêt doit être justifié dans les 48h.

Au prochain arrêt tu ne lâches rien. C'est un arrêt de travail en bonne et due forme. Pas un certificat.

Au delà de 36 jours d'arrêt la durée du stage est modifiée : donc attention. De plus en cas de longues absences il est difficile d'apprécier la manière de servir. En cas de renouvellement de stage l'agent effectue son stage sur un autre poste de travail : c'est peut être l'occasion pour elle d'avoir un poste plus en adéquation avec sa pathologie.

Bonjour,

Dés le 1er arrêt il aurait fallu lui demander l'arrêt de travail.

Il existe un médecin de prévention dans chaque Rectorat, signale également ces absences et les difficultés rencontrés au service gestionnaire du Rectorat.
Les demandes de retenue sont signées par le CE.

Actuellement nous remplissons une fiche d'évaluation intermédiaire des nouveaux personnels, si c'est le cas également chez toi il faut l'utiliser pour le mettre par écrit.

la visite médicale comme nouveau fonctionnaire a-t-elle déjà été passée par cet agent.

  Bonjour,

  Mon pti grain de sel : J'ai moi aussi une vraie pathologie ou plutôt deux et je suis donc TH . Quelle que soit notre situation, il est impératif de fournir un document écrit , signé et tamponné qui atteste de notre situation et donc de notre position de fonctionnaire . Celà fait partie des obligations des fonctionnaires . Il faut d'ailleurs se souvenir que dans le cas d'une ALD ( affection longue durée ) seul le premier arrêt maladie se voit décompté du premier jour . Les arrêts suivants imputables à l'ALD  ne se voient pas amputés du premier jour. Il faut tout de même fournir un arrêt médical qui stipule clairement que l'arrêt est dû à l'ALD et non à un rhume ( si l'ALD n'a aucun lien reconnu officiellement avec le rhume ! ) .

 Dans un cas de ce type la médecine de prévention me parait difficilement contournable .

 Dans certains cas, j'ai fait venir SOS médecins parce que mon médecin n'était pas disponible et que je ne pouvais me déplacer plus loin . Je vous laisse compter : visite sos médecin pour arrêt de travail (et ordonnances  ) = 65€( rbt 22€ ) +1 journée d'am décomptée = cher payé la maladie ! Cependant l'urgence était plus médicale qu' administrative !
Des médecins en secteur conventionné 1 :  23 €uros la consultation ( rbt 22 €) il y en a encore ! et ils peuvent aussi régulariser une absence .

Laisser " trainer" une telle situation me semble être un manquement au niveau professionnel , et puis, qu'en pense le CE ? c'est quand même lui qui signe les documents internes de l'établissement .

il est vrai qu'on était plus habitués à des documents d'arret de maladie de complaisance sans maladie!

il est évident que TOUT doit être formalisé dès le début par des arrêts transmis.