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 la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???

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Chens
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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 15:26

Bonjour,
Je sais que je ne suis pas agent mais gestionnaire. Je me sens évidemment concerné lorsqu'il y a un problème en cuisine. Si je fais la plonge, c'est uniquement parce que je l'aurai décidé non pas parce que mon chef me l'aura ordonné. De plus, cela doit rester EXCEPTIONNEL!! Et puis, celui qui remplace souvent ses agents dans leur tâches ne doit pas se plaindre puisque finalement, il aura trouvé une solution.
Je pense qu'à partir du moment où le problème est signalé à la CT, à elle de se bouger! On ne me fera pas culpabiliser de ne pas avoir récuré les WC! Celui qui râle (ton CE par exemple) n'a qu'à le faire lui-même.
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delph
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delph


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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 15:42

Faire la plonge quand on aime ou pour aider, pour se mettre dans le bain avec les agents, d'accord, mais faut pas toucher le fond ou alors savoir rebondir, sinon vous allez vous noyer, être rincés,vous casser les reins, ne vous figurez pas que ça va servir de tremplin pour votre carrière.
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sacan
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Date d'inscription : 08/10/2012

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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 16:53

Je tombe sur ce fil par hasard et je suis sidérée de lire certains messages qui trouvent "normale" la demande du CE !
Obtempérer à des ordres imbéciles est une ineptie.
Comme cela a été dit c'est se porter bien peu de considération.
Bien sur qu'il n'y a pas de sot métier, mais à chaque agent ses attributions et je pense que c'est mépriser la fonction d'adjoint gestionnaire que d'accepter d'endosser ces tâches.
C'est aberrant que dans notre belle institution, certains personnels, je pense CE, profs ...plus que défaillants voire dangereux perdurent dans leurs fonctions durant de nombreuses années tout en continuant à bénéficier de promotions et que cette gestionnaire contractuelle appréhende de se faire virer si elle n'obéit pas à ce CE totalement à coté de la plaque...
Je suis outrée et en colère pour l'Education nationale qui ne sort pas grandie de telles situations. Il faudrait arrêter d'avoir peur et dénoncer au grand jour toutes ces aberrations !
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SAENES V
Invité




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MessageSujet: la gestion ne plongera pas   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 17:03

   Surtout que j'ai du mal à "valoriser" cette expérience sur mon dossier RAEP !!
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sous X
Invité




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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 17:13

Tout à fait d'accord avec SACAN. Il est anormal que certains CE puissent se comporter en petit roitelet en leur royaume ou que carriériste ils puissent laisser derrière eux un EPLE à bout financièrement et dont les crédits auront servis à promouvoir leur carrière ou a acheter la paix sociale le temps de leur passage puis partir triomphant d'une promotion.
Heureusement que cette mentalité est étrangère à nos politiques.
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RETU
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RETU


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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 17:44

sacan a écrit:
Obtempérer à des ordres imbéciles est une ineptie.
Et une obligation.
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touïteur
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Date d'inscription : 27/06/2009

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MessageSujet: Les grincheux sauf le Grinch' voyez du pays, changez de hiérarchie...   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 18:48

RETU a écrit:
sacan a écrit:
Obtempérer à des ordres imbéciles est une ineptie.
Et une obligation.

Sans plonger dans la politique, mais pour distraire car tout a été dit, même le subconscient a remonté à la surface de l'eau de vaisselle, ni faire davantage de mousse avec un produit vaisselle qui ne devrait en faire si tant que cela - quatre pages d'un fil bien dense où les habitués de la vaisselle se sont frottés sans prendre de gants avec les inhabitués de l'exercice - il n'est pas de bonne qualité,
voici un vrai épisode de la vie des autres,
anecdotique sauf que les mauvais esprits du forum ne manqueront pas d'y trouver des ressemblances avec la vie des gens d'ici : administration (mais pas éduc.nat. pour une fois), cdd, hiérarchie pesante, ordres d'exécution à la limite de la légalité, rébellion mais sur le coup tardive.
Quid de la légalité des comptes ? Les comptables du lieu se font-ils les mêmes cheveux blancs que ceux d'ici avec les pièces justificatives, bien ordonnées, mal ordonnées ? Mieux payés peut-être ?
Un piste en tout cas pour changer d'herbe. Elle parait plus verte. Les ordonnateurs y sont bien davantage gonflés et les comptables avec. Les CE d'ici à évaluer à l'aune des principes du lieu décris infra sont ridiculisés à faire dans le délit minuscule et leurs intendants se fatiguent à chercher à constater leurs broutilles...

.
Après dix-sept années à cultiver la discrétion et à se fondre dans le décor, Christophe P., ancien maître d’hôtel et chauffeur à l’Assemblée nationale, n’a toujours pas envie de parler. Visiblement très attaché à l’institution, il doit se faire violence, à 42 ans, pour raconter les dérives constatées ces dernières années, au service du député-questeur Richard Mallié (UMP).


Simple contractuel (c'est-à-dire non fonctionnaire), Christophe P. a été remercié en juin 2012 par l’Assemblée, dans des conditions qu’il juge irrégulières. Il vient de saisir la justice administrative pour contester son licenciement et obtenir le « rappel » d’heures supplémentaires non réglées (pour 322 600 euros).


Plus embarrassant pour l'institution : Christophe P. estime avoir été contraint d’exécuter, sous les ordres de Richard Mallié, moult tâches qui débordaient de son contrat avec l’Assemblée et relevaient de la seule vie privée du député, sans le moindre rapport avec ses fonctions de questeur. L’ex-majordome a ainsi engagé une procédure supplémentaire devant le conseil des prud’hommes pour faire reconnaître l’existence d’un contrat de travail bis, en quelque sorte implicite, entre lui et la personne de Richard Mallié. À ce titre, il réclame 276 000 euros de salaires à l’ancien député (battu en juin dernier), ainsi
qu'une indemnité pour « dissimulation d’emploi salarié ».



À l’audience prévue en juin, Christophe P. pourra s’appuyer sur ses archives, méticuleusement conservées, dont les agendas de l’ancien questeur, professionnels et privés. S’il rechigne à en faire étalage, il en a dévoilé une partie à Mediapart. Conclusion : de 2007 à 2012, Richard Mallié semble bien avoir abusé des moyens mis à sa disposition par le Palais-Bourbon, notamment son maître d’hôtel, pour mener grand train. Cet épisode prouve – s’il en était encore besoin – l’indigence des contrôles internes au sein du Parlement français (voir nos enquêtes ici ou là).


Il faut dire qu’entre 1995 et juin 2012, Christophe P. a servi dans l’un des lieux les plus secrets du Palais-Bourbon : l’hôtel particulier des questeurs, ces trois députés désignés par leurs pairs pour tenir l’Assemblée (deux de la majorité, un de l’opposition), sortes de « super-trésoriers » qui possèdent à la fois les clefs du pouvoir financier (540 millions d’euros de dépenses annuelles à signer) et administratif (tout le personnel de la maison à gérer). Plusieurs fois
par semaine, ils sont contraints de dormir à pied d’œuvre.



Le Palais-Bourbon leur réserve donc trois appartements de fonction, divisés en deux zones : d’un côté, une aile privée (avec chambres, salle à manger, etc.) ; de l’autre, des salons cossus que le questeur met à disposition de son groupe politique et de clubs de réflexion, quasi quotidiennement, pour des agapes et séminaires. Pour gérer l’appartement (sur les plans matériel et comptable), chacun bénéficie d’un « chauffeur-maître d’hôtel » personnel.


Au fil de sa carrière, Christophe P. a ainsi partagé la vie d’élus de gauche comme de droite, de Jean-Pierre Kucheida (PS) à Claude Gaillard (UDF), en passant par Patrick Braouezec (PCF). En situation précaire durant dix-sept ans, le majordome a signé six contrats successifs, en vertu d’une pratique étonnante de la part de la maison : chaque élection législative interrompait son contrat, et supposait qu’il se fasse réembaucher.


En juin 2007, Christophe P. a finalement été affecté au service exclusif de l’UMP Richard Mallié (Bouches-du-Rhône), un membre de la Droite populaire, installé au « 4G » (4e étage gauche). Sa rémunération : 3 700 euros brut par mois (plus l’équivalent d’un mois et demi de salaire en indemnités).

Dans l'aile privée du « 4G », sa mission était circonscrite, a priori : réveiller monsieur, concocter ses menus, le servir, changer les linges, etc. Côté salons « publics », il fallait jongler davantage, superviser les repas organisés par les députés (petits-déjeuners, déjeuners, cocktails et dîners), gérer les traiteurs et les commandes de fleurs, planifier les « déménageurs » (chargés d’installer tables et micros), prévoir l’embauche d’« extras » (plongeurs, cuisiniers, chefs de rang), surveiller le protocole, ou réaliser les inventaires (tableaux, argenterie, vaisselle). Et même s’assurer que les horlogers passaient bien, chaque lundi, remonter les sept ou huit pendules.


Passé par les meilleurs établissements parisiens (Maxim’s, Le Ritz ou L’Élysée Lenôtre), Christophe P. a fait le job, avec une certaine fierté. S’il a tout noté, photocopié, archivé, c’est non par machiavélisme, mais pour éviter qu’un invité se voie servir le même menu à douze mois d’intervalle.

Aujourd’hui, ces classeurs trahissent les excès de Richard Mallié. Si l’élu n’a commis aucun délit flagrant, il a visiblement dérapé et franchi la ligne jaune, par petites touches, oubliant qu’il servait l’État, et non l’inverse.

Début 2010, par exemple, le député a envoyé son chauffeur à 700 km de Paris, dans sa circonscription, livrer des meubles à plusieurs de ses proches. Le Palais-Bourbon avait à l’époque décidé de brader son « mobilier devenu inutile ou obsolète » : 363 meubles proposés aux députés à prix imbattables. En tant que questeur, Richard Mallié avait la priorité : il a donc préempté un canapé en cuir, une bibliothèque, etc., pour quelques dizaines d’euros à
chaque fois. À bord d’un utilitaire loué pour l’occasion, Christophe P. a dû charger les meubles à Aubervilliers (dans un hangar de l’Assemblée), les descendre dans les Bouches-du-Rhône pour les distribuer à diverses adresses, avant de remonter à Paris en pleine nuit.

Interrogé par Mediapart, Richard Mallié ne conteste pas : « Son contrat avec l’Assemblée stipulait qu’il était “à mon service”. En l'occurrence, c'est lui qui s'est proposé. » Mais quel rapport entre ce déménagement et les fonctions d’un questeur ? « Quand une personne est à votre service, elle est à votre service ! » balaye l’ancien député.


Comme chauffeur, Christophe P. conduisait non seulement le questeur à ses rendez-vous professionnels, mais certains soirs au spectacle, au théâtre des Deux ânes comme aux avant-premières de cinéma ; il patientait parfois sur place, pour le ramener à 23 heures ou minuit.
De même, il pouvait emmener monsieur dîner dans de grands restaurants, à l'invitation d'un lobbyiste ou d'une agence de relations publiques – chez Goumard fin 2011 par exemple, pour un repas de fruits de mer prodigué par Publicis consultants, intitulé « Idées reçues » et consacré à « l’industrie tabacole » (« l’occasion d’évoquer directement et sans tabous les nombreux sujets qui font l’actualité du secteur »).
Il se souvient même avoir glissé un cuissot de gibier dans le coffre après un déjeuner-chasse au Château de Dampierre en 2009, offert par un ancien parlementaire devenu banquier chez Lazard (Jean-Pierre Thomas, qui précise à Mediapart : « Je vous rassure, Lazard ne gère aucun actif pour l’Assemblée nationale ! »).

Mais fallait-il que Christophe P. serve de chauffeur à des proches du député ? Y compris certains jours où l’élu demeurait dans les Bouches-du-Rhône ? Était-il normal que le maître d'hôtel prenne sur son temps de travail pour aller chercher, très régulièrement, tel intime à la gare, tel proche à l’aéroport, ou occasionnellement tel autre à l’hôtel ?


À chaque exemple qu’on lui soumet pour vérification, Richard Mallié nous fait la même réponse : « S’il le dit, c’est qu’il doit avoir raison. » Et de répéter : « Son contrat stipulait qu’il était à mon service, il était donc à mon service. Je n’ai jamais abusé, j’ai la conscience tranquille. Ma famille n’est pas venue souvent. Si ma femme est passée deux fois en cinq ans, c’est le bout du monde ! » Mais les autres proches ?


Par ailleurs, il est sans doute acceptable que Richard Mallié ait réquisitionné Christophe P. pour faire les magasins, les Galeries Lafayette par exemple, quand il s’agissait d’acquérir costumes et cravates (habit quasiment imposé par la fonction). Il est déjà plus surprenant que le questeur ait pris l’habitude d’envoyer son maître d'hôtel, en solo, rechercher certains achats (pressing, ourlets, etc.).
Chaque sortie « shopping » privait en effet la questure des services de Christophe P., y compris les jours de rush où l'agent devait superviser des réceptions dans les salons, enregistrer des livraisons, etc.



Certaines courses paraissent franchement abusives. Comment comprendre que le député, amateur de voitures de collection, ait un jour prié son chauffeur de foncer en banlieue récupérer une pièce d’occasion dénichée sur internet ? L’Assemblée nationale payait-elle Christophe P. pour qu’il accompagne un proche de Richard Mallié faire du lèche-vitrine, à l'occasion, pendant que celui-ci travaillait au Palais-Bourbon ? Dans ses classeurs, le maître d'hôtel a toutes les dates, toutes les heures, tous les noms.

De même qu'il a conservé la trace de tous les dîners offerts par Richard Mallié au « 4G », à des amis, des patrons, des collègues parlementaires, etc., avec son indemnité spéciale de questeur (environ 5 000 euros par mois). A priori rien d'anormal. Mais Christophe P. raconte, preuve à l'appui, que le questeur l’a déjà mobilisé pour recevoir des proches en son absence, dans la partie privée de l’appartement, par exemple en décembre 2011.


Au passage, le maître d'hôtel rappelle qu'au-delà d'un certain nombre d'invités, il lui fallait recruter des « extras » (cuisinier, plongeur, etc.), aux frais de l’Assemblée. Là encore, tout est couché sur papier.

Pire : il est arrivé fin 2011 que le questeur UMP, grand amateur de cigares, prête l’appartement à Ludovic Emanuely, un professionnel de « l'influence offensive » et des « mises en relations informelles », spécialisé dans l'organisation de dîners-dégustations, avec cigares « habanos » et « vieux rhums Clément ». Autour de la table, ce soir-là : Richard Mallié et quelque 45 personnes. Si le lobbyiste a bien remboursé le traiteur auprès de Christophe (28 euros par convive), il a refacturé 125 euros à certains participants, empochant semble-t-il un bénéfice au passage – Ludovic Emanuely n'a pas répondu à nos questions. Pour l'occasion, Christophe avait dû faire appel à trois maîtres d'hôtel supplémentaires, un cuisinier et un plongeur, tous payés par l'Assemblée.


D’une manière générale, il semble que Richard Mallié ait fait montre, pendant son mandat, d’une vigilance relative face aux pratiques de lobbying. En mars 2008, par exemple, son club de réflexion parlementaire sur les transports (baptisé Avenir Transports) s’est fait trimballer à Berlin par l’entreprise Vinci (alors que le Parlement entamait les discussions sur le projet de loi Grenelle II). D’après nos informations, le député s’est par ailleurs fait inviter par Coca Cola au Stade de France en mars 2010, pour un match de rugby France-Angleterre, avec deux amis. En prime : dîners offerts avant le coup d’envoi, puis cocktail d’après-match, en présence d’un ancien international de rugby pour égayer la partie. « L’invitation n’était pas liée à des enjeux législatifs ou réglementaires », nous rassure Benoist Berton, directeur des affaires publiques de Coca Cola entreprises.


Si Christophe P. choisit aujourd’hui de lever une partie du voile sur les pratiques de « son » ancien questeur, c’est « pour briser l’omerta qui pèse sur le fonctionnement de l’Assemblée, tous partis confondus », explique-t-il. « Quelquespersonnalités clés sont toutes-puissantes, sans contre-pouvoir en face
d'elles, personne à qui rendre des comptes. Heureusement que tout ce qui se passe au Palais-Bourbon ne se sait pas à l’extérieur, sinon ça entacherait gravement l’image des politiques. »
Soucieux d’éviter les généralisations hâtives, l’ancien maître d’hôtel ajoute : « Beaucoup de députés font du bon travail. »



Son audience devant les prud’hommes, face à Richard Mallié, est prévue pour juin prochain. L'ancien député y sera défendu par l'avocat de l'Assemblée, qui devrait plaider l'absence de lien contractuel direct entre les deux hommes, et dire que la justice administrative est seule compétente pour traiter du litige. « Son unique employeur, c’était l’Assemblée nationale ! » ressasse Richard Mallié.


Devant la justice administrative, justement, l'ancien maître d'hôtel tentera de faire annuler son licenciement, à ses yeux entaché d’illégalité (faute d’entretien préalable par exemple). Son avocat essayera surtout de démontrer que l'Assemblée n'a pas respecté la législation sur le temps de travail et réclamera le rattrapage de 322 600 euros d'heures supplémentaires (sur quatre ans). Dans son mémoire, il s'appuie sur le décret de 2000 qui fixe à 10 heures maximum
la durée de travail quotidien dans la fonction publique d’État, et à 48 heures le plafond hebdomadaire. Or d’après les relevés conservés par Christophe, il lui est souvent arrivé de cumuler plus de 70 ou 80 heures en une semaine – le majordome pouvait souffler durant les week-ends et les vacances parlementaires. Selon son avocat, il aurait ainsi travaillé 75 heures par semaine, en moyenne.



Sollicités par Mediapart à de multiples reprises, les services et l'avocat de l’Assemblée ont refusé de nous répondre, de même qu'un représentant CGT du personnel. « Il n’y a jamais d’heures supplémentaires pour les collaborateurs de la questure, nous explique simplement Bernard Roman, le nouveau questeur socialiste. Ici, les agents s'adaptent à l’organisation particulière du travail parlementaire, avec ses jours forts (les mardis et mercredis - ndlr),
ses semaines fortes, et d’autres beaucoup plus calmes pendant les vacances des députés. Un rattrapage s'effectue sous forme de primes ou
d’indemnités. »
Questionné sur l'attitude particulière de Richard Mallié, Bernard Roman préfère ne pas commenter.

.


Les intertitres ont été supprimés ainsi que les photos de personnes. Pour avoir l'intégralité de la publication de l'article de Mathilde Mathieu, ainsi que les commentaires, cf. infra la Source.

Source
Mediapart 23 janvier 2013
ici
par Mathilde Mathieu


t .


Dernière édition par touïteur le Jeu 24 Jan 2013 - 19:10, édité 1 fois
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néthou
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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 19:10

sous X a écrit:
Il est anormal que certains CE puissent se comporter en petit roitelet en leur royaume ou que carriériste ils puissent laisser derrière eux un EPLE à bout financièrement et dont les crédits auront servis à promouvoir leur carrière ou a acheter la paix sociale le temps de leur passage puis partir triomphant d'une promotion.
Heureusement que cette mentalité est étrangère à nos politiques.
J'espère (et je suppose) que pour notre collègue doublement anonyme, sa conclusion était du second degré bien compris, faute de quoi...

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"Quand je dis quelque chose et que mes adversaires politiques applaudissent, je sens que j'ai dit une bêtise". Karl Liebknecht

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sacan
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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 19:56

RETU a écrit:
sacan a écrit:
Obtempérer à des ordres imbéciles est une ineptie.
Et une obligation.

Alors cela m'attriste vraiment...
Pour ma part, je pense que l'attitude de ce CE confine au harcèlement moral et à l'abus de pouvoir.
Peut-être certains participants trouveront ma réflexion exagérée mais que dirait-on si le supérieur hiérarchique ordonnait des faveurs d'ordre sexuel ? Dirait-on qu'il faut obéir ?
Ordonner une tâche qui ne figure pas dans la fiche de poste de l'agent et qui pourrait être considérée comme dégradante - au sens de non conforme au grade - et non la tâche en soi, est pour moi du harcèlement moral.
Accepter voire cautionner cela, c'est prendre le risque, à l'instar de ce qui a pu être constaté dans d'autres secteurs, de fragiliser des agents parmi les moins résistants.
Je pense que les gestionnaires pâtissent de leur isolement dans les établissements ; oserait-on agir de même avec un prof par exemple : immédiatement les syndicats et les medias monteraient au créneau et dans ce cas avec raison.
D'un point de vue plus général, je pense qu'une bonne estime de soi doit permettre de poser des limites devant un chef qui dépasse les limites :respectueusement mais fermement.
Dans le cas contraire, ce serait à désespérer de souhaiter un minimum d'intelligence dans les relations professionnelles...Se laisser faire, c'est ouvrir la porte à d'autres comportements délétères.
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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 20:37

Je ne me lève pas particulièrement le matin pour faire la plonge en cuisine (je ne l'ai d'ailleurs jamais faite au sein du réfectoire) ni pour laver ou ranger les classes et bureaux ; mais, si je comprends à titre professionnel et statutaire que de telles assistances puissent être révélatrices de dysfonctionnements graves au sein de l'institution et/ou de la structure ; je suis à titre personnel très ennuyé que les élèves soient pris en otages ou se retrouvent victimes des errements du système.
Enfin ; le CE qui me demanderait - par écrit bien sur ...- de tels travaux aurait à trouver des arguments solides puisque je ne suis pas formé à ça et que le le temps passé à exercer ce travail pour lequel il me requiert ne me permettrait plus de faire certaines taches qui relèvent de ma fonction (plus de gestion du chauffage, pas de commande pour al cantine, plus de vente de tickets-repas, fin des encaissements, plus de voyages scolaires ni de sorties car pas d'engagement ni de commande ...)

En bref, je le fais car je veux pas que les gamins en pâtissent ; pas parce qu'on me l'aura demandé !!!
au plaisir !!
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MessageSujet: Re: la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???   la gestionnaire doit-elle faire la plonge ??? - Page 4 Icon_minitime1Jeu 24 Jan 2013 - 22:42

sacan a écrit:
Peut-être certains participants trouveront ma réflexion exagérée mais que dirait-on si le supérieur hiérarchique ordonnait des faveurs d'ordre sexuel ? Dirait-on qu'il faut obéir ?
Non, on dirait assurément qu'il faut désobéir car il s'agirait d'un délit (article 222-33 du code pénal). De ce point de vue, la jurisprudence est très claire : dès qu'il y a délit, le caractère « de nature à compromettre gravement un intérêt public » est constitué. À ma connaissance, c'est même le seul cas (crimes et délits) où il est tellement évident aux yeux du juge que l'on peut refuser les yeux fermés d'obéir à un ordre en étant sûr de ne pas pouvoir être sanctionné (ou en étant sûr de gagner un recours si on est quand même sanctionné).

Ce fil de discussion me semble très désordonné car tous les participants ne sont pas sur les mêmes registres de discussion. On y mélange allègrement le droit, la morale, le management. Les clones ont raison, tout a été dit en ces quatre pages d'un fil bien dense.

En droit - car je rappelle que la question d'origine était essentiellement juridique : « Merci de me dire mes recours » – la réponse a été donnée par Sainte-Barbe dans les 10 min qui ont suivi la question. Après, qu'on soit d'accord ou non avec le droit, peu importe. Le reste est question de rapport de force et de discussion avec le chef : soit on arrive à le convaincre de tous les inconvénients qui accompagnent une décision aussi mauvaise en termes de management et d'utilisation des compétences, et donc à le faire revenir sur son ordre idiot et contre-productif ; soit on n'y arrive pas, et alors la loi commande qu'on obéisse tout en actionnant en parallèle les voies de droit permettant de contester (ou les autres voies citées, telles que retour aux 1607 heures strictes avec emploi du temps qui va bien...).

Ceux qui voudraient désobéir purement et simplement doivent juste savoir que, pour inepte que soit l'ordre donné à un gestionnaire d'aller faire la vaisselle, en cas de désobéissance ils ne sont pas à l'abri d'un méchant retour de bâton sur le fondement du principe d'obéissance hiérarchique s'ils ont le malheur d'être tombés sur un chef con jusqu'au bout des ongles et qui n'a pas peur du ridicule. Il faut bien mesurer les risques. Et pour cela, il faut bien distinguer ce qui relève de la loi – qu'il faut connaître et qu'a rappelée Sainte-Barbe dès le départ – et ce qui relève de l’appréciation personnelle.

Sur ce,

Verrouillé.
Motif : tout a été dit en ces quatre pages d'un fil bien dense. Inutile de continuer à tourner en rond. D'autant qu'un consensus semble se dégager sur le fond.

_________________
Hippos

Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple. (Jacques Prévert)
Les règles de modération sur le forum.
C'est le propre et la richesse d'un forum que de partager les vécus et conseils qui peuvent parfois diverger, il ne faut pas s'emballer pour cela. Participez dans le respect de l'autre, dépersonnalisez et dépassionnez vos interventions, vous aurez alors à apporter aux autres. ©Alomero
.
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la gestionnaire doit-elle faire la plonge ???
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