Le fse décide de vendre des viennoiserie et autres trucs confectionnés dans la cuisine de restauration dans un atelier cuisine. Ils vont vendre cela aux élèves. En tant que gestionnaire est-ce que ma responsabilité est engagée si un élève fait une allergie alimentaire ou une intoxication alimentaire . Dois-je m'opposer à ce genre de vente ?? Si vous avez des références règlementaires ça me facilitera la tâche d'arrêter cette mascarade...

 

Cela me paraît extravagant. Le FSE n'a pas à récupérer le produit de la vente d'objets confectionnés avec l'argent des familles ayant transité par le budget de l'établissement. Cet argument devrait permettre de faire cesser cette plaisanterie sans s'attarder plus avant sur les risques d'intoxication.

Tiens, d'ailleurs, lire ce fil sur le sujet.
Puis apprendre à utiliser la fonction RECHERCHER.
Me remercier.

Tu as pris de bonnes résolutions pour la nouvelle année, Nabolito. C'est bien. Tous mes encouragements.

ben oui, je n'ai pas la cervelle ETRIQUEE 119 points.

Autre argument : le PMS  "Plan de Maitrise Sanitaire" de la la restauration scolaire : en principe entrent en cuisine uniquement les cuisiniers. Les autres mettent les surchaussures, les blouses à usage unique et tout le tintouin.  Ou alors il faut aussi un PMS pour cette activité : qui fait quoi, comment, qui est responsable de quoi ... lavage des mains, respect des procédures d'hygiène ... etc
Quand j'étais au collège, (il y a trèèèès longtemps), pour les cours de travaux manuels qui ne s'appelaient pas encore "education manuelle et technique" et encore moins technologie, nous avions une salle équipée de cuisinières et tout ce qu'il faut. Dans ce cadre là, un atelier cuisine devait être possible. Dans une cuisine professionnelle ... moins sûr. Qu'en dit ton chef de cuisine ?

L'argument est qu'il s'agit ni plus ni moins que d'un détournement de l'argent qui devrait revenir directement à l'établissement. Au mieux c'est de la gestion de fait caractérisée.

Le collègue n'a jamais dit que les denrées étaient achetées sur le budget de l'EPLE.

Si l'utilisation de l'atelier est prévu dans le cadre de la convention EPLE/Association, si les viennoiseries en question ne sont pas confectionnées dans le cadre des activités scolaires, rien ne s'y oppose. La responsabilité sera partagée entre le président de l'association et le chef établissement en cas d'intoxication alimentaire.

Mouais, t'as peut-être raison... mais ça fait rien, je suis vénére et j'ai envie de mordre les gens !!!

on ne dit pas vénére, on dit veineux !!!!
ceci dit, à supposer que Newton ait raison, je ne risquerai pas un nouveau panneau de basket.....

volcan a écrit:

suis vénére et j'ai envie de mordre les gens !!!

faites gaffe les gars! N@n@rd enrage!

heureusement qu'il ne peut plus "canarder" le forum

Mad Max a écrit:

on ne dit pas vénére, on dit veineux !!!! .....

vénère /ve.nɛʁ/ masculin et féminin identiques

1. (Verlan) (Familier) Énervé, en colère.
   
   
   
   • Je comprends que tu sois vénère.
     

Dupond a écrit:

heureusement qu'il ne peut plus "canarder" le forum

pas si sûr.....

Mad Max a écrit:

on ne dit pas vénére, on dit veineux !!!!
ceci dit, à supposer que Newton ait raison, je ne risquerai pas un nouveau panneau de basket.....

Supposons aussi que la Terre tourne autour du Soleil ou que 2+2=4...

Bonjour, le FSE va vendre des chocolats par le biais des élèves du collège pour Noël.
Le FSE dépose des enveloppes avec de l'argent et des bons de commande dans le bureau du gestionnaire dans des boîtes en carton posés sur une table; et les professeurs viennent au fur et à mesure alimenter ces boîtes dès qu'ils réceptionnent les paiements .
- je pense que l'argent n'a pas à être mis dans le coffre.
- je pense que le gestionnaire n'a pas à s'occuper de cette vente et n'est nullement responsable en cas de problème....
Merci de me dire ce que vous en pensez ?
(secrétaire adjointe et gestionnaire nouveaux)

Pourquoi le FSE ne s'achète-t-il pas son propre coffre ?

Tu te dépêches de ramener ces boites dans le bureau du CPE, lequel se débrouille !
Le principe de base quand on est gestionnaire : ON NE S'OCCUPE PAS DU FSE !!!

Le principe du gestionnaire est que ou il s'occupe de tout ou il s'occupe de rien. En l'occurrence la vente de chocolat il ne s'en occupe pas.

Du reste à y réfléchir, le gestionnaire donc le bahut appliquent des textes rigoureux en matière d'équilibre alimentaire, c'est moyen qu'une association vienne en profiter pour vendre des cochoncetés.


Pourquoi pas un camion-snack géré par le FSE devant le bahut ?

gest pas tionnaire a écrit:

Bonjour, le FSE va vendre des chocolats par le biais des élèves du collège pour Noël.
Le FSE dépose des enveloppes avec de l'argent et des bons de commande dans le bureau du gestionnaire dans des boîtes en carton posés sur une table; et les professeurs viennent au fur et à mesure alimenter ces boîtes dès qu'ils réceptionnent les paiements .
- je pense que l'argent n'a pas à être mis dans le coffre.
- je pense que le gestionnaire n'a pas à s'occuper de cette vente et n'est nullement responsable en cas de problème....
Merci de me dire ce que vous en pensez ?
(secrétaire adjointe et gestionnaire nouveaux)

Je refuserai catégoriquement que l'intendance et ses locaux soient de prés ou de loin associés à cette opération qui ne relève en aucune façon d'un EPLE.
Un auditeur des Finances qui trouverait lors d'une inspection cet argent dans le coffre aurait une attaque et le comptable les oreilles qui sifflent.
Un gestionnaire qui en cette qualité manipulerait cet argent commettrait une faute.

Si le CE autorise les élèves à vendre des chocolats au bénéfice d'une association privée il engage sa responsabilité et je lui conseillerai d'être très attentif aux modalités et notamment au fait qu'il ne puisse y avoir de confusion sur le fait que c'est une opération FSE et non EPLE. Mais responsabilité et chef d'établissement ne vont pas toujours de paire.

Merci à tous ceux qu m'ont répondu...en relisant mes questions, je me demande si j'ai bien formulé le sujet...
Le FSE donne aux élèves une brochure concernant les chocolats et le bon de commande.
L'élève (si commande il y a) revient avec le bon de commande et l'argent correspondant (l'élève peut commander pour sa famille, ses voisins, le facteur...)
En tout cas vos réponses me conviennent et me confortent dans mon jugement...
C'est vous qui méritez des chocolats pour votre dévouement !

Les élèves par le biais du FSE tient une petite cafétéria avec vente café et petits gâteaux. J'ai toujours refusé de m'y associer de près ou de loin et j'ai expliqué pourquoi la caisse du FSE ne devait pas être dans mon coffre mais dans un autre endroit.

Les mentalités ont évolué dans le bon sens dans ce domaine depuis 25 ans. On ne m'embête plus jamais avec ces histoires de FSE aujourd'hui, mais j'ai connu une époque où le CE voulait que je sois "commissaire aux comptes" dudit FSE.

RETU a écrit:

Du reste à y réfléchir, le gestionnaire donc le bahut appliquent des textes rigoureux en matière d'équilibre alimentaire, c'est moyen qu'une association vienne en profiter pour vendre des cochoncetés.

Faudrait peut-être pas exagérer: l'équilibre alimentaire n'interdit pas, de temps en temps, de manger un petit pain ou du chocolat (ou les deux en même temps).
C'est sûr que si une association vend des carottes râpées et des brocolis, elle ne se fera pas beaucoup d'argent

C'est pourtant bien la Loi du 9 août 2004 qui a interdit en 2005 la présence de distributeurs de boissons et produits alimentaires dans les EPLE, ceci pour lutter contre l'obésité infantile. Alors on peut se faire plaisir mais cela reste de la sphère privée pour ce genre d'aliments. De plus, on pourrait considérer qu'un tel fonctionnement est un détournement délibéré de cette loi, une sorte de gestion de fait d'une chose interdite.

Alomero a écrit:

C'est pourtant bien la Loi du 9 août 2004 qui a interdit en 2005 la présence de distributeurs de boissons et produits alimentaires dans les EPLE, ceci pour lutter contre l'obésité infantile. Alors on peut se faire plaisir mais cela reste de la sphère privée pour ce genre d'aliments. De plus, on pourrait considérer qu'un tel fonctionnement est un détournement délibéré de cette loi, une sorte de gestion de fait d'une chose interdite.

La loi dont tu parles est une imbécillité grotesque. Cela aurait du être la loi qui interdisait la pub pour les cochonneries industrielles sucrées (boissons et autres) qui sont à l'origine d'une catastrophe sanitaire dans la bonne humeur, mais nos représentants (on a ceux qu'on mérite) ont préféré écouter les bons conseils des lobbies, et, parce qu'ils étaient là et se sont dit qu'ils devraient faire semblant d'avoir voté quelque chose, ont dit que le problème c'est pas ce que les enfants mangent ou boivent, mais le fait que ce soit une machine qui le leur vende.

Donc il est interdit d'utiliser un distributeur automatique dans un EPLE, mais d'homme à homme, aucun problème pour distribuer aux petits nenfants suralimentés de bonnes confiseries au fructose-saindoux trans hydrogéné plein de bons colorants et de délicieux conservateurs pour ne pas pourrir dans son cercueil.

L'article 30 de la loi dispose que "Les distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires payants et accessibles aux élèves sont interdits dans les établissements scolaires à compter du 1er septembre 2005."
Donc, il est tout à fait permis de vendre des boissons et des denrées alimentaires directement aux élèves, de les distribuer gratuitement et même de les vendre aux enseignants. Par ailleurs, les mêmes saloperies sont disponibles pour plus cher, à la boulangerie du coin (moins de 50 mètres aller-retour, sans compter le kebab et la pizzeria de l'autre côté de la rue) et dans la vingtaine de commerces située à moins de 200 mètres du lycée. Sans compter que je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas faire de concurrence au premier concurrent du service de restauration scolaire de l'établissement...

L'intendant zonard a écrit:

Donc il est interdit d'utiliser un distributeur automatique dans un EPLE, mais d'homme à homme, aucun problème pour distribuer aux petits nenfants suralimentés de bonnes confiseries au fructose-saindoux trans hydrogéné plein de bons colorants et de délicieux conservateurs pour ne pas pourrir dans son cercueil.

C'est ta façon de voir les choses. Moi je crois qu'il existe un truc nommé l'esprit de la loi que n'importe quel CE ou GM sains d'esprits pourraient utiliser pour interdire ce genre de pratiques douteuses, tant d'un point de vue nutritionnel que sanitaire et accessoirement financier. Le principe de spécialité d'un EPLE lui interdit ce genre de ventes et je considère que le laisser faire par les FSE ou toute autre association est une forme de gestion de fait, qui plus est d'une chose interdite comme je l'ai déjà dit. Que les élèves se tapent un kébab à 10h00 à la récré ou autant de croissants qu'ils veulent pour déjeuner, je m'en fiche si cela se fait à l'extérieur. J'en pense ce que je veux à titre personnel mais je m'en fiche en tant que GM. Mais qu'on laisse se faire se genre de choses dans les établissements ne me convient pas d'un point de vue professionnel.

Alomero a écrit:

Que les élèves se tapent un kébab à 10h00 à la récré ou autant de croissants qu'ils veulent pour déjeuner, je m'en fiche si cela se fait à l'extérieur. J'en pense ce que je veux à titre personnel mais je m'en fiche en tant que GM. Mais qu'on laisse se faire se genre de choses dans les établissements ne me convient pas d'un point de vue professionnel.

Problème de riche : dans la Zone, la principale préoccupation de tout membre un minimum sensé de la communauté éducative, c'est de retenir les mômes dans l'établissement, où ils sont en sécurité, et de supprimer toute envie d'aller voir dehors. Si cela soit passer par laisser vendre des pains au chocolat par le FSE, tout chef d'établissement ayant un minimum le sens du devoir envers les mômes non seulement laissera faire, mais sera même demandeur. L'esprit de la loi, comme je l'écrivais, c'est que ceux qui l'ont faite ne méritent pas énormément de considération, alors on applique ce qui est écrit, et pour le reste on fait ce qu'on estime le meilleur.

D'accord pour ce mobile et je te sais sincère. Mais ici à 98% et, quoique tu en dises, chez toi à 60%, le motif principal sera moins noble et il s'agira de trouver par tous les moyens de l'argent pour satisfaire des lubies de profs qui veulent s'affranchir des règles de comptabilité publique. J'en veux pour preuve le fait que le collègue parle d'une vente de chocolats faite par les collégiens au profit du FSE, comme si le but était justement de les faire sortir du collège comme de bons petits VRP qui ramènent après le fruit de leur vente. Tu avoueras que l'on peut faire mieux pour les élèves en termes de sécurité.