cafétéria dans un lycée

Ce ne sont pas des directives, c'est la loi.

Quel texte ? Parce que moi je ne connais que celui sur les distributeurs.

effectivement je ne connais pas les textes  qui interdisent la vente de sodas par exemple. Dup, si tu as le texte ou le lien ça serait bien de l'indiquer. Par contre, c'est inadmissible qu'une direction lycéenne ne suive pas les directives juste parce que des produits se vendent mieux que d'autres (oui il s’avère plus facile de vendre à l'élève un coca qu'un jus d'orange). Du coup certains lycéens peuvent se dire que ce n'est pas la peine d'obéir au règlement intérieur du lycée si même l’administration n'obéit pas à son ministère.

bonjour,
aux dernières nouvelles j'ai reçu une lettre de l'éducation national et de la région qui stipulent que l'établissement scolaire et la fse doivent suivre les directives sur l'hygiène alimentaire.La direction du lycée m'a répondu que ce n'est pas une loi donc ils n'ont pas à la suivre. Ils ont cependant demandé à la cafétéria de supprimer la mayonnaise et les plats chauds : à l'heure actuelle rien n'a été fait (et cela dure maintenant depuis 2 ans). les lycéens peuvent donc , à l'intérieur de l'enceinte, acheter du coca, du nutella, des chips ,des paninis kebab etc... sans que l’administration s'en soucis... après demandez aux élèves de respecter la réglementation du lycée si celui-ci n'est pas capable de suivre les instructions de son Ministère. cet établissement par en . Même la fcpe que j'ai eu au téléphone m'explique que la vente de soda a quelque chose de bénéfique (prétexte que la fse donc les lycéens gèrent eux mêmes la cafét... alors que c'est le cpe qui fait la comptabilité et une personne payée par l'établissement travaille derrière le "comptoir" pour vendre). Et dire que la priorité nationale et l'éducation, bref votre avis m’intéresse..

Mon avis, à moi qui me suis battu pour tenter de créer une cafet', dans mon établissement, et me suis heurté à l'opposition d'une minorité de profs prêts à toutes les bassesses pour interdire que ce projet voie le jour : jamais je n'ai songé à un truc aussi aberrant que ce qui est décrit par notre visiteur Tomado. J'ai beau avoir un entraînement endurci au mépris général des règles par les supposés adultes à qui l'on confie nos enfants, à ce stade ça me troue.

tomado a écrit:

La direction du lycée m'a répondu que ce n'est pas une loi donc ils n'ont pas à la suivre.

Obtenir cette réponse par écrit et/ou faire constater et savoir que cela perdure.

j'ai la réponse écrite devant moi (du 16/10/13) : "La préfecture nous a d'ailleurs précisé que le PNNS (plan national nutrition santé) n'avait pas de caractère obligatoire mais était recommandé...la cafétéria ne constitue pour ces jeunes qu'une alternative,un complément, ne nuisant pas à leur santé". Donc vendre des sodas , chips, beignet au chocolat ne nuit pas à la santé de l'élève. Pire il est dit dans une autre lettre du 7 fevrier 2014 : "la politique actuelle étant davantage vers un renforcement de cette activité". Il ne peuvent pas vendre des frites pas à cause des règles d’hygiènes mais pour le coût d'une hotte: incroyable. 
En questionnant le CPE, il m'a dit que la responsabilité était à la FSE. La FSE me répondant que c'est le CPE, la personne employée par le lycée mais travaillant pour l'association et l'administration qui décident. 
Je l'ai fait constaté par la Région et par le Ministère qui ont de suite écrit au lycée pour qu'il cesse cette vente mais, à l'heure actuelle, la cafétéria n'a pas changé une seule seconde sa politique de vente de certains produits. Mépris total...

Pas mieux que l'IZ: ça me troue...

j'oubliais. Le lycée m'a affirmé de sensibiliser les élèves aux règles nutritionnelles (tout en vendant des paninis kébab.... ), j'ai cru à une énorme blague et ben non.

Je n'en suis pas un, et je m'en veux un peu de causer du tort à des collègues, mais le contact avec un avocat spécialisé en droit public ne serait pas une mauvaise cause. En se basant sur le principe général du droit de la liberté du commerce et de l'industrie, on peut formuler un argumentaire contre ce qui est manifestement de la concurrence déloyale, et, ma foi, cela peut se défendre devant le juge administratif...

Au-delà du principe général, c'est le montage financier du bousin qui me paraît peu réglo...

eh bien j'ai demandé à un avocat. Celui-ci a demandé une réunion ou des explications sur ses agissements  (en lettre recommandée) : la réponse a été la même. Ce n'est pas une obligation de se soumettre aux directives...
L'avocat pense que c'est un peu le pot de fer contre le pot de terre et que le juge est plus sensible à des jeunes élèves qu'à un commerce. 
cela demande du temps et de l'argent tout en préservant sa santé "psychologique" face à un mur.

Faire appel au médiateur académique ?

Alo a écrit:

Faire appel au médiateur académique ?

Encore mieux peut-être : courrier à la ministre et au recteur, avec copie à l'établissement. Vu le principe général "P.D.V.S.P.D.V." ("Pas De Vagues, Surtout Pas de Vagues"), ça peut marcher...

Gentil Intendant a écrit:

Je n'en suis pas un, et je m'en veux un peu de causer du tort à des collègues, mais le contact avec un avocat spécialisé en droit public ne serait pas une mauvaise cause.

Vaste débat mêlant valeurs et déontologie.

En toute honnêteté, je pense que nous sommes allés au bout de ce que nous pouvons sincèrement conseiller à un forumeur qui s'est cependant inscrit pour n'évoquer que ce seul problème personnel et commercial, ceci tout en n'ayant qu'un seul son de cloche depuis bientôt deux ans. Avec ces derniers conseils, Tomado a encore de quoi chercher à faire valoir son bon droit. Mais ce forum n'a pas pour objet de régler sur le fond des problèmes individuels et à caractère commercial et/ou juridique.

Aussi Tomado, je vous souhaite bonne chance dans vos démarches ultérieures et je ferme ce fil qui s'épuise en ce qui concerne l'intérêt général

Verrouillé.