FITZ a écrit:

merci de mettre l'accent sur mon ignorance...
non mais je sais que les bonbons c'est pas vraiment le soucis. C'était juste pour avoir une connaissance plus large sur le sujet.
dis donc..... t'es chatouilleux ou bien ?

Nan, mais j'aime pas quand les gens stressent pour rien, et visiblement ton chef et toi vous vous étiez fait un film du style Virus Cannibale...

L'intendant zonard a écrit:

Nan, mais j'aime pas quand les gens stressent pour rien

Pourquoi, ça te stresse ?

à l'intendant zonard.
J'ai suivi vos conseils et j'ai demandé rendez vous avec le chef d'établissement plusieurs fois. 4 mois se sont écoulés et toujours aucune réponse pour un simple dialogue.
De plus, suite à une journée porte ouverte, j'ai pu constater que le "snack" proposait sodas, chips, panini nutella, barres chocolatés etc... alors que contrairement à l'établissement scolaire je propose aussi jus de fruit et salade . j'en ai parlé au cpe qui m'a signifié que les élèves ne s’intéresse qu'à ce genre de nourriture alimentaire et que c'est donc eux qui choisissent , en toute liberté, ce qu'ils vont vendre. je lui ai demandé pourquoi il n'y a pas d'atelier (type echec, couture,lecture etc...), même réponse : l’élève s’intéresse plus qu'à son téléphone portable donc rien n'est organisé dans ce sens. je vous cite que ces 2 exemples...
une association peut vendre occasionnellement (6 fois par an) des produits sinon cela devient habituelle et elle est donc régie au même régime fiscale qu'une entreprise si la règle des 4P n'est pas adopté et que la dgccrf note une concurrence dite "déloyale", l'association peut être privée de ses crédits.
voilà , j'attend , à ce jour, une discussion constructive avec le proviseur qui daigne mes demandes.
dommage qu'un dialogue ne puisse pas se faire. Demain si je vend mon commerce et qu'un kebab ou autre s'installe à ma place....

Mmhhh, c'est ennuyeux. Le temps passe, vous devez en avoir marre, mais à ce stade il faudrait tenter une médiation via la mairie. Il y a trois représentants de la commune au conseil d'administration du lycée, si vous mettez la main sur l'un des trois conseillers municipaux concernés, ça semble une bonne approche.

Globalement, si le lycée n'a pas un minimum d'égards envers vous, il faudra hausser le ton...

j'ai effectivement rendez vous avec un adjoint du maire cette semaine mais sans chef d'établissement, dommage. l'adjoint a d'ailleurs demandé une médiation avec le proviseur (un courrier fin janvier avec copie à l'appuie et téléphone mi-mai) sans réponse de sa part . En espérant que l'établissement ou bien l'association réponde à cette réunion pour déboucher sur du positif... sinon je serai obligé de suivre la voie de la dccgrf qui m'indique une procédure civile : je trouve cela dommageable. aucun dialogue possible mais pourquoi, je me le demande. pour info, il y a qu'un seul représentant de la mairie dans le c.a du lycée . le lycée n'a pas plus d'égard envers moi qu'envers une institution. j'ai eu la démarche d'envoyer un courrier il y a 2 mois à la région pour entamer une médiation :pas de réponse. j'essaie tant bien que mal d' établir des règles de respect aux étudiants (bonjour-merci-au revoir pour ne citer que le principal) mais force est de constater que certaines institutions ne suivent pas ces règles.

tomado a écrit:

...
une association peut vendre occasionnellement (6 fois par an) des produits sinon cela devient habituelle et elle est donc régie au même régime fiscale qu'une entreprise si la règle des 4P n'est pas adopté et que la dgccrf note une concurrence dite "déloyale", l'association peut être privée de ses crédits.
...

Je crois me souvenir qu'il vous avait été expliqué plus haut dans ce fil que la vente occasionnelle concernait les associations n'ayant pas indiqué ce type d'activité dans leurs statuts. Rien ne vous dit que leurs statuts ne prévoient pas la vente de viennoiseries. De même que rien ne vous dit que les éventuels bénéfices ne sont pas soumis à l'impôt (ou plus probablement réinvestis dans des achats au profit des élèves). En gros, vous ne savez pas si ce qu'ils font n'est pas parfaitement réglementaire.

Par ailleurs, qu'est-ce qui vous permet de penser que l'association ne respecte pas ses obligations? Ils ne s'adresse pas à des tiers mais à des élèves qui peuvent parfaitement être adhérent sans contribution financière en ayant juste besoin d'être scolarisés dans l'établissement. Sauf si ils acceptent des clients venant de l'extérieur, cela ne peut pas leur être reproché.

Vous n'avez pas tort de trouver l'attitude des personnels de l'établissement que vous avez contactés limite mais ce n'est pas pour autant que vous avez raison dans ce que vous exposez et je suis loin d'être sûr que votre vision des choses serait susceptible de l'emporter auprès d'un juge.

je n'ai jamais dit que l'association ne respectait pas la réglementation. je dis juste que lorsque je fais la demande d'une réunion pour éclaircir la situation (demande des statuts par exemple) je n'ai pas de réponse. de plus lorsque j'ai discuté avec le cpe , il n'a pas fait mention de paiement d’impôts ni de tva.: juste d’électricité.
si aucune personne peut me renseigner , dites moi comment je fais?
je veux juste instaurer un dialogue. si l'établissement et l'association est dans son droit, je n'irai pas m'opposer à ce droit. j'estime toutefois que la région doit être au courant que les subventions versés servent à financer une cafétéria sans appliquer les directives du ministère de la santé et de l'éducation nationale.
je conçois parfaitement qu'elle puisse vendre des produits de façon habituelle donc suivre :
statut de l'association, si oui elle ne pourra bénéficier de subventions publiques que dans des conditions très restrictives (régle des 4p) et l'ensemble des recettes sera soumises aux impôts commerciaux (impôt sur société, tva et contribution economique territoriale). De plus, d'après la ddpp, la direction générale de la santé a émis des recommandations nutritionnels dans le cadre d'un programme qui constitue une priorité de santé publique. il ne s'agit pas de dire aux élèves de ne pas consommer de produits "trop riches" mais ce n'est certainement pas au lycée d'en favoriser la consommation. les chefs d'établissements estiment peut être que la santé des élèves ne les concernent pas?
je ne me permet pas de penser que l'association respecte tout ce que j'ai cité. mais alors qu'on m'accorde un entretien...
de plus , suite à "ce silence", c'est la dccgrf qui m'a indiqué la possibilité d'une procédure civile.
J'ai ma vision , vous avez la votre...

je pourrais avoir une copie par courriel des statuts de votre entreprise?
Je voudrais bien avoir aussi copie des derniers versements URSSAF Assedic et impôts...

vouspouvez vous même voir les bilans des 3 dernières années car toute entreprise est obligé de le divulguer au public ainsi qu'aux banques et entreprises . il suffit d'aller à :
http://www.societe.com/ aller sur la société et consulter gratuitement les 3 derniers bilans (voir les bilans gratuits flèche verte). cela vous montrerales bilans simplifiés avec le montant des impots tva etc...

C'est un peu comme une association dont les statuts sont publics et dont les comptes sont validés chaque année alors? Il suffit de les chercher au bon endroit.

je me répète , je ne m'oppose pas à l'association ni au foyer bien au contraire, j'estime que les lycéens ont le droit d'avoir un endroit bien à eux. je veux juste un dialogue constructif qui puisse déboucher sur des idées tel que : vente de jus de fruit ou de fruit, vente de salade,vente de produits bio au lieu de vendre des chips ou du cola. sur ce genre de produit, je n'ai aucune opposition...

les bilans truqués on connait...
je dis pas ça pour toi, c'est juste pour polémiquer ...

je vois mal mon comptable truquer des comptes.... et j’espère bien que c'était juste pour polémiquer, on dit tant de choses sur les corses mais je dis pas ça pour toi... mais c'est juste pour polémiquer.
cela fait 9 ans que je suis installé , j'ai une licence 3 qui me permet de vendre de la bière, une raison pour me diversifier et augmenter mon chiffre d'affaire : non.
j'ai ma conscience tranquille sur ce point aussi , je n'irai jamais vendre de l'alcool près d'un lycée même si certains élèves le déplore.

Bozinchu a écrit:

les bilans truqués on connait...
je dis pas ça pour toi, c'est juste pour polémiquer ...

Bon, attention quand même, mes copains, Tomado va vraiment nous prendre pour une bande de brutes. Déjà que le proviseur du lycée de son quartier est un malappris...

J'apprécie les propos de Tomado ; et j'estime qu'un FSE qui vend n'importe quelles cochonnerie uniquement pour faire du fric ne respecte ni l'esprit de la réglementation concernant la santé des lycéens, ni les textes contre la concurrence déloyale.

Je pense aussi que cette personne est parfaitement respectable et son interrogation tout à fait légitime. Je pense également que le bahut en question ne brille ni par son sens du dialogue ni par ses choix en matière d'offre de grignotage aux élèves.

Malheureusement, pour une fois, je crois qu'ils ont une position de force et qu'ils peuvent légalement la tenir. C'est dommage que ça soit face à quelqu'un qui ne leur a rien fait et qui patît de leurs méthodes.

LMDV/LG a écrit:

Malheureusement, pour une fois, je crois qu'ils ont une position de force et qu'ils peuvent légalement la tenir.

Je ne partage pas cet avis.

merci de votre compréhension. pour moi c'est un détournement de la loi sur les distributeurs et manque de conscience sur les directives du ministère de la santé. Demain, les élèves des établissements scolaires déserteront la cantine au profit de la cafétéria... je ne sais pas du coup si l'établissement ou l'association soit en position de force. , il faudrait qu'il démontre en quoi c'est éducatif de vendre du cola ou des barres chocolatés pour organiser un carnaval?
et je ne parle même pas de la législation d'une association.

je vous donne des nouvelles En  10 mois  et un rendez vous avec le chef d'établissement j'ai eu juste en guise d'explication une lettre que j'ai dû chercher personnellement dans l'établissement scolaire. la cafétéria du lycée vend, à ce jour, encore des sodas, barres chocolatés, paninis nutella, panini kebab, chips tout en admettant qu'ils respectent les directives du ministère de la santé et le ministère de l'éducation nationale. même pas capable de proposer des jus de fruits ou une salade composée.... que je me permets de proposer à des tarifs très attractifs : au moins, moi j'ai la conscience tranquille....

Et moi de mon côté, la cafet sans coca-sans mars a succombé aux coups de boutoir du soviet de la salle des profs. Dans le fond, hein, c'est pas mon problème. Les cailleras continueront à faire la loi dans ce qu'on appelle la maison des lycéens, et à vendre tranquillement leur shit aux gamins qui sortiront chercher des croissants dans la cité d'en-face. Si c'est ça le projet éducatif de mon lycée, faut que je m'y adapte. Une bonne taf et ça détend.  

Selon certains lycéens , pas besoin de sortir de l'établissement pour acheter du shit...

Je dirais même plus : Selon certains lycéens , pas besoin de sortir de l'établissement pour vendre du shit...

oui aussi. le cpe m'a dit  : "vous savez les élèves ne s’intéressent qu'à leur téléphone portable et à fumer donc il n'y a pas d'atelier. on leur donne les clefs du foyer et de la cafétéria et c'est à eux de gérer à leur souhait : on leur donne une responsabilité". une manière de voir la jeunesse dans les yeux de l'éducation national pour peut être "acheter" la paix sociale?

Si vous voulez prouver que la Société et l'Education nationale ont démissionné pour une partie importante de leur responsabilité dans l'éducation non scolaire des élèves, on le savait déjà.

je suis un peu crédule, je ne le savait pas. j'étais plus dans cette optique : Au delà de la stricte application des lois et des directives, l'esprit doit être respecté. Il ne s'agit pas de dire aux élèves qu'ils ne doivent jamais manger de produits trop riches ou boire des sodas, mais ce n'est certainement pas aux établissements scolaires d'en favoriser la consommation.
 le chef d'établissement m'a répondu lorsque je lui est posé la question : bientôt la vente de frites? sa réponse: non il faut investir du matériel. j'avais esperer qu'elle me sorte les règles élémentaires de diététique nous l'interdit.

Dupond a écrit:

Je dirais même plus : Selon certains lycéens , pas besoin de sortir de l'établissement pour vendre du shit...

j'énergie protestement : je ne suis pas l'auteur de ce post. La preuve? L'absence de fautes d'orthographes et la majuscule au début de la phrase...

Source
ici

Une bonne coopération avec les képis locaux, s'il y a consensus avec l'ensemble des personnels, ce qui n'est pas gagné automatiquement en salle des profs, permet sinon de régler le problème, du moins de le déplacer hors du lycée et même des abords immédiats.

St .

tomado a écrit:

Selon certains lycéens , pas besoin de sortir de l'établissement pour acheter du shit...

Ici, on a imposé l'utilisation du joint électronique.

Calqué sur le modèle de la cigarette électronique, celui-ci permet de respecter les non-fumeurs bien sûr.   

Statis a écrit:

tomado a écrit:

Selon certains lycéens , pas besoin de sortir de l'établissement pour acheter du shit...

Ici, on a imposé l'utilisation du joint électronique.Source ici
Intéressant, mais c'est inapplicable à l'établissement d'Agathe, par exemple...

Mais ça existe, et c'est même notre prochain problème.

Sinon et pour revenir un peu plus dans le sujet, c'est vrai que quand on est gestionnaire, c'est un peu comme vivre dans une cave : tout à l'heure je blaguais avec un collègue au sujet des pains au chocolat, et il ne voyait pas du tout à quoi je faisais référence !

Pour en revenir à la question. J'ai reçu une lettre du Ministère de l'Education Nationale et une de la Région qui demandent que les directives soient appliquées en matière élémentaire de diététique et de s'y conformer. la "mdl" vend quotidiennement : sodas (coca, sprite etc...), chips, panini Nutella, beignet chocolat, panini kebab, etc...
réponse du chef d'établissement : "c'est une directive pas une obligation donc ils peuvent vendre ce genre de produit" .Ils  peuvent donc  faire concurrence aux établissement extérieurs  et déroger à l'application des règles. 
Je le redis un lycée n'a pas à favoriser la vente au sein mêm ede l'établissement ces  produits. 
Si un élève a la possibilité d'acheter un soda dans un établissement c'est plus une incitation qu'une éducation.

Ce ne sont pas des directives, c'est la loi.