plainte pour harcèlement moral

Un enseignant a déposé une plainte pour harcèlement moral contre le chef d'établissement. Une partie des personnels de l'établissement a adressé une lettre de "soutien" à leur collègue (la lettre a été envoyée au recteur, à la gendarmerie). L'enquête conclut à la non-infraction.

Mon chef veut déposer plainte pour dénonciation calomnieuse. Mais contre qui ? l'enseignant seul ou encore les signataires de la pétition qui l'accusent de se livrer à un acharnement contre leur collègue ?

J'oserais dire contre le prof qui accuse et qui porte plainte...

Pareil

Et en complément le CE demande la protection juridique

Rappelons la règle, pour qu'il y ait dénonciation calomnieuse il faut remplir deux conditions cumulatives :
- la dénonciation de faits à une autorité pouvant entraîner une sanction (supérieur hiérarchique, autorité judiciaire) ;
- le fait que le dénonciateur sait que les faits qu'il dénonce sont erronés.
Une dénonciation de bonne foi même totalement fausse n'est pas un délit.
A la place du chef il pourrait être judicieux de se barrer : il peut avoir la tête d'un enseignant (métaphoriquement parlant), mais de plusieurs certainement pas. Et s'ils sont à ce point remontés contre lui, je ne vois pas comment il pourra redresser la situation.

C'est peut être ce qu'il a prévu.
Se tirer et faire tout péter.
RAMBO devait être son mentor.

quelques précisions :

l'enseignant a été déplacé par le rectorat. Cependant, la lettre de soutien contient des accusations démenties par des témoignages d'autres personnels...

 

Il ne faut surtout pas que le principal perde de vue les éléments rappelés par Le Forgeron concernant la définition de la dénonciation calomnieuse.

Il peut peut-être agir plutôt sur le terrain de la diffamation.