Mise en place de brouilleur pour téléphones portables

Pour arrêter de perturber les cours et cesser la confiscation des portables et leur gestion, nous envisageons d'installer des brouilleurs d'onde GSM dans le lycée.

Avant la mise en application d'une telle mesure, je souhaiterais savoir si des collègues se sont aventurés dans cette voie.

Outre un vote du conseil d'administration, quels seraient les obstacles à l'application de cette mesure ?

Merci d'avance

Les obstacles ?

C'est interdit :

http://www.gestionnaire03.fr/teleph10.jpg

Personnellement, j'en vois un de taille: les personnes (profs, CPE, vie scolaire, intendance et direction) utiliseront le téléphone du lycée pour appeler les portables (à des fins privées, certes, mais surtout professionnelles) donc peut-être une augmentation conséquente de la ligne téléphone. Pour l'instant, les gens ont des forfaits sur leur portable qui leur permet de ne plus passer par celle de l'établissement.
Etre certain avant de mettre un brouilleur que les logements de fonction ne seront pas touchés par la puissance des ondes... ni l'alarme incendie reliée à un portable.
Enfin, en cas de problème, quand je suis à l'extérieur, j'aime bien pouvoir joindre mon EPLE ( lignes saturées par les nombreux appels sur la ligne fixe).
Est-ce qu'on peut à l'exemple d'internet brouiller ponctuellement les lignes portables?
Une confiscation systématique (lycée) des portables fonctionne ici.


bon, ben, entre-temps, on t'a répondu encore plus simplement.
ouf, c'est interdit, tant mieux!!

Merci beaucoup, comme ça pas d'embrouille !

ondes a écrit:

Merci beaucoup, comme ça pas d'embrouille !

c'est un lapsus

C'est interdit !!!

50 minutes après le Boss...
Et on ira dire qu'en Corse on est un peu plus lents que les autres

N@n@rd a écrit:

Les obstacles ?

C'est interdit :

http://www.gestionnaire03.fr/teleph10.jpg

Non, mais on parle de véritable obstacle à la chose. N@n@rd, tu sais bien que les lois s'arrêtent à la porte des établissements scolaires, enfin !

Voir aussi : http://intendancezone.net/spip.php?breve81

Et il faut aussi que j'étudie le brouilleur d'émissions de tévé débiles (pléonasme) pour que les élèves aient le temps de faire leurs devoirs et de dormir, aussi.

[quote="L'intendant zonard"]

N@n@rd a écrit:

Les obstacles ?



Et il faut aussi que j'étudie le brouilleur d'émissions de tévé débiles (pléonasme) pour que les élèves aient le temps de faire leurs devoirs et de dormir, aussi.

Si la "gestion" des portables confisqués pose problème, que penser des fraudes aux examens et aux concours qui vont crescendo.
Quand le législateur prendra-t-il les mesures nécessaires ?

ceci dit la confiscation elle-même est sujette à caution.. c'est plus un outil de retour au calme (quoique) qu'une procédure légale.

Sibylline a écrit:

Si la "gestion" des portables confisqués pose problème, que penser des fraudes aux examens et aux concours qui vont crescendo.
Quand le législateur prendra-t-il les mesures nécessaires ?

Pardon, mais est il besoin du législateur (donc de "pondre" une loi, votée à l'assemblée et au sénat, avec décret d'application, arrété, circulaire et tout et tout) quand il suffit d'appliquer ce qui existe ?

Je ne doute pas que les responsables des examens et concours disposent de toute latitude pour organiser les épreuves de la manière la plus efficace et qui permette d'éviter le plus possible la fraude. Une des solutions est de n'autoriser sur les tables que le matériel d'examen. On peut aussi vérifier que les portables sont éteints ou prévoir un nombre d'enveloppes suffisant pour que les éxaminés y déposent l'objet : enveloppe scellée, signée, classée, avec présentation d'un justificatif d'identité à la dépose et à la reprise : cela doit être possible à mettre en place, non ?

Je ne sais pas si les fraudes vont crescendo. Pour moi, elles ont toujours existé. J'en ai vu. Je n'en ai jamais profité. Mais j'ai eu la faiblesse de me laisser convaincre au moins une fois. Peut être remarque on plus des moyens technologiquement sophistiqués comme l'utilisation de portables et autres que la simple feuille de papier brouillon qui passe d'une table à l'autre pour dépanner la copine bloquée depuis près d'une heure sur le sujet de droit fiscal : trois surveillants pour un amphi, deux qui discutent entre eux, le troisième derrière un poteau qui lui cache une bonne partie de la salle. (... et une copine bonne poire, ingrédient indispensable. Je crois que j'ai rarement eu aussi peur, mais comme à l'époque cela fonctionnait par semestres et non par UV, je lui ai sans doute évité de planter son année : une fois remise sur les rails, elle a eu la moyenne)

Surveiller une épreuve en respectant toutes les règles et en éliminant tout risque est très difficile. L'année où j'ai passé les concours, j'avais un collègue qui en plus de passer les épreuves, "s'amusait" à tester les surveillants en demandant systématiquement à sortir avant une heure d'épreuve, ou en même temps que quelqu'un d'autre : en général, il obtenait satisfaction, et avait donc aussi la satisfaction de nous dire : "j'ai trouvé une cause d'annulation du concours" (on s'amuse comme on peut).

Morticia a écrit:

Pardon, mais est il besoin du législateur (donc de "pondre" une loi, votée à l'assemblée et au sénat, avec décret d'application, arrété, circulaire et tout et tout) quand il suffit d'appliquer ce qui existe ?

Je ne doute pas que les responsables des examens et concours disposent de toute latitude pour organiser les épreuves de la manière la plus efficace et qui permette d'éviter le plus possible la fraude.

J'espère bien que tu as raison : c'est à peu de choses près ce qui était au BO ce mois-ci.

Peut-être que l'intervention à laquelle j'ai répondu était de la provoc et que je suis tombée dans le panneau, mais cet appel au "législateur" tout puissant dès qu'il y a quelque chose qui semble aller un peu de travers en ce bas monde a tendance à m'agacer. Alors qu'il suffit parfois de se prendre par la main.