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| Decentralisation et avenir | |
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Auteur | Message |
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coffeeman ******
Nombre de messages : 4926 Date d'inscription : 18/05/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 12:43 | |
| Sur le sujet des attachés qui basculeraient en CT, il y a la question, à mon avis, importante de la formation initiale qui se déroule en IRA. Il ne faut pas oublier que la plupart des gestionnaires sont passés par les IRA, et cela a un coût très important pour l'Etat, et qui continue à l'être.
Cet aspect ne doit pas être occulté, et il aura son importance dans la discussion.
Je ne pense pas que l'Etat lachera comme ça des cadres intermédiaires qu'il aura "formé". Il peut toujours arrêter mais je ne pense que ce soit une bonne logique de gestion. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 12:55 | |
| Mon propos va porter sur les AASU.
Si à terme la fonction de gestionnaire/SG disparait. Que faire de nous. Chaque année les IRA produisent 250 AASU qui vont exercer en EPLE. A partir de là, que faire de ces cadres qui ont été formés au frais de la princesse.
Qu'un technocrate puisse envisager le transfert de ces personnels aux collectivités peut être envisageable. Mais dès qu'on regarde la note, tout penche pour le contraire.
Lors de la première décentralisation, rien n'a été transféré. Les collectivités ont mis une bonne vingtaine d'année à constituer un vivier de fonctionnaires et de cadres. Alors que la territoriale et l'Etat vont voir partir à la retraite dans les 10 ans qui viennent jusqu'à 50 % de leur cadre dirigeant, l'Etat transférerait la bagatelle de 10 000 cadres ?
Si la fonction de gestionnaire disparait, nous serons redéployé dans les autres ministères. La logique est un fonctionnement à budget et effectif constant hormis départ en retraite à renouveler à minima.
Ensuite regardons les recrutements de personnel de catégorie C. Rien. Hormis de l'interne ou de la loi Sapin, rien.
Un vieux prisme de science administrative veux que l'Etat à terme possède 50 % de A, 25 % de B, 25 % C.
Quand on regarde la formation des attachés à l'IRA, on trouve la bureautique, la rédaction de courrier administratif, etc. Autant de tâches de secrétariat. A ceci vous rajoutez des enseignements sur les marchés publics, le LOLF, la gestion financière, vous obtenez une personne qui sait à peu près tout, sans tout connaître d'une gestion.
Dès lors je penche plus vers une vrai place de gestionnaire au sein des EPLE. Pas celui qui fait des comptes en T, ceux là seront aux Trésor. Mais des secrétaires au sens originel du terme. Qui en évolution de carrières auront la possibilité de passer chef.
L'adjoint sur des fonctions administratives, je n'y croit pas, mais alors pas du tout. D'une part, il n'y a pas d'adjoint dans tous les établissements alors que des gestionnaires oui. D'autre part, une grande partie des ces personnels ne sont pas intéressé par les questions administratives et financières.
Quant à la gestion matérielle : ma collectivité, sauf révolution, est ancrée pour longtemps dans une délégation à l'EPLE. De ce coté là, le seul changement viendra des règles du jeu qui devront être respectées. Je vois bien venir des demandes plus fréquentes d'informations et de document. Un peu comme le travail des préfectures dans les années 80 avec les collectivités. (Rigolo ça, une collectivité qui fera du contrôle de légalité d'un établissement de l'Etat). Et là c'est plutôt le profi du gestionnaire que la collectivité espérera avoir en face. |
| | | coffeeman ******
Nombre de messages : 4926 Age : 53 Localisation : Derrière les barreaux... Date d'inscription : 18/05/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 13:08 | |
| Je te rejoins sur ton analyse cher Jean-Mic puiqu'on est d'accord sur le positionnement des IRA.
Tu abordes à raison l'arrivée des nombreux départs en retraite qui vont émaillées les années à venir.
Je crois que la fonction publique travail intensément sur ce dossier, avec comme objetif "LOLF" de ne pas compenser les départs.
Pour moi, tout tourne autour de ce dossier: Comment réorganiser pour ne pas arriver à un départ en retraite compensé par un recrutement. | |
| | | coffeeman ******
Nombre de messages : 4926 Age : 53 Localisation : Derrière les barreaux... Date d'inscription : 18/05/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 13:12 | |
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| | | Jaxom **
Nombre de messages : 834 Age : 57 Localisation : PERN Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 13:15 | |
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| | | Pompon **
Nombre de messages : 483 Age : 56 Date d'inscription : 02/05/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 13:51 | |
| Les réjouissances sont proches de celles l'ex-AASU interne à l'écrit, en plus costaud : une note de synthèse de 4h, un résumé de 3h, et une dissertation (4h) de droit public et/ou droit communautaire (ou bien economie/finances; on se retrouve à l'oral avec l'option non choisie à l'écrit; si on est admissible...).
Pour plus d'infos: brochure "attaché territorial"
Dernière édition par le Lun 18 Déc 2006 - 13:57, édité 1 fois | |
| | | Pompon **
Nombre de messages : 483 Age : 56 Date d'inscription : 02/05/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 13:59 | |
| Le CNED propose une formation à 240.00 €. Avec dissert' de droit (ou d'économie). | |
| | | Orwell Invité
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 14:27 | |
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Allez, pour se détendre, un peu de roman d’anticipation.
Un EPLE, mai 2010, 9 heures du matin, le chef d’établissement vient d’arriver ; il va dans le bureau d’un de ses collaborateurs.
- Bonjour monsieur le Secrétaire Général, belle journée aujourd’hui. Tout va bien ?
- Non monsieur le Proviseur, je suis au travail depuis l’arrivée des TOS à 6 heures trente et j’ai dû aller à l’internat à 3 heures du matin pour un problème de surveillance. C’était mieux avant quand les CPE étaient logés.
- Oui, mais ils ont un statut à 32 heures eux en tant que personnel d’éducation. Mais la CT vous loge, vous n’allez pas vous plaindre en plus ?
- Ben si un peu. Mon logement est vétuste ; de plus étant logé je perds toutes les primes pour heures supplémentaires. Je fais des gardes de nuit, de week-ends et de vacances.
- Allons, allons, vous êtes toujours de mauvais humeur, faites un effort pour être souriant comme moi ou mon adjoint. Tiens à propos, il n’est pas là ?
- Euh non, depuis que le personnel de direction a obtenu le crédit temps, vous savez bien qu’il est en vacances aux Baléares tout ce mois.
- C’est vrai, j’oubliais. J’espère qu’il aura meilleur temps que moi ; quelle idée aussi de partir trois semaines en Finlande en avril !
- Vous croyez monsieur le Proviseur que les administratifs y auront droit un jour à ces récupérations ?
- Ah, vous voyez que vous pouvez être drôle quand vous voulez ! Mais assez rit, parlons travail. Je vais au repas offert par la Région ce soir. Je saluerai de votre part vos anciens collègues.
- A propos, monsieur, vous leur direz que je n’ai pas eu le temps de finir l’enquête sur la localisation des extincteurs ni celle sur la consommation des petits bio durant les trois derniers mois.
- Comment monsieur le Secrétaire Général ! Mais vous êtes un incapable ; vous voulez me faire mal voir de mes amis du conseil régional !! Il faut travailler un peu que diantre sinon vous allez voir votre évaluation.
- Excusez moi, monsieur le Proviseur, mais je fais déjà soixante heures par semaine et je viens même travailler avec un e grippe alors que je devrais être au lit.
- Sornettes, le médecin ne vous a pas donné d’antibiotiques, c’est donc que vous n’êtes pas malade (phrase sponsorisée par la CRAM) ! Vous êtes un fainéant monsieur !
- Je me permets de vous rappeler que lorsqu’il y a eu fusion entre les services d’intendance et administratif, le Rectorat en a profité pour supprimer un poste ; que les 50 % de madame Cofeeman ne sont pas pris en compte et que l’absence pour cure de désintoxication de monsieur Jy n’est pas remplacée.
- Je veux pas le savoir monsieur mon secrétaire, vous vous débrouillez comme vous voulez mais vous faites le travail, ce n’est pas mon problème. Je vous rappelle d’ailleurs que j’attends pour ce soir sur mon bureau la liste des HS pour les profs, le détail des stages en entreprises du dernier trimestre et l’enquête sur les matériels pédagogiques. Vous penserez aussi au mandatement des CAE, CAV et CNE. Ah, il me faut aussi pour demain la liste de tous les élèves ayant quitté l’établissement depuis deux ans et qui sont sans emploi ainsi que l’inventaire des manuels scolaires à remplacer.
- Oui, mais le documentaliste est en stage et…
- Vous êtes sourd, débrouillez-vous ! Vous êtes Secrétaire Général ou pas ? Mon petit vieux, vous avez voulu avoir le titre, faut assumer maintenant. Bon, il va être dix heures, il faut que j’aille au repas du MEDEF. Je serai de retour vers 16 heures. A oui, comme ce soir je suis à la Région, vous ferez l’astreinte de nuit. J’y pense, vous ferez aussi ce week-end, j’ai un séminaire sur « Comment faire faire son travail par les autres et en retirer les bénéfices ». Ne faites donc pas la tête monsieur mon Secrétaire Général, vous savez, je vous considère comme mon adjoint !
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| | | NiKO *
Nombre de messages : 171 Localisation : au fonds d'un puit sans fonds Date d'inscription : 04/04/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 16:05 | |
| - Patou a écrit:
- Pompon a écrit:
- Mais je ne suis ni AASU ni AENES, mais simple SASU...
moi aussi Que va t il se passer pour les SASU GM ? Vont ils etre traités de la même maniere que les Attachés ? | |
| | | SASU Invité
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 16:19 | |
| Le titre de secrétaire général dans un collège de 200 ou 300 élèves n'aurait aucun sens. |
| | | Patou *******
Nombre de messages : 6166 Age : 118 Localisation : Ailleurs qu'ici Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 16:49 | |
| - NiKO a écrit:
Que va t il se passer pour les SASU GM ? Vont ils etre traités de la même maniere que les Attachés ? c'est à mon avis une grosse inconnue, et qui dépendra des CT. car si le travail est identique, certaines CT seront peut-être plus attentives "au grade" et d'autres au "métier" d'ou encore des différences et en premier lieu pécuniaires (pourquoi payer plus(AASU) si on a la même qualité (SASU) et là SASU GM à (surement) un profil plus interessant aux yeux des CT, mais que dire du SASU NG qui dans les grosses structures à les même tâches que son collègue GM mais sans les "avantages" de la fonction - SASU a écrit:
Le titre de secrétaire général dans un collège de 200 ou 300 élèves n'aurait aucun sens.
effectivement, si ce n'est d'harmoniser les appellations | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 17:20 | |
| - SASU a écrit:
- Le titre de secrétaire général dans un collège de 200 ou 300 élèves n'aurait aucun sens.
C'est ce que me disait le SG de l'IRA à propos de son titre. Le problème vient de la susceptibilité humaine de ne pas vouloir être assimilée à une personne ouvrant et fermant le courrier. D'où le terme général. Dans les mairies il y a eu un intense lobbying pour passer de secrétaire de mairie à directeur général des services. Chez eux ça ne pose pas de problème d'être DGS dans une commune comme Marseille ou dans une ville de 3 000 habitants. Ce n'est pas au terme qu'il faut s'arrêter mais au contenu. |
| | | Nicolas Modérateur
Nombre de messages : 5573 Date d'inscription : 03/04/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 17:48 | |
| Je ne suis pas un intendant blanchi sous le harnais mais j'ai plus de 15 années de bons et loyaux services dans différentes administrations et j'ose dire que le métier de gestionnaire est loin d'être le plus inintéressant pour différentes raisons : 1. Nous sommes relativement libres de nos choix quand aux méthodes à utiliser pour atteindre les objectifs qui nous sont fixés ... le fait de ne pas avoir une hiérarchie pesante qui remet systématiquement tout en question, ça fait du bien (lorsque je vois nos collègues des ia ou des rectorats, sincérement, je ne les envie pas une seconde) 2. C'est un des rares postes où j'ai la sensation d'apprendre beaucoup de choses et où la prise directe avec le concret donne du sens à mon action quotidienne (en gros je me sens utile) 3. La profession de gestionnaire est celle où j'ai trouvé le plus de solidarité et d'entraide entre collègues Il est vrai par ailleurs, qu'il existe un réel manque de reconnaissance, que les obligations qui pèsent sur les épaules du gestionnaire sont bien supérieures aux moyens disponibles, que le nombre d'heures hebdomadaires est anormalement élevé et que la paye pas forcément au rdv ... sur tout ces points et probablement d'autres, il faut se battre, c'est sur, mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain et pour ma part je ne changerais pas de métier ... Alors gestionnaire un métier difficile certes, qui mérite d'être mieux reconnu aussi mais ... qui présente aussi plein d'aspects positifs qui eux aussi méritent d'être mis en valeur (enfin, c'est mon avis et je le partage ) ... Signé un gestionnaire heureux de l'être ... non, non, je n'ai fait usage de substances euphorisantes _________________ Les ressources pour Op@le, c'est ICI Les sites de Volcan et l'IZ - Articles AJI - openacademie Vademecum - FAQ DAF A3 A Marseille, les Brefs, REPROFI Espac'EPLE Les procédures de Toulouse - Tribu Grenoble
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| | | barbule Modérateur
Nombre de messages : 10065 Date d'inscription : 05/04/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 18:32 | |
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| | | Jaxom **
Nombre de messages : 834 Age : 57 Localisation : PERN Date d'inscription : 23/11/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 19:46 | |
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| | | anabiose *
Nombre de messages : 367 Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 20:03 | |
| Vaste sujet...Presque une heure de lecture et de re-lecture car j'avais tout raté... La décentralisation + la lolf sont à mes yeux un renforcement centralisateur déguisé. Les EPLE passeront dans un temps plus ou moins court sous la tutelle des CT qui appliqueront quelle que soit la couleur politique la même loi jacobine (ex de la lolf votée par tous les partis républicains). Par conséquent, et dans l'absolu, le rôle du CE "devrait" s'en trouver diminué, celui des gestionnaires transformé. Reste à ces derniers (à nous) à négocier un changement de conditions matérielles, plus que de titre ( à moins que l'un n'entraîne l'autre). Il reste donc à savoir le point de vue réel des syndicats concernés, CE et gestionnaires, et malheureusement, nous connaissont leur poids respectif... C'est une toute petite contribution, très partisane certes, mais je ne me fais aucune illusion sur notre devenir. | |
| | | C'est_pas_compliqué **
Nombre de messages : 504 Date d'inscription : 29/10/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 20:37 | |
| - anabiose a écrit:
- Vaste sujet...Presque une heure de lecture et de re-lecture car j'avais tout raté...
La décentralisation + la lolf sont à mes yeux un renforcement centralisateur déguisé. Les EPLE passeront dans un temps plus ou moins court sous la tutelle des CT qui appliqueront quelle que soit la couleur politique la même loi jacobine (ex de la lolf votée par tous les partis républicains). La LOLF n'est pas jacobine même si c'est le parlement qui en est l'instigateur . La LOLF, est seulement vertueuse dans son principe : elle a été voulue pour que le parlement ait, à la fois, une vision plus exacte de l'emploi des ressources et ensuite une idée de l'efficacité des choix faits au travers des futures lois de finances. Ceci quelque soit la couleur du gouvernement et de sa majorité . Deux choses que l'exécutif se gardait bien de faciliter, avec la complicité plus ou moins conscience des administrations . Vertueuse donc dans son principe . Dans son application ce sera une autre affaire si on ne la suit pas de près . Dérangeante sûrement . Détournée de son but initial par les ministres qui prendront des décisions salopes en son nom, très souvent, au démarrage du moins . Mais jacobine, non je ne crois pas. CpC . | |
| | | Fondateur Admin fondateur
Nombre de messages : 17489 Date d'inscription : 26/03/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 21:34 | |
| - coffeeman a écrit:
- Sur le sujet des attachés qui basculeraient en CT, il y a la question, à mon avis, importante de la formation initiale qui se déroule en IRA. Il ne faut pas oublier que la plupart des gestionnaires sont passés par les IRA, et cela a un coût très important pour l'Etat, et qui continue à l'être.
Cet aspect ne doit pas être occulté, et il aura son importance dans la discussion. Je ne pense pas que l'Etat lachera comme ça des cadres intermédiaires qu'il aura "formé". Il peut toujours arrêter mais je ne pense que ce soit une bonne logique de gestion. Je ne suis pas passé par les IRA, mais si j'en crois mes discussions et ce forum, on ne peut pas dire que les IRA "forment" des gestionnaires ; ils forment des cadres administratifs polyvalents. Les gestionnaires se forment tous seuls... s'ils survivent. _________________ Celui qui poursuit un rêve n'en désire pas, au fond, la réalisation : il veut seulement pouvoir continuer à rêver. .
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| | | Fondateur Admin fondateur
Nombre de messages : 17489 Date d'inscription : 26/03/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 21:46 | |
| - C'est_pas_compliqué a écrit:
... "Du moins c'est la présentation qui en sera faite" Parmi mes propos, trop longs je le concède, cette phrase est essentielle. Je ne partage pas nécessairement cette présentation. Mais c'est celle qui sera faite quand il s'agira de crier "au loup". Pour réveiller les profs . Très sensibles aux passerelles qui pourraient exister, existent ou existeraient entre MEDEF et autres affreux et l'Education Nationale. Lisez les propos des profs qui se reconnaissent dans Attac-FSU. Leurs propos se tiennent même si je n'en partage pas la totalité . L'éduc. nat. a une allure de pachiderme ? Elle est en marche dans une direction marchande qui les inquiète d'autant que cela se fait avec l'assentiment du ministre actuel . Qui, il convient de le rappeller, qu'on l'approuve ou le regrette, a été élu pour cela ... CpC Je pense au contraire que la dualité d'un gestionnaire-ordonnateur, dépendant de la CT, ayant en charge l'aspect matériel de l'établissement ; et d'un proviseur ou principal dépendant du ministère de l'EN, responsables pédagogiques, est un bon compromis de nature à eviter ces eccueils. Sans gestionnaire, les établissements seront gérés de loin, sans concertation, sans efficacité avec la privatisation à outrance et le souci de la rentabilité. Prenons l'exemple du collège du Loiret dont la gestion serait concédé au privé pour dix ans : voilà le vrai danger pour l'Education. _________________ Celui qui poursuit un rêve n'en désire pas, au fond, la réalisation : il veut seulement pouvoir continuer à rêver. .
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Lun 18 Déc 2006 - 22:30 | |
| Merci à ISIDORE pour ce document vidéo très instructif. Bravo à l'académie de Versailles, et au Recteur qui reconnaît que l'EN apporte plus de crédit aux professeurs, et aux problèmes de remplacement du corps enseignant qu'aux difficultés de l'Administration ( y compris vie scolaire !; si j'ai bien compris l'extension faite en fin de visionnage) alors que nous contribuons tout autant au bon fonctionnement du service public de l'éducation. Mais s'il est le seul à le reconnaître; même si des sommités du ministère participaient à la réunion, cela nous fait une belle jambe... La décentralisation du Gestionnaire semble effectivement ne pas être souhaitée par le ministère, et le Recteur de repondre que la loi a transféré seulement les TOS en écartant volontairement le Gestionnaire (la question s'était posée à l'époque) de façon à éviter un démenbrement de l'équipe...(et une dispersion du pouvoir bien entendu). Qu'est-ce à dire: on nous destine à accomplir des missions de super tâcheron sans nous donner d'autre choix, mais en nous faisant croire que notre temps travaillé sera reconnu par l'innovation d'un statut réservé aux seuls AASU a priori? Alors que les CASU et APASU comptables encore pour un temps pourraient mutualiser des compétences dévolues aux gestionnaires (ou devenir des Inspecteurs Généraux de l'Administration décentralisée?). Et oui car devenus "Cadre Administratif"dans un EPLE, nous pourrions désormais faire l'objet d'une inspection (le défaut d'inspection des gestionnaires a été souligné dans le reportage). Voilà une belle idée encore! Si nous perdons le SAH et la gestion des TOS, la gestion des contrats aidés et de certains marchés publics ou autres compétences mutualisées ou mutualisables; il nous restera quoi? la gestion financière ordo (qui existera toujours au sein de l'EPLE avec son budget adapté à la spécificité des projets pédagogiques menés sur le terrain; il nous faudra toujours une certaine autonomie ou souplesse pour que fonctionnent les cours, et que vivent les activités éducatives) et matérielle (nous aurons toujours une enveloppe à gérer car je vois mal la collectivité s'arroger entièrement cette prérogative toujours pour des raisons de souplesse de fonctionnement), et la coordination des services (y compris vie scolaire: absences des élèves)? Pour ce qui est du pédagogique, je ne vois pas l'adjoint disparaître au profit du cadre administratif dans les EPLE où ils existent, car d'une part, il y a une culture du pédagogique que l'on ne maîtrise pas vraiment et qui requiert une bonne formation (même si cela est tout à fait surmontable puisqu'on est formatés pour apprendre), et d'autre part, et c'est là le point le plus délicat: si le "cadre administratif" gère en plus ou supervise (pour superviser, il faut maîtriser) le côté pédagogique (HSA/HSE ...), il y a une concentration du pouvoir par la compétence et cela pourrait faire de l'ombre au CE. On sait tous qu'il faut diviser pour mieux régner; question de stratégie managériale! Nous exerçons un métier très intéressant de par la diversité des tâches que nous accomplissons; je suis tout à fait d'accord avec les collègues, même si les conditions de travail sont très difficiles (surcharge et manque de reconnaissance ) et que parfois, nous avons un besoin vital de faire une pause. Nous avons une certaine autonomie dans notre travail qui est très technique. Mais on se trouve à l'aube de profonds bouleversements du système éducatif (orientation des élèves, remise en cause des 80 % au bac, carte scolaire, président du CA différent du chef d'établissement...) et de ses métiers (reflexion sur le travail des profs; positionnement du gestionnaire) qui sont en train d'être peu à peu redéfinis. La logique managériale avance avec la culture de l'évaluation, du résultat. Bientôt les établissements se feront concurrence pour attirer les meilleurs élèves, et les CE se feront virer en fonction des objecifs atteints ou pas (comme aux USA, je crois). Tiens, il faudrait voir quelle est la place du Gestionnaire là-bas car nous finirons par adapter ou recuisiner avec l'exception française qui est la nôtre certains modèles déjà connus, non? |
| | | C'est_pas_compliqué **
Nombre de messages : 504 Date d'inscription : 29/10/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mar 19 Déc 2006 - 19:31 | |
| - Vieil intendant a écrit:
(...) Afin de simplifier les choses, cette réforme se fera en même temps que celle des gestionnaires qui passeront aux CT accompagnés par un certain nombre de personnels de l’Intendance. On ne peut raisonnablement penser que le gestionnaire personnel EN continuera de gérer sous l’autorité du CE le SAH, les TOS, les crédits, la sécurité, l’entretien, les bâtiments…. toutes choses qui relèvent de la seule CT. Soit le gestionnaire passera à la CT, soit il disparaîtra. C’est pas plus compliqué. Vous savez peut-être que certains des conseillers des deux principaux candidats sont favorables à ce transfert, comme d’ailleurs la plupart des CG ou Régions. (...)
La mise en relief, est de mon fait . Elle provient de la contribution de départ de VI ; j'ai remis la main sur un entretien avec un gestionnaire devenu influent en région et susceptible de le devenir davantage . Lequel cependant termine par un interessant : « J’ai la chance de pouvoir retrouver mon poste dans l’Éducation nationale, ce qui me donne une certaine liberté de ton et d’action ! » Le voici, si la publication complète d'un article est possible sur ce site. Publié par Educ.Info Par [email] Marie-Caroline Missir[/email] Publié le 29 septembre 2006, mis à jour le 6 octobre 2006 Gestionnaire de lycée, Marc Fischer est devenu le bras droit en matière d’éducation de Ségolène Royal. Depuis 2 ans, il gère les 93 lycées de la Région Poitou-Charentes. Retour sur un parcours original... et une certaine idée de la décentralisation. Marc Fischer es t un homme pressé : depuis 2004, cet ancien Casu (1) s’occupe de la politique éducative de sa « présidente », Ségolène Royal. Avant d’entrer au conseil régional, il était gestionnaire dans une cité scolaire de l’académie de Poitiers, à Bressuire (Deux-Sèvres). « C’était la plus grosse agence comptable de l’académie, se souvient-il. Nous avions essayé de mettre en place une nouvelle organisation administrative dans le lycée. L’idée était de se demander si on ne pouvait pas réorganiser les lycées en privilégiant les “usagers” : le service aux élèves et aux parents. » La cité scolaire s'est alors dotée d’un service Bourses, d’un service Personnels : « Les gens n’étaient plus obligés de courir d’un bureau à l’autre pour un seul et même service », souligne-t-il. Remarqué par l’exécutif régional...« Quand on essaie de mettre en place ce type d’organisation, on se heurte assez vite à des problèmes de pouvoir : travailler en fonction de l’usager annule les niveaux hiérarchiques ! » Et les rapports hiérarchiques, Marc Fischer, ancien responsable syndical, ne les apprécie guère. Pendant 10 ans, il a milité au sein d’Administration et Intendance (2), chargé de la commission nationale « établissements scolaires ». Marc Fischer travaille alors à renforcer les compétences des personnels administratifs et à décloisonner les relations entre l’administration et les usagers. Il négocie beaucoup : sur le statut des personnels, sur la décentralisation. Une expérience qui le fait rapidement remarquer par l’équipe d’Élisabeth Morin, IGAENR, alors présidente (UMP) de la région Poitou-Charentes. « Elle savait où j’habitais politiquement [ndlr : à gauche] et cela ne l’a pas empêchée de me faire venir à la région. Ce qui l’intéressait, c’était mes relations dans le monde de l’éducation et ma connaissance du dossier décentralisation. » Et confirmé par le changement de majorité1er janvier 2004. À la veille des échéances électorales, et quelques mois avant le vote de la loi « Libertés et responsabilités locales », Marc Fischer prend en charge les relations de la région avec les établissements scolaires. Il prépare l’épineux transfert des TOS. Changement de majorité. Lorsque Ségolène Royal prend la tête de la région, Marc Fischer attire son attention sur le dossier des TOS. « Je la connaissais. J’avais déjà eu l’occasion de négocier avec elle lorsqu’elle était au ministère de l’Éducation nationale, explique-t-il . Je lui ai simplement fait remarquer qu’il fallait vraiment s’occuper de ces personnels. » Il se voit alors confier la direction de l’éducation et de la vie lycéenne : « Tout, sauf les bâtiments et la formation continue ! » La ligne dictée par « la présidente » est claire : « Elle veut que l’on prenne en compte tout ce qui concerne la vie des gens. Avec la deuxième phase de la décentralisation, la collectivité ne doit plus seulement gérer des bâtiments mais les personnes qui travaillent et vivent dans les établissements scolaires... », explique Marc Fischer. L’éducation devient la priorité de la région. Et son directeur dispose du quart du budget régional. Il aime le travail en équipe, la « transversalité » ; il veut valoriser et responsabiliser ses collaborateurs et apprécie les chantiers qu’« elle » lui confie. La lutte contre les grossesses précoces, par exemple. « On a fait bosser les lycées professionnels sur ce problème, on a organisé une exposition itinérante sur la sexualité », s’enthousiasme-t-il. Un défenseur de l’action publiqueMarc Fischer est chargé de mettre en musique la « méthode Royal » : « Il faut trouver le bon équilibre entre la puissance de l’intervention publique et la possibilité, pour chaque citoyen, de donner son avis sur l’utilité et la qualité de cette intervention». Défenseur de l’action publique en matière éducative, Marc Fischer souhaite pourtant que la décentralisation aille plus loin, mais dans le « bon sens ». Son credo : être au plus près des besoins des établissements. Pas question, par exemple, que la région reproduise ce qui se pratiquait dans les académies. « Il faudrait, dans chaque bassin, un chef d’établissement chargé de relayer la politique régionale, à proximité de l’usager », suggère-t-il. Des chefs d’établissement « écartelés »Les chefs d’établissement sont justement au cœur de ses préoccupations. « On essaie de les associer à tout ce qu’on fait, on monte des quantités de groupes de travail... mais dès que l’on parle de transparence, d’échange, les chefs d’établissement prennent ça comme une critique de leurs pratiques », poursuit-il. La mise en place du budget participatif des lycées n’a pas été chose aisée. « Certains l’ont perçu comme une remise en cause de leur expertise. Il est vrai que ce qui remonte aujourd’hui n’a rien à voir avec les demandes que nous présentaient jusqu’ici les chefs d’établissement. » Si ces derniers ne dépendent pas de l’exécutif régional, la frontière est mince, note-t-il. « Je ne voudrais pas être chef d’établissement aujourd’hui, soupire Marc Fischer. Ils sont écartelés entre l’État et la collectivité. D’un côté, le recteur les note et gère leur carrière, et de l’autre la collectivité leur attribue les moyens. » Et après ? Si la région change à nouveau de majorité, Marc Fischer quittera ses fonctions : « J’ai la chance de pouvoir retrouver mon poste dans l’Éducation nationale, ce qui me donne une certaine liberté de ton et d’action ! » Une liberté dont il dit user avec la présidente : « On peut échanger, discuter avec elle. Mais elle aime que ça aille vite ! » CpC | |
| | | Isidore **
Nombre de messages : 991 Date d'inscription : 02/04/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mar 19 Déc 2006 - 20:11 | |
| | |
| | | Eric Admin
Nombre de messages : 3757 Localisation : English channel Date d'inscription : 02/05/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 12:12 | |
| Remarque (qui n'est pas un jugement de valeur) : M. Fisher pour accomplir l'objectif de la CT de s'occuper de tout ce qui concerne les établissements : problèmes matériels comme problèmes humains, n'évoque pas un instant ni ses anciens collègues ni leur métier ?? Et s'il vise à trouver un bon équilibre dans l'intervention de la puissance publique, c'est avec la possibilité pour le citoyen de s'exprimer, mais l'EPLE non plus n'existe plus. Je ne fais pas de nostalgie passéiste, il y a dans le monde des situations autrement plus dramatiquement importantes que l'évolution de nos professions, mais il ne faut pas non plus rester aveugles. | |
| | | C'est_pas_compliqué **
Nombre de messages : 504 Date d'inscription : 29/10/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 13:23 | |
| - Eric a écrit:
- Remarque (qui n'est pas un jugement de valeur) : M. Fisher pour accomplir l'objectif de la CT de s'occuper de tout ce qui concerne les établissements : problèmes matériels comme problèmes humains, n'évoque pas un instant ni ses anciens collègues ni leur métier ?? Et s'il vise à trouver un bon équilibre dans l'intervention de la puissance publique, c'est avec la possibilité pour le citoyen de s'exprimer, mais l'EPLE non plus n'existe plus. Je ne fais pas de nostalgie passéiste, il y a dans le monde des situations autrement plus dramatiquement importantes que l'évolution de nos professions, mais il ne faut pas non plus rester aveugles.
Vous avez aussi remarqué ? Pas de gestionnaires, pas d'EPLE. Je suis d'accord avec la remarque concernant l'évolution des carrières... Les difficultés rencontrées par le conseiller de SR avec les CE des EPLE ne m'étonnent pas. Ils sont plus ou moins sur leurs gardes et ils se sont peut-être concertés préalablement, prêt à défendre leur autonomie et celle de leur bahut garanties par les lois de 1983 & 1985. Même si ces autonomies sont très relatives et encadrées . L' EPLE est un OVNI juridique (Le chef via son statut, itou) . Dérangeant, voire un obstacle pour les nouveaux responsables des CT aux ambitions nouvelles et fortes . Je ne juge pas ici le bien-fondé ou non de ces ambitions, mais pas étonnant que le monsieur en question ait évité de parler des choses qui fâchent à un média issu des chefs . Ceci dit l'article était court et portait davantage sur le parcours étonnant de ce responsable syndicaliste que sur autre chose . A&A | |
| | | jy lancien ***
Nombre de messages : 1264 Age : 112 Localisation : aux fraises Date d'inscription : 30/03/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 17:03 | |
| Une simple observation de ce qui se fait depuis bien longtemps en Europe pourrait nous suggérer quelques pistes, même sans vouloir se lancer dans des procès d'intention...d'ailleurs pourquoi préterait-on des intentions de pourris Chez nos amis Allemands, que je connais fort bien, le Gestionnaire n'existe pas, les cantines sont rarissimes et gérées directement par les Länder (=Régions). Le CE, qui est CE à 50 % et prof à 50 %, dispose d'une sorte de régie plus ou moins importante pour les petites dépenses. Tout le reste passe par le Land qui a tout appris et sait très bien quoi faire et comment le faire (à leur décharge, les règles comptables françaises sont terriblement compliqués et incompréhensible pour un quidam européen...). Par ailleurs, il n'y a plus de fonctionnaires dans les établissements, ou alors la portion congrue de fonctionnaires territoriaux, par ex concierge-OP-chauffagiste (il cumule, c'est le cas de mon beauf en Germanie), quelques vieux profs aussi, mais en voie d'extinction.
Rien, absolument rien, ne peut nous laisser supposer que ce qui a été fait par les Allemands ne puisse pas se faire sur un terme plus ou moins long en France, compte tenu des résistances rencontrées. Les CT apprendront, et vite, il leur appartiendra alors de décider quels types de postes ils veulent dans LEURS établissements sans personnalité juridique, l'enseignement sera Régionnalisé ou Départementalisé. Comme dans bien des pays d'Europe actuellement, les profs et autres agents tenteront de se vendre aux CT qui semblent les meilleures et les plus avantageuses.
Il ne s'agira même plus de savoir si on veut prendre le train ou pas, il s'agira de savoir COMMENT on le prend, INDIVIDUELLEMENT, EGOISTEMENT, en recherchant uniquement son propre avenir et son propre profit, et basta pour les autres. De plus, les CT ne sont pas peuplées d'idiots, elles sauront fort bien s'attacher les services des meilleurs déjà en place dans le système, et sans envisager de les virer sous 5 ou 10 ans. Les Attachés issus des IRA iront très bien dans les autres ministères dépouillés par les départs en retraite du papy boom prévu !!!
Les "jeunes" doivent se préparer intellectuellement, psychologiquement et techniquement à de telles évolutions (y compris si on ne va pas aussi loin que les Allemands...). Le reste c'est du bla-bla et les hautes autorités n'auront que foutre de nos états d'âmes de Gestionnaires.
D'ailleurs rien ne prouve à priori que si tout est fait comme il faut, avec des syndicats habiles à négocier (je sais, je déconne...), que nous y serions perdants quelque soient nos grades actuels. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 18:55 | |
| Ouè bin moi, en tant qu'irarienne en cours, je me faisais presque une joie à l'idéee d'aller braire en tant qu'AENES chez l'EN à la rentrée prochaine. Mais à vous lire, je sens comme qui dirait un gros doute m'envahir. Le bench marking avec les autres pays de l'UE est souvent édifiant, mais là, je vois mal une éducation décentralisée en France même à moyen terme (hein? quoi? ça va des fois plus vite que l'on ne le pense?)
Sinon, j'ai regardé la vidéo avec beaucoup d'intérêt vous pensez bien, et j'y ai entendu aussi la fin des comptables publics EN au profit du trésor. Pour avoir pratiqué la compta (ou plutot la gestion) dans une autre vie, je laisserais très volontiers la passation-des-écritures-chiantes-à-mourir si le gestionnaire devenait un vrai gestionnaire, controleur (pilote) de gestion, qualiticien, acheteur responsable, capable d'élaborer différents scenarii financiers/budgétaires à soumettre au choix du CE, CA qui pourront arbitrer en fonction des priorités/politiques choisies. Un pro reconnu, apte à conseiller, une personne ressource comme on dit. Car avouez, si comme j'ai entendu, on intégrait la rémunération des fonctionnaires (y compris les charges employeur) au budget d'un eple, il changerait un peu d'allure nan? Et là, le gestionnaire pourrait donner sa pleine mesure en compta analytique par exemple. Faut pas avoir peur des chiffres pour ça (enfin surtout de ce qu'ils veulent dire), cest sûr! Car même sans avoir la maîtrise des rémunérations, intégrer l'info dans les calculs ne me semble pas aberrant. Je vois mal quand même, un service plus ou moins centralisé se spécialiser dans ce genre de réjouissance.
Reste la question de taille, celle de l'eple certes... mais il n'y a pas de comptable dans chaque eple il me sembe nan?
Enfin, toutes ces digressions ne me rendent pas moins hésitante j'avoue.
PS. Y paraît que dans l'nord, les vilains intendants rechignent à prendre des irariens en stage (simple rumeur I hope?) |
| | | Fondateur Admin fondateur
Nombre de messages : 17489 Date d'inscription : 26/03/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 18:57 | |
| Moi j'ai plus de personnel... je veux bien un stagiaire IRA. _________________ Celui qui poursuit un rêve n'en désire pas, au fond, la réalisation : il veut seulement pouvoir continuer à rêver. .
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 19:07 | |
| heu...Montluçon c'est ça? héhé
notez qu'on nous propose des stages à l'ambassade de France à new york (pour préparer les éléctions), à Québec, en Ukraine ...mais pas en eple. Ah si, le lycée français à Rome aussi ....alors Montluçon... |
| | | Fondateur Admin fondateur
Nombre de messages : 17489 Date d'inscription : 26/03/2006
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 19:16 | |
| Bon, Schilimimachinchose... viré. Si vous devenez ANES l'année prochaine, l'accés au site et au forum vous sera refusé. Ca vous apprendra à préferer Miami, Rome, Venise, Barcelone à ce trou cette riante cité de Montrluçon !!! _________________ Celui qui poursuit un rêve n'en désire pas, au fond, la réalisation : il veut seulement pouvoir continuer à rêver. .
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| | | YAKA **
Nombre de messages : 751 Localisation : au four et au moulin Date d'inscription : 06/12/2006
| Sujet: décentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 19:27 | |
| j'aime bien Montluçon (c'est vrai je connais, je sais même où ça se trouve ) et pour un stagiaire IRA, si le stage débute début janvier, pourra peut-être se perfectiooner à la pétanque -y'a bien des championnats si je ne m'abuse ??? Comme ça, dans 40 ans, qd ledit stagiaire sera en retraite, il saura s'occuper. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Decentralisation et avenir Mer 20 Déc 2006 - 20:03 | |
| - Citation :
- Bon, Schilimimachinchose... viré.
bon mon avenir en tant qu'anes du forum aura fait long feu! c'est dit! Sinon, à choisir (le choix, ou plutôt la conscience du choix est une malédiction), je crois que je préfèrerais confronter mes désillusions à montluçon plutôt que perdre mes illusions à rome (j'y ai déjà perdu ma virginité dans le temps, c'est assez!) oups! :silent: |
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