PROBLEMES AVEC UN AGENT

BONJOUR,

L'arrivée à la rentrée prochaine d'un nouveau dans l'équipe des TOS, a été l'opportunité pour le CE et moi, qui suis en poste que depuis septembre 2010, de revoir le fonctionnement anormal d'un service sensible de l'établissement (je ne citerai pas ce service afin de préserver l'anonymat de l'établissement). En effet, un agent qui n'a ni la légitimité ni les compétences s'était octroyé des pouvoirs exorbitants dans ce service ( il y a eu un turnover de GM dans cet établissement, donc absence de GM pendant de longs mois sur plusieurs années ). La CT, nous avait déjà interpellés sur la présence de cet agent dans ce service. Le véritable chef de ce service qui était complètement effacé ne pouvant rien dire ( lui seul connait ses raisons, a préféré muter ailleurs). La CT a dépéché deux chefs de service pour venir expliquer aux agents le pourquoi de cette décision et leur a rappelé qui sera désormais le véritable chef dans ce service et ce, sous la responsabilité de la GM, en l'occurence, moi. Cet agent, mécontent de son éviction de ce service, a effacé le dernier jour avant les vacances, tous les fichiers dans l'ordinateur, handicapant de ce fait le nouveau qui aura un mal fou à poursuivre le fonctionnement du service .
Ma question est la suivante: quelles sont mes marges de manoeuvre?
Nous avons l'intention, le CE et moi, de le convoquer à la rentrée et de lui faire comprendre que c'est une faute professionnelle qu'il a commise, car les fichiers demeurent la propriété de l'établissement et que dans le cadre du principe de continuité du SP, il n'avait pas à y toucher. C'est un comportement anti-professionnel. Par ailleurs, le principe de mutabilité ou d'adaptabilité du SP s'impose également aux agents. Si nous avions respecté scrupuleusement le
profil détenu par la CT pour cet agent, il se serait retrouvé dégradé, mais l'avons simplement enlevé de ce service
et redéfinit ses missions qui figuraient déjà sur sa fiche de poste au
sein de l'établissement mais qu'il n'exerçait pas du tout étant trop
occupé à jouer le petit chef ailleurs. Le résultat, c'est que nous le
recentrons sur ses missions premières (agent chef), ce qui permettrait
au nouveau d'avoir toute sa légitimité sur le poste où il a été recruté
par la CT qui a reconnu ses compétences en la matière (propos de la CT
en direction des agents).
Nous nous attendons, le CE et moi à des jours difficiles à la rentrée, car ce monsieur est capable de monter les agents contre nous, car ils en ont peur. Je ne citerai pas les dysfonctionnements constatés au sein de ce service (et ils sont nombreux) , mais à mon arrivée en poste, le CE m' a confié comme première mission de revoir le fonctionnement de ce service. Je dois préciser que des aberrations existaient depuis des années sans que personne n'ose rien dire. J'ai donc profité du changement d'agent pour m' y atteler. De plus, la CT nous appuie car elle nous a proposé de faire cette réunion afin d'expliquer aux agents le pourquoi de la décision et m'a demandé de ne pas hésiter à prendre leur attache en cas de problèmes. Je suppose que cet agent a du garder des copies des fichiers et s'il ne compte pas les réintégrer à leur place, je n'hésiterais pas à faire un rapport circonstancié à la CT qui me l'a suggéré d'ailleurs.
Merci de me donner votre point de vue.

Porter plainte immédiatement. Se faire soutenir techniquement par le service juridique du rectorat, et, rêvons un peu, celui de la CT.

Si vous êtes d'équerre toi et le CE sur l'attitude à adopter vis à vis de l'agent, c'est déjà pas mal, et ça devrait suffire à contenir le problème. Si en plus la CT vous suit, vous avez en mains toutes les cartouches.

Concernant les fichiers effacés, si vous n'avez pas sur vos ordis une connexion par identifiants, il poura toujours dire que ce n'est pas lui.

Concernant l'agent, dorénavant lui confier par écrit des tâches extrêment précises, lui interdire de donner des ordres ou autres choses hors de ses fonctions, puis vérifier et faire un rapport sur chaque manquements ou non exécution. Ca devrait le calmer. LEs autres agents vous suivront alors.

Rapport circonstancié sans attendre à la CT avec demande de sanction.

Si la CT suit, il faut demander une mutation dans l'intérêt du service. Ca nécessite effectivement un rapport circonstancié développant les faits en expliquant que seul l'éloignement de l'intéressé peut éviter des problèmes plus graves et certains. Il peut être utile d'ajouter que le CE est prêt à lui interdire l'accès à l'établissement au vu des dégradations déjà commises et des risques pour le services, les biens et les personnes. Ca devrait encourager la CT à le suspendre provisoirement.
Si la situation dure depuis des mois, il doit y avoir déjà suffisamment de traces écrites pour épaissir un dossier qui n'aura de chances d'aboutir que s'il est indiscutable.

Une petite illustration:
« Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que l'imputation à Mme X de la destruction depuis le poste informatique de l'intéressée et selon un procédé révélant nécessairement un acte de malveillance, de plusieurs fichiers indispensables au bon fonctionnement du service, pouvait légitimement paraître, à la date de la décision contestée, des plus vraisemblables ; que, dès lors, en l'état de ces constatations et eu égard à la gravité des faits relevés, le directeur du centre hospitalier universitaire de B. pouvait légalement prononcer la suspension de Mme X ; qu'ainsi que l'énonce à bon droit le jugement attaqué, la circonstance selon laquelle aucune sanction disciplinaire n'a finalement été prononcée à l'encontre de la requérante demeure sans incidence sur la légalité de cette décision » (CAA Bordeaux Décembre 2006)

"Si la situation dure depuis des mois, il doit y avoir déjà suffisamment
de traces écrites pour épaissir un dossier qui n'aura de chances
d'aboutir que s'il est indiscutable."

Malheureusement, rien n'a été fait auparavant, donc pas de traces écrites. il semblerait (je n'ai aucune preuve) que la collègue qui m'a précédée en avait une peur bleue puisque ce monsieur avait tenté de l'étrangler et que par la suite elle a dit amen à tout. Autre chose aussi, (je n'en suis toujours pas sûre), elle aurait fini par tremper dans les magouilles aussi. Je ne suis pas Zorro, mais j'entends exercer mon travail en toute légalité et dans de bonnes conditions car si je ferme les yeux sur certains dysfonctionnements, ma responsabilité risquerait d'être engagée dans tout celà. Par ailleurs, il est hors de question que certaines décisions soient prises à ma place et sans me concerter.

Bonjour

Tu dois avoir quelqu'un qui touche un peu en info dans ton bahut même si c'est les vacances demande lui de revenir une journée sans trop attendre : fais lui faire les constatations d'usage sur l'ordi : qui s'est connecté et à quelle heure , le timing des opérations effectuées puis une fois que tous ces éléments matériels sont en ta possession une petite intervention sur l'ordi pour qu'il te récupère les fichiers. T'as pas un système de sauvegarde qui tourne toutes les semaines et donc tant qu'il a pas retourné les fichiers sont quelque part sur le réseau de l'établissement.

Et ensuite, si tu as de quoi prouver de manière irréfutable, procédure disciplinaire bon sang !!Si tu n'as pas de quoi tu gardes sous le coude le peu d'éléments que tu as pour la suite. Si tu fais rien c'est quoi le message que tu envoies aux autres agents ? Et puis changement des serrures, distribution des nouvelles clefs par toi même etc etc . Ensuite, si cela ne suffit pas tu fais dans le factuel : dès qu'il y a quelque chose tu écris, tu fais un rapport tu le remets à l'agent en lui demandant de le signer en présence d'un tiers.

J'édite mon message pour compléter : "aurait tenté de l'étrangler" : c'est de l'intimidation, ne rentre pas la dedans. C'est bien que tu aies un nouveau qui arrive comme ça vous ferez bloc. Repère aussi un ou 2 agents que tu penses de ton côté et agis avec eux sur les changements. Peu à peu le reste suivra.

BASSOUD, on est avec toi, ton combat est le bon. Tu as déjà fait les quatre cinquièmes du chemin, les chefs de clans commencent à sérieusement espérer que les lignes ne bougent, et tu as enfin le CE avec toi. L'ennemi vient de faire une faute qu'il paiera cher, sa déloyauté est démontrée, et il te revient de bien exploiter ce fait.

Méfie-toi simplement des fausses caméras qui peuvent contenir des explosifs.

Il faut demander l'intervention de l'AIDAT ou son équivalent dans ton académie, car quand on efface des fichiers d'un ordi., ceux-ci restent toujours sur le disque dur (seul le chemin est effacé). Les fichiers sont donc récupérables.

Attention toutefois, je lis dans le Référentiel des TICE au collège, que "...seule la justice, par le biais d'une commission rogatoire, peut mandater les autorités judiciares pour effectuer une exploitation individualisée des logs."

Bon ceci s'appliquait aux logs de connexion internet, je ne sais pas dans quelles mesures cela s'applique à ton cas. Mais sait-on jamais, une fois que tout le monde a trifouillé sur l'ordi, ce n'est plus possible de prouver quoique ce soit.

Si le CE a le cran de porter plainte, c'est plus propre. Rien que de se saisir de l'ordi et le mettre sous clé en attendant exploitation judiciaire (réelle ou supposée), l'autre gus devrait commencer à faire dans son pantalon.

Merci de votre soutien à tous. Cet agent indélicat a en effet commis une grosse erreur car en plus des fichiers informatiques qui ont été effacés, les dossiers papiers ne figurent plus dans son ex bureau. Il ne m'a pas rendu les clefs que je lui avais demandé de restituer. En fait, le nouveau n'a plus aucun support pour travailler correctement à la rentrée. Je m'en suis rendu compte lorsque je suis allée vérifier s'il avait bien débarrassé ses affaires perso le jour de la sortie, il n'était plus là. De plus, il est de mauvaise foi, car il ne s'est pas gêné pour appeler la CT et dire qu'il a trouvé son bureau vide le jour où nous lui avons annoné la décision. De toutes façons, ils ne l'ont pas cru. Le CE et moi lui avons demandé de vider lui-même son bureau mais aucun de nous n'avons tenté quoi que ce soit. Nous avons eu la surprise d'apprendre qu'il avait déjà été reçu par la CT sur ce problème et qu'on lui avait déjà expliqué qu'il n'était pas à sa place dans ce service, mais il s'était bien gardé de nous le dire. J'ai de très bons rapports avec les agents et même jusqu'à ce que nous lui annoncions notre décision, mes rapports étaient très bons avec lui. Les agents jubilent de le savoir remis à sa place mais le craignent car ce monsieur dont la moitié est également TOS dans l'établissement traitait les agents de façon partiale et favorisait son épouse au détriment des autres. Je fais mon possible pour remettre de l'ordre dans tout cela depuis mon arrivée. J'ai également expliqué aux agents qu'ils n'avaient rien à craindre de ce monsieur car leur véritable chef c'est moi. Je ne supporte pas l'injustice et je suis dégoûtée par son attitude. Le CE lui-même est tellement dégoûté qu'il n'a qu'une envie, que ces 2 là dégagent au plus vite de l'établissement. Je n'ai pas l'intention de me laisser intimider par lui. Il m'a raccroché au nez parce qu'il n'avait pas apprécié une réflexion et je me suis pointée dans son bureau pour lui dire que son attitude était incorrecte. Et ce monsieur, s'est mis debout devant moi en hurlant de façon menaçante et si fort que les agents ont accouru. Mais il a eu une mauvaise surprise car ça n'a pas marché puisque je lui ai fait comprendre qu'il ne me faisait pas peur et que je ne le craignais point, et il s'est calmé et s'est tu, écoutant tout ce que j'avais à lui dire. Son épouse et lui ne me disent plus bonjour, mais je n'en ai cure, je trouve cette attitude totalement anti professionnelle et irrespectueuse. J'ai l'intention de le mentionner dans mon rapport. Il a de la chance que le CE n'ait pas osé porter plainte pour les malversations constatées avant mon arrivée, car il aurait été aujourd'hui derrière les barreaux. Pourqu'ils soient tous deux aussi en colère c'est que le mari avait un sacré avantage à exercer au sein de service.

Pardon, j'ai fait une mauvaise manip et ai créé un nouveau post. Je ne suis pas une pro de l'informatique

No problem, c'est fusionné.

BASSOUD a écrit:

J'ai l'intention de le mentionner dans mon rapport.

Non, ce n'est pas comme cela qu'il fallait faire. Il faut rédiger un rapport à chaque incident. Et chaque rapport fait deux phrases, les plus courtes possibles. L'objectif est de produire des documents dont la concision devient cruelle, et d'en produire assez pour faire déborder le dossier.

Naturellement, tu es aussi dans une situation où le gestionnaire peut être amené à rédiger une note récapitulative des très nombreux problèmes posé par cet agent. Mais ce digest ne vaut que parce qu'il met le reste en perspective. En général l'agent va tenter de contester ce document-là, qui fait nécessairement place à une interprétation personnelle voire comportant un jugement. Un bon rapport ne juge jamais : il expose.

BASSOUD a écrit:

Il a de la chance
que le CE n'ait pas osé porter plainte pour les malversations constatées
avant mon arrivée, car il aurait été aujourd'hui derrière les barreaux.

Attention à la diffamation. On pouvait le tourner autrement : "il existe des indices de faits plus graves pouvant faire l'objet de sanction pénale". Et nous aurions tous compris. Et ça aurait pu être même signé. L'anonymat, très relatif, qu'on trouve sur notre forum, ne dispense jamais des très nécessaires prudence et correction.

Bon courage

J'ai déjà eu à faire à ce genre de gus.
 
L'important est en effet d'établir à chaque faute un rapport en étant le plus objectif possible. Surtout ne pas prendre position. Les faits rien que les faits sans jugement de valeur.

pas mieux que les autres.

un rapport à chaque fois , court et factuel.

deux précisions.

un rapport doit être notifié à l'agent , la présence d'un tiers lors de la notification est souhaitable si l'agent ne veut pas signer le rapport.


le rapport une fois notifié à l'agent ne doit pas rejoindre le dossier ( sans valeur ) qui prend de la place dans le bureau du gestionnaire , mais doit être envoyé au service gestionnaire de la ct .


message perso pour les éventuels CE présents , si vous voulez ne pas avoir dans votre établissement à la rentrée ce prof qui dysfonctionne depuis dix ans , pensez à envoyer vos rapports avant le 30 juin .

riel a écrit:

un rapport doit être notifié à l'agent , la présence d'un tiers lors de la notification est souhaitable si l'agent ne veut pas signer le rapport.

L'agent ayant accès à son dossier sur simple demande, et y étant invité en cas de procédure disciplinaire, cette formalité n'est pas nécessaire.
Cela dit, ça peut être bien utile.

certes , mais en plus de la valeur "pédagogique" de faire signer le rapport à l'agent , les capa disciplinaires aiment les rapports signifiés .

Vos témoignages m'éclairent un peu plus sur l'attitude à adopter à la rentrée et me permettront de reprendre le boulot un peu plus sereinement. J'avoue que cette situation m'angoissait. Le CE m'a suggéré de réunir de nouveau en sa présence les agents pour bien leur expliquer que le fonctionnement du service concerné ne pouvait pas perdurer en l'état car anormal, et aussi leur expliquer la règlementation adéquate. Il appréhende surtout leur manipulation par cet agent qui est capable de nous diaboliser à leurs yeux. Ce serait dommage car c'est une équipe qui fonctionne bien.

Merci à vous.

tu a le soutient de ton CE

tu a le soutient de ta CT


tu a le soutient de ton équipe

donc tu a toutes les cartes en main

riel a écrit:

...
message perso pour les éventuels CE présents , si vous voulez ne pas avoir dans votre établissement à la rentrée ce prof qui dysfonctionne depuis dix ans , pensez à envoyer vos rapports avant le 30 juin .

C'est clair. Les CE qui ont envoyé leur énième rapport sur les profs à la masse qui flinguent des classes depuis des années, conjointement avec l'IA-IPR de la spécialité en plus, partez tranquille, les zozos auront disparu à la rentrée. Le rectorat les aura échangé contre des nouveaux profs bons et gentils (et polis avec le gestionnaire bien sûr).

riel a écrit:

certes , mais en plus de la valeur "pédagogique" de faire signer le rapport à l'agent , les capa disciplinaires aiment les rapports signifiés .

¨
Il est peu probable que les agents des CT passent en capa disciplinaire.

;

LMDV/LG a écrit:

riel a écrit:

...
message perso pour les éventuels CE présents , si vous voulez ne pas avoir dans votre établissement à la rentrée ce prof qui dysfonctionne depuis dix ans , pensez à envoyer vos rapports avant le 30 juin .

C'est clair. Les CE qui ont envoyé leur énième rapport sur les profs à la masse qui flinguent des classes depuis des années, conjointement avec l'IA-IPR de la spécialité en plus, partez tranquille, les zozos auront disparu à la rentrée. Le rectorat les aura échangé contre des nouveaux profs bons et gentils (et polis avec le gestionnaire bien sûr).

;


si les CE suivent les procédures on peut arriver à faire des choses .


après un an j'ai réussis à obtenir quatre blâmes deux abaissement d'échelons et le licenciement de deux fstg .



concernant les rapports de IAIPR je vais être polis , mais que penser d'un IAIPR qui titularise un stagiaire , en notant ses grosses difficultés pédagogique , et qui pendant dix ans à chaque rapport signale que l’enseignant doit faire des progrès .


le prof en question a fait faire dans l(atelier des trucs pour sa maison , j'ai un seul rapport celui du cpe , je fait quoi ?

Le Forgeron a écrit:

riel a écrit:

certes , mais en plus de la valeur "pédagogique" de faire signer le rapport à l'agent , les capa disciplinaires aiment les rapports signifiés .

¨
Il est peu probable que les agents des CT passent en capa disciplinaire.

Ce n'est pas simple en effet, car les instances disciplinaires des CT doivent se réunir en présence d'un magistrat. Ces gens ne sont pas d'une extrême disponibilité. Cela dit, ma CT fait le boulot. Contrairement au rectorat qui ne le faisait jamais.

Je voulais faire remarquer avec subtilité que le "a" signifie "académique" ; pas de capa donc pour des gens qui ne sont pas à l'éduc.

univers a écrit:

Bonjour

Ensuite, si cela ne suffit pas tu fais dans le factuel : dès qu'il y a quelque chose tu écris, tu fais un rapport tu le remets à l'agent en lui demandant de le signer en présence d'un tiers.

riel a écrit:

un rapport doit être notifié à l'agent , la présence d'un tiers lors de la notification est souhaitable si l'agent ne veut pas signer le rapport.

le rapport une fois notifié à l'agent ne doit pas rejoindre le dossier ( sans valeur ) qui prend de la place dans le bureau du gestionnaire , mais doit être envoyé au service gestionnaire de la ct .

ça sert à quoi que je me décarcasse ?

Si je voulais chipoter (mais ce n'est pas mon genre) deux témoins c'est beaucoup mieux qu'un seul.

Le Forgeron a écrit:

Si je voulais chipoter (mais ce n'est pas mon genre) deux témoins c'est beaucoup mieux qu'un seul.

Là je ne suis pas d'accord. On n'a normalement pas besoin d'un témoin, on ne va pas se retrouver en situation de se faire reprocher de régler nos comptes en public. Quand j'ai des remarques à faire à un personnel, mon devoir est de les lui transmettre justement sans témoin, comme marque de confiance sur sa capacité à changer d'attitude. Si j'ai fait un rapport écrit parce que la situation me semblait l'exiger, ça ne change pas cet axiome de base.

Naturellement, il est de nombreux cas où l'entretien de remontage de bretelles se fait en présence active de l'agent chef, par exemple, mais c'est pour d'autres raisons.

Si je tombe sur un abruti qui croit qu'il gagne quoi que ce soit à refuser d'émarger mon exemplaire du rapport (il en a toujours un pour lui, j'ai toujours deux exemplaires prêts au moment où il entre dans mon bureau), je prends mon téléphone et je demande à un témoin de venir constater la situation. En général c'est l'un de mes collaborateurs du service d'intendance, mais ça peut bien être n'importe qui qui m'arrange. Je ne m'interdis pas de faire appel au grand patron, si je veux faire monter la pression.

Je montre à mon témoin que l'intéressé s'est bien vu remettre un exemplaire identique à celui que je lui demande de valider. Le témoin porte une annotation dans le le genre : Je soussigné X, fonction, témoigne que M. Zonard a bien remis un exemplaire de ce document à M. Duhon, qui refuse d'en attester réception.

Ca m'est arrivé de faire ainsi alors que l'exemplaire de l'intéressé était éparpillé sous forme de confetti sur le sol de mon bureau. Ambiance... et rapport supplémentaire.