Un article du Monde ce jour, signé de Francis Kessler, maître de conférences à l'université Paris-I, qui aurait mérité d'être cité in-extenso ici si ce n'était une pratique irrespectueuse : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/20/un-conge-maladie-qui-n-est-pas-de-tout-repos_1538126_3232.html

Quelques courtes citations pour allécher le chaland quand même :

Citation :

Le travail rémunéré pour un autre employeur lors du congé-maladie est
évidemment illicite. Il en est de même dans le cas où (...)un représentant du
personnel exerce son mandat au sein du comité d'hygiène, de sécurité et
des conditions de travail alors qu'il est en arrêt-maladie.

Citation :

Justifiée toujours est la décision de pénalisation d'un assuré qui avait
effectué des travaux de peinture pendant un arrêt de travail, ou d'un
autre, surpris par les agents de contrôle à faire des travaux de
jardinage ou des activités de bricolage sur un mur de sa propriété.

Etc, etc. L'Educ Nat eût-elle correctement appliqué cela ces trente dernières années, on n'en serait peut-être pas là où l'on on est, sachant que comme mon maître à penser LMDV/LG le dit sobrement : "quand voit ce qu'on voit et qu'on sait ce qu'on sait, on a des raisons de penser ce qu'on pense."

LMDV = maître à penser de l'IZ

Grincheux = centimaître à penser de Ges'

C'était la pensée du jour, bonsoir

En 8 ans de carrière dans un EPLE ... Des contrôles on en a demandé .....2. Alors pffffffffff .

J'ajouterai qu'en 12 ans de boulot je n'ai vu "la médecine du travail" qu' une seule fois dans l'Educ Nat . C'est bien beau de rappeler les dérives des uns mais faudrait pas oublier non plus les devoirs des autres.

Shinigami a écrit:

J'ajouterai qu'en 12 ans de boulot je n'ai vu "la médecine du travail" qu'une seule fois dans l'Educ Nat . C'est bien beau de rappeler les dérives des uns mais faudrait pas oublier non plus les devoirs des autres.

La médecine du travail, c'est un devoir de l'employeur, qui doit en assurer le coût. A ton avis, l'employeur des personnels de l'EN, c'est un bon employeur ou l'un de ceux qu'on devrait pouvoir faire condamner en justice toute les deux semaines ?

C'est un ensemble pourri de la base au sommet : comme faute d'un encadrement motivé et soutenu par la hiérarchie, trop de gens ne fournissent pas un travail normal loyal, les ressources s'épuisent, et donc on n'a plus de quoi payer la médecine du travail. Et comme il n'y a pas de médecine du travail, on n'est pas en situation de faire respecter durement les règles du travail en contrepartie. Cercle vicieux, au final trinquent le contribuable et surtout les enfants, en tout cas dans les endroits pourris où l'institution a plus de mal à trouver les andouilles pour faire le travail des absents.

L'intendant zonard a écrit:

l'institution a plus de mal à trouver les andouilles pour faire le travail des absents.

Pire! Avec la RGPP, les andouilles, elle les vire.

Même si les sots s'y sont plu ?

Un jour une agent m'a dit "si vous ne modifiez pas mon emploi du temps je me mets en congé maladie".
Effectivement le lendemain congé maladie.
Après 3 mois de congé maladie l'IA, enfin et à la demande répétée de l'établissement, fait procéder à un contrôle médicale: résultat reprise immédiate du travail par l'agent qui après un jour de présence s'est remise en congé maladie jusqu'à la fin de l'année scolaire.
L'IA contactée pour une nouvelle visite de contrôle répond " elle est tétue cette agent, on ne peut plus rien faire".
Précision du CE: "de toutes façons elle est à la MGEN, sa diminution de salaire est entièrement compensée".

Enfin, pour que la morale triomphe quand même, l'agent n'est jamais revenue dans l'établissement car elle a demandé et obtenue sa mutation dans l'établissement voisin (car là-bas, quand on était pas content on pouvait obtenir immédiatement sa mutation dans l'établissement voisin distant de 300 mètres).

Toutes ces fleurs, ces félicitations et ce soleil pour l'EDUCATION NATIONALE qui le mérite bien (on devrait inventer des super-majuscules rien que pour le E et N d'éducation nationale qui le mérite bien).

Oui enfin dans une autre vie, j'ai demandé au médecin du Rectorat un contrôle sur un agent pour lequel j'avais de sérieux doutes...
Et après contrôle le médecin m'affirme que cette personne est réellement malade...dépression nerveuse.

Depuis je n'ai pas réitéré....

Dans une autre vie, alors que je travaillais dans une IA, la chef de service me faisait tellement c.... que je suis allé voir le médecin pour qu'il me donne un remontant.
Il me le donne et me prescrit une semaine d'arrêt maladie que je prends.
Le vendredi à 17 H00, dernier jour de mon congé, on sonne à la porte. C'est le médecin envoyé par ma chef pour contrôle.
Quand j'ouvre la porte, le médecin s'exclame; "Ah! enfin un qui est chez lui!".
Après examen et vérification que ma boite de médicaments est bien entamée, voilà qu'il me dit que mon congé est justifié et qu'il veut le prolonger d'une semaine supplémentaire. J'ai refusé cette "offre" car je crois que j'étais encore plus malade d'être à la maison. J'ai donc repris le travail lundi en montrant à ma chef la prolongation de congé que j'ai déchirée devant elle.
Cela fait plus de vingt ans et je n'ai jamais pris de congé maladie depuis.

BUBU a écrit:

Cela fait plus de vingt ans et je n'ai jamais pris de congé maladie depuis.

...mais combien en ont pris à cause de toi !!!!