Bozinchu a écrit:

Je me plains des horaires et des astreintes, alors que je suis en maladie.
je veux être muté près de chez moi car je ne supporte pas l'éloignement et je souhaite partir à Strasbourg

J'ai bien relu, le collègue n'a jamais dit cela.

Pour les quelques jours pour faire le joint, il y a peut-être moyen de s'arranger avec le CE. C'est lui qui fait la déclaration éventuelle de service non fait. Si tes 1607 heures ont été largement faite, il peut considérer que ton obligation de service a été remplie.

Sinon, au vu des circonstances exposées, je vois mal un médecin refuser de te faire un arrêt de 5 jours.

En tout cas, bon courage et bonne chance pour tes projets : ce sont des expériences passionnantes.

Poporc a écrit:

J'ai bien relu, le collègue n'a jamais dit cela.

et sur ce fil là

Bin, il ne se plaint pas plus que ça, il décrit sa situation.

Bozinchu a écrit:

entropie a écrit:

En réussissant l'ENA, tu t'éloignes encore plus de ta famille... Me trompe je ?

Notre collègue n'est plus à ce paradoxe près...
Je me plains des horaires et des astreintes, alors que je suis en maladie.
je veux être muté près de chez moi car je ne supporte pas l'éloignement et je souhaite partir à Strasbourg
...

Mais il n'est pas le seul...et en plus quand on essaye de donner un conseil, on se fait rembarer...
Je passe donc mon chemin...

Excuse moi, c'est peut être de ma faute et je comprends ta réaction. Avant d'être à l'EN, j'étais cadre enseignant en EPE ( en école de commerce gérée par une CCI pour être parfaitement explicite). Ma reprise d'indice ne s'est pas faite (j'étais maître de conférence) et j'ai perdu plus de 300 point. En rejoignant l'ENA, je récupère mon ancien indice (autour de 800) et mon épouse a un détachement au parlement européen ce qui veut dire que nous sommes enfin ensemble. Je me fiche des astreintes, du volume de travail ou de présence, mais j'ai énormément de mal à vivre avec 4 enfants depuis plus de quatre ans loin des miens. Si j'ai ce concours, le rapprochement se fait d'office, non en un lieu mais ensemble dans une autre ville. Et au bon indice..... Tu apportes beaucoup à ce forum et je ne voulais surtout pas te rembarrer, mais comme tu le sais, beaucoup de situations sont particulières....Merci donc de tes apports et de ton bon sens.

Venir gestionnaire dans l'EN n'était pas un bon plan de cariière.

En droit, si; mais l'EN a beaucoup de problème à appliquer le droit. Le maintien du traitement était évidemment du. C'est certainement le ministère le plus déficient en terme d'application du droit public. C'est aussi la raison qui fait que systématiquement, au TA, ce ministère perd toujours en première instance au TA avant de faire appel par les services centraux. Mais celà coûte une fortune au contribuable. Mais aussi aux agents, en honoraires d'avocats. C'est toujours le pot de terre contre le pot de fer. Qui a 8 ou 10 à perdre en contencieux au Tribunal. En outre, je le vois aujourd'hui, tout celà influe sur la carrière.

En droit peut être. Maitre de conférence où tu étais n'était probablement pas équivalent à un maitre de conférence en université. Sinon comment aller en EPLE ? Quant au reste, beaucoup d'agents de l'EN, y compris sur le forum, prétendent faire valoir leurs droits devant le TA alors qu'ils sont ignorants des règles posées par le code des juridictions administratives, peuvent difficilement rédiger une requête répondant aux conditions formelles et encore moins une argumentation fondée sur les textes qu'ils invoquent pour caractériser l'illégalité qui entâcherait la décision qu'ils contestent.

Il est vrai que ce domaine est une affaire de spécialistes. Lorsque j'étais dans un autre ministère, dans un service contentieux parfaitement formé et entretenant ses connaissances très régulièrement, grâce aux formations faites par des magistrats du Conseil d'Etat, nous avions un taux de réussite de plus de 90 % faute aussi d'un nombre suffisant d'avocats spécialisés dans ce type de dossier (contentieux administratif).

Quant aux personnes de l'EN qui gagneraient devant les TA et se feraient retoquer en appel, ou en cassation, il faut des chiffres pour me convaincre.

patrick 85 a écrit:

C'est aussi la raison qui fait que systématiquement, au TA, ce ministère perd toujours en première instance au TA avant de faire appel par les services centraux. Mais celà coûte une fortune au contribuable. Mais aussi aux agents, en honoraires d'avocats. C'est toujours le pot de terre contre le pot de fer. Qui a 8 ou 10 à perdre en contencieux au Tribunal. En outre, je le vois aujourd'hui, tout celà influe sur la carrière.

J'ai gagné tous mes contentieux, et pratiquement tous en première instance. Il ne faut pas toujours généraliser. Même si je n'ai jamais vu de très bon avocat.

Vu du côté de l'administration, les avocats sont excellents : ils sont capables de perdre l'imperdable.

patrick 85 a écrit:

Qui a 8 ou 10 (ans ?) à perdre en contencieux au Tribunal.

Pour faire simple : quiconque prend plaisir à monter une argumentation et à défendre sa position, quand on peut prendre assez de recul par rapport à la situation et quand le résultat ne peut être que du bonus : ce qui est le cas de la plupart des situations (sauf licenciements et assimilés, et encore).

Alors le cochon ultramarin, on te voit quand en métropole ?

Poporc a écrit:

Vu du côté de l'administration, les avocats sont excellents : ils sont capables de perdre l'imperdable.

patrick 85 a écrit:

Qui a 8 ou 10 (ans ?) à perdre en contencieux au Tribunal.

Pour faire simple : quiconque prend plaisir à monter une argumentation et à défendre sa position, quand on peut prendre assez de recul par rapport à la situation et quand le résultat ne peut être que du bonus : ce qui est le cas de la plupart des situations (sauf licenciements et assimilés, et encore).

Je suis d'accord avec toi mais quelle perte de temps pour tout le monde.Ce serait tellement plus simple d'appliquer les textes et la jurisprudence dès le départ.

[quote="youpi"]En droit peut être. Maitre de conférence où tu étais n'était probablement pas équivalent à un maitre de conférence en université.
C'est exactement la même chose avec le plus souvent souvent des passages de l'un vers l'autre et réciproquement. Les CCI sont des EPE, pas des EPIC. mais j'avais choisi de partir dans le premier degré, d'où concours externe ( aucune passerelle entre supérieur et premier degré et pas de concours interne organisé sauf à destination des catégories B ( les instits).

Faut dire que là tu cherches le bâton pour te faire battre.

Ges' a écrit:

Alors le cochon ultramarin, on te voit quand en métropole ?

Si tout se passe normalement, j'y suis début septembre.

Ca ira, la réponse au fil initial ?

Poporc a écrit:

Faut dire que là tu cherches le bâton pour te faire battre.

Pourquoi dis tu celà? Où est le bâton ? C'était un vrai choix motivé.

Je ne doute pas de cela, j'ai un parcours différent mais qui présente des similitudes. Ceux qui le connaissent ont du mal à comprendre mes choix.

C'est juste le fait de passer de maître de conf au primaire, c'est un choix surprenant et déroutant : d'où le bâton.

tu as fait un seul bon choix dans toute ta vie...
c'est de choisir mon lycée pour ton stage
Pour le reste ta vie est lamentable ....

Pas faux, mon grand.

Poporc a écrit:

Je ne doute pas de cela, j'ai un parcours différent mais qui présente des similitudes. Ceux qui le connaissent ont du mal à comprendre mes choix.

C'est juste le fait de passer de maître de conf au primaire, c'est un choix surprenant et déroutant : d'où le bâton.

Staturairement, (enfin en terme d'indice celà ne changeait rien à la vue de la loi). Et, puis, je trouvais que c'était un challenge passionnant de m'intéresser à des enfants qui ont tout à apprendre plutôt qu'à des étudiants passés par les classes prépas et assez stéréotypés.Mais, j'avoue que ce choix est rare, et a été incompris dans ma propre famille (mais ta carière...,?). D'où l'absence de passerelles, par ailleurs. Je n'ai pas trouvé que c'était si facile de passer ce concours externe du jour au lendemain. Mais, c'était mon choix. J'en avais aussi assez marre de suivre mes étudiants aux Etats Unis, en Australie, en GB, en Allemagne, en Ukraine ou en Pologne. Il nous faire des choix qui ne sont pas toujours cariéristes. Enfin, c'est ma vision du monde....