Astreintes-Quid des agents seuls avec enfants à charge?

Bonsoir à toutes et tous,
J'espère avoir suffisamment bien parcouru les topics au sujet des astreintes pour ne pas être passé à côté de ma question!
Je souhaite préciser également que ma question n'est pas là pour créer une quelconque polémique mais qu'elle est une véritable interrogation
Avez-vous déjà connu des situations où le personnel logé d'astreinte (NAS) est maman ou papa d'enfants en bas âge, seul(e) à les assumer? Autrement dit, comment cet agent fait-il pour réellement assurer ses astreintes, en cas d'intervention par exemple? Il/elle ne peut les laisser seuls à la maison! Et nous n'avons pas tous des mamies/papies à proximité!
Exemple perso (forcément!). Ici, les astreintes fonctionnent par semaine complète. Mon conjoint (j'ai le chance de ne pas être vraiment seule ) travaille à une heure de la maison et a régulièrement des déplacements en régions. J'ai convenu avec lui qu'il s'arrangerait avec son employeur pour rester sur la région mes semaines d'astreinte, ce qui déjà, n'est pas si simple. Mais, par exemple, ce soir, j'ai eu un appel à 20h pour fermer exceptionnellement l'établissement (concours de circonstance: l'agent d'accueil est souffrante et une entreprise était restée pour un souci technique). Bah, à 20h, il est rare que mon conjoint soit rentré, même quand il n'est pas en déplacement. J'ai eu du bol, un collègue super sympa a pris mon relais ...
Autre exemple. Il va être amené bientôt à travailler toute la semaine à 800km de la maison ( mais si ça marche, un beau projet familial à la clé ). J'ai convenu avec ma mère qu'elle viendrait de Vendée pour passer la semaine à la maison quand je serais d'astreinte ... mais encore une fois, tout le monde n'a pas cette solution.

Avez-vous connu déjà ce genre de situation? Ou que feriez-vous dans ce cas s'il se présentait?
Merci d'avance de vos contributions!

Bonjour,
 
Etre d'astreinte ne signifie pas qu'on a à intervenir soi-même : je ne suis ni infirmier, ni agent de sécurité, ni OP, ni technicien chauffagiste...
 
On peut toujours appeler la police, les secours, une entreprise, un personnel technique en cas de problème.
 
 
 

Certes, mais il me semble trop facile également d'avoir le portable à la maison et quand il y a un problème de toujours recourir au personnel technique. Hier soir, en l'occurence, pas de bol, l'agent d'accueil n'est pas là ... pas de bol non plus, l'entreprise est toujours là ... qui était le mieux placé pour fermer le bahut? Le personnel d'astreinte, je pense.
Sinon, je ne vois pas trop à quoi servent les astreintes, et donc les logements qui vont avec ...
Merci à toi de m'avoir donné ton avis, Bonne journée!

L'idéal me semble t'il est d'arriver à suffisamment de souplesse au sein de l'équipe de direction pour répartir les astreintes en fonction des souhaits de chacun, tout en préservant une certaine équité...
Certaines choses peuvent parfois se régler par téléphone (problème de chauffage par exemple) et les "rondes" suite à un déclenchement d'alarme la nuit peuvent présenter des risques, a fortiori pour les dames. Un contrat avec une société qui assure la télésurveillance et les rondes sur place en cas de déclenchement et à défaut de contre-appel de l'établissement peut s'avérer très utile.
Mais tout ne se règle pas par téléphone ou via la société de télésurveillance et c'est la contrepartie de la NAS.

A part un arrangement interne, dans le service ou entre collègues, il n'y a pas de réponses.

Tout le monde à ses propres soucis, enfants ou pas. Moi j'en ai trois, et une nounou très dispo, si bien que ça ne se remarque pas dans mon travail.

Si on commence par faire du cas par cas pour les handicapés, les parents d'enfants et autres, on ne s'en sort pas.

Russule a écrit:

A part un arrangement interne, dans le service ou entre collègues, il n'y a pas de réponses.

Tout le monde à ses propres soucis, enfants ou pas. Moi j'en ai trois, et une nounou très dispo, si bien que ça ne se remarque pas dans mon travail.

Si on commence par faire du cas par cas pour les handicapés, les parents d'enfants et autres, on ne s'en sort pas.

On a tous de bonnes raisons d'invoquer le cas particulier. Quand il n'y a plus que des cas particuliers, on a perdu l'intérêt général.