Indemnités journalières subrogées : que faire de la recette ? Reverst

Bonjour

On en a déjà parlé ça ou là dans la rubrique, je pratique massivement la subrogation des indemnités journalières de remplacement de revenu lors des arrêt maladie des personnels du Greta.

Concrètement, on maintient le salaire, et on touche des versements des CPAM (ou de la MGEN). L'année dernière, j'en avais assez peu, et j'ai nettoyé mon compte 4387 (organismes sociaux, produits à recevoir) par un ordre de reversement qui annulait une partie des mandats des salaires versés.

Cette année j'en ai un sacré paquet, ça me fait gamberger et je me dis que ce n'était peut-être pas ça qu'il fallait faire. Alors, reversement pour annuler le mandat de paie, ou faites-vous un OR, et si oui sur quel compte ?

Merci d'avance pour vos éclairages.

Je ne pratique pas ...mais tu sembles être (presque) dans la philosophie du 4387

"le compte 438 est débité du montant des diverses prestations qu'il a ainsi avancées à ses salariés pour le compte de la sécurité sociale et des autres organismes sociaux par le crédit des subdivisions concernées du compte 64. En effet, dans cette hypothèse, l'établissement est subrogé dans les droits des salariés vis-à-vis des organismes susvisés.
Ce compte sera crédité des recouvrements opérés après liquidation définitive"

Le "presque" est du qu'au mandatement des salaires, tu devrais faire la distinction sur les comptes 64 entre la partie salaire versé (contrepartie du 421), les cotisations sociales....et la partie subrogation (4387) de façon à savoir ce que la sécu et mgen te doivent.
La technique de l'ordre de reversement abouti a peu près au même résultat. Reste le problème d'indemnités journalières que tu as payé sur N et qui t'arrive sur N+1...comment gères-tu ?

Merci, rural th, la Bible Jaune et Bleue, je ne suis qu'un mécréant je n'y avais pas songé. Ca va dans le sens de faire des reversements plutôt que des recettes. Je vais continuer comme l'année dernière, en somme.

Citation :

la Bible Jaune et Bleue, je ne suis qu'un mécréant

Comme disait Créon dans l'Antigone de Sophocle :

- Pour toi, va où tu voudras ; tu es absous de ce crime. Mais toi, réponds-moi en peu de mots et brièvement : Connaissais-tu l'édit qui défendait ceci ?