débat ouvert

Suite à une réunion d'Agent comptable, je m'aperçois que l'évolution du métiers vu par les collègues ne me semble pas trés réaliste :
- transfert des Agence comptable au Trésor avec les agents comptables (pour moi, ils ont eu une occasion en or avec la décentralisation car le seul obstacle selon des indiscrétions syndicales à notre transfert avec les TOS était justement que certains d'entre-nous étaient AC.
De +, amha si cette réforme ce fait (on en parle depuis des lustres) il n'y aura aucun transfert de pers. vers les TG car elles peuvent sans pb assumer qq milliers de comptes en +)
- transfert prochain vers les coll. locales (pour moi, c'est rapé une telle loi pour 8000 fonctionnaires, je n'y crois pas du tout.
De +, les coll. ont hérités de pers. en fin de carrière et il ne faut pas être grand clerc pour voir qu'il sera bcp plus rentable pour eux de passer par des entreprises de nettoyage intervenant la nuit et de limiter la présence d'agent à 1 ou 2 par étab. pour jouer le rôle de factotum)

Ma position, la LOLF est une opportunité à ne pas laisser passer car elle implique une logique managériale par projet complètement nouvelle où nous pourrions trouver une place trés importante dans le cadre d'une vrai direction en équipe (mais cette place sera pour bcp à arracher car on ne nous la proposera pas sur un plateau)

Maintenant, perso. je commence à m'ennuyer dans mon poste et je songe de plus en plus à un poste en service déconcentré (avoir de "vrai collègue", plus de logement de fonction et les contraintes qui vont avec, un travail peut être plus de reflexion..)

Le débat est ouvert (à vous).

PS : une file faite par des collègues ayant travailler en dehors de l'intendance (université ou autres...) présentant leurs anciennes fonctions pourrait être trés intéressante. non?

On va vers l'interministérialité dans la FPE et 1 statut proche de l'adjoint en ce qui concerne le gestionnaire dans l'EPLE.

La décentralisation irai à l'inverse de cette double tendance:

Nous changerions de fonction publique, nous serions donc séparés de nos collègues de la FPE, et m^me de nos collègues en service académique et Uni.

Nous ne serions plus l'adjoint du CE, mais plutôt son interlocuteur privilégié au nom de la collectivité de rattachement.


Par rapport à notre place / CE. Les différences importantes de statut chez les gestionnaires me semble poser problème: SASU, AASU, APASU, CASU.

Les adjoints ont eux le m^me satut que le CE.

Les différences importantes de statut chez les gestionnaires me semble poser problème: SASU, AASU, APASU, CASU.

Tout à fait, et la demande de création de poste de cat. A au niveau du secretariat de direction va aggraver la tendance.

De même, dans mon académie les postes de GM sont peu à peu tous requalifiés en cat. B (alors même que nous ne devrions assurer des fonctions d'AC qu'à titre exceptionnel!!!!).

Je ne comprends pas d'ailleurs cette dévalorisation de notre métier.

Le métier de gestionnaire est bien plus complexe que celui de CPE et m^me d'adjoint-à mon sens-.

Alors que ceux-ci sont toujours des A et A+.

Facile à comprendre Isidore, "nos" syndicats ont systématiquement tout raté à vouloir défendre à la fois les C, les b, les gestionnaires, les administratifs d'université... bilan tout le monde est perdant.

Entièrement d'accord avec toi. Il est URGENT de nous regrouper dans un syndicat de gestionnaires car, à raison d'un par EPLE, il n'y a pas de raison que l'on ai pas autant de poids que les CE à terme. Encore faut-il vouloir ce concentrer sur les problèmes spécifiques et non tirer tous azimuts, savoir accepter une réforme nécessaire mais en négocier les conditions plutôt que faire la "poupée qui dit non", ne pas laisser tomber les TOS dans le quotidien face aux CT ou au CE mais ne pas tout mélanger au niveau syndical.

Eh là, doucement sur les reflexes corpos chers amis. Je ne beux pas défendre l'existant à tout prix mais je vous rappelle que quels que soient nos corps et catégories d'origine, nous sommes tous membre de l'ASU et qu'à ce titre, nous pouvons exercer des métiers différents au cours de notre carrière.
Le regroupement corporatiste des gestionnaires, s'il aurait peut-être l'avantage de faire sortir cette profession de l'ombre, aurait également pour conséquence de nous isoler de nos collègues des services académiques, des CROUS, du supérieur et j'en oublie et serait alors un argument facile pour:

casser les corps tels qu'ils existent actuellement
transférer les tâches de gestion matérielle aux CT
réduire les possibilités d'évolution des personnels au cours d'une carrière. Combien d'anciens gestionnaires et/ou comptables sont aujourd'hui en services académiques?

Voilà, ce n'est qu'une modeste contribution mais c'est mon avis et je le partage.

Je suis surprise par la crainte que certains d'entre nous ont de devenir, en tant que gestionnaires d'EPLE, isolés par rapport aux collègues en services déconcentrés.

Pourquoi ? Vous n'avez pas l'impression de l'être déjà ? Vous cotoyez souvent des collègues de SD ? Et quand vous entrez en contact avec l'IA ou le Rectorat, vous avez l'impression que quelqu'un comprend votre situation et vos préoccupations ?

Je suis "ex" gestionnaire, affectée en IA. Auparavant, je pestais contre la tutelle qui ne comprenait rien de rien. Arrivée en IA, j'ai effectivement mesuré la méconnaissance des tâches de gestionnaires parmi les collègues qui n'avaient pas eu la"chance" de mener cette expérience très enrichissante.

Alors, je ne crois pas que la décentralisation soit une grande menace pour ce métier. L'EN n'a jamais reconnu la spécificité du métier de gestionnaire (d'ailleurs, ce sont les proviseurs qui descendent dans la rue pour râler sur la surcharge de travail administratif, et le péquin moyen ne connaît qu'eux). Cela ne sera pas pire avec les CT.

pour rebondir sur les propos de lucette
je n'ai jamais travaillé en IA , rectorat ou sup, mais j'ai beaucoup d'amis qui eux le font

quand on parle boulot, il est clair que nos métiers sont aussi différents que celui de céréalier en beauce comparé à l'emboucheur charollais (jepourrai ajouter le fabriquant de reblochon haut savoyard

et pourtant ils sont tous agriculteurs

de plus

il y a qq années sévissait dans au rectorat, une dame (contractuelle mais ça bon c'était pas sa faute)
chaque année elle me téléphoner pour critiquer mon budget de fonctionnement, trouvant que je mettais pas assez de sous ici et trop là

un jour je lui ai demandé ce qu'elle avait fait avant d'être au contrôle des budgets

elle n'avait jamais mis les pieds dans un établissement, ne savait pas ce qu'était la taxe d'apprentissage, les PFE n en parlons pas.

alors n'en déplaise aux collègues et néanmoins très grans amis que je compte dans les services, je n'accepte d'être contrôlée dans mon boulot que par des gens qui le connaissent au moins aussi bien que moi.

enfin, pour les jeunes, je rappelle que la fusion des corps administration intendance a été demandée et obtenue , il y a bien longtemps, par nous qui voulions bénéficier de plus de possibilités de mutations

lucette a écrit:

Pourquoi ? Vous n'avez pas l'impression de l'être déjà ? Vous cotoyez souvent des collègues de SD ? Et quand vous entrez en contact avec l'IA ou le Rectorat, vous avez l'impression que quelqu'un comprend votre situation et vos préoccupations ?

Je crois qu'effectivement le problème est là : à ma connaissance les présidents d'universités et les CE ne forment pas un seul syndicat, sans d'ailleurs méconnaître leurs problèmes réciproques.

féskipeumépeupeu a écrit:

Eh là, doucement sur les reflexes corpos chers amis.
Le regroupement corporatiste des gestionnaires, s'il aurait peut-être l'avantage de faire sortir cette profession de l'ombre, aurait également pour conséquence de nous isoler de nos collègues des services académiques, des CROUS, du supérieur .

Oui, mais n'est-ce pas par refus de corporatisme que le gestionnaire s'est finalement noyé dans un ensemble où il n'est pas reconnu pour ce qu'il fait et ce qu'il est ? Les profs, les CPE, les CE s'inquiètent t'ils de leur propre réflexe corporatiste ?

Le gestionnaire est un travailleur de l'ombre, à tel point qu'on oublie qu'il existe... Jusqu'à quand les gestionnaires vont-ils supporter de n'être que les faire-valoir des CE en assumant les tâches pour lesquelles ces mêmes CE demandent, à leur bénéfice, reconnaissance et compensation (je ne nie pas pour autant le poids de leurs responsabilités) et jusqu'à quel point les gestionnaires vont-ils accepter que leur charge de travail augmente régulièrement sans jamais de contrepartie statutaire ou financière ni de reconnaissance hiérarchique ?

Les syndicats existants nous rangent dans des grades alors que ce sont surtout nos fonctions qui nous caractérisent. Cela ne contribue-t'il pas à renforcer ce sentiment de n'être connu et reconnu par personne que ressentent la plupart d'entre nous ?

Avec la responsabilisation accrue des gestionnaires dans le cadre de la LOLF, il s'agit de défendre 1 nouveau régime indemnitaire en conséquence avec le fait que nous soyons au coeur de cette réforme.

http://perso.orange.fr/gestionnaires03/comptables.pdf

Surtout qu'à terme les AASU agents_comptables vont disparaître à mon avis.

Eric a écrit:

lucette a écrit:

Pourquoi ? Vous n'avez pas l'impression de l'être déjà ? Vous cotoyez souvent des collègues de SD ? Et quand vous entrez en contact avec l'IA ou le Rectorat, vous avez l'impression que quelqu'un comprend votre situation et vos préoccupations ?

Je crois qu'effectivement le problème est là : à ma connaissance les présidents d'universités et les CE ne forment pas un seul syndicat, sans d'ailleurs méconnaître leurs problèmes réciproques.

Bin oui, moi : je suis tout ouïe (de poisson) pour les EPLE. J'explique même comment faire pour... des tas de chose que l'on ne peut pas dire sur un forum public.

La lettre de l'éducation décembre 2006:

"Il faut doter les lycées et collèges d'un secrétaire général"

Le mot gestionnaire n'apparait pas.

Isidore a écrit:

Avec la responsabilisation accrue des gestionnaires dans le cadre de la LOLF, il s'agit de défendre 1 nouveau régime indemnitaire en conséquence avec le fait que nous soyons au coeur de cette réforme.

Quand tu lis gestionnaire dans le cadre de l'application de la LOLF, il faut comprendre chef d'établissement.

En ce qui concerne la lolf, vous lirez partout : "rôle du gestionnaire, responsabilité du gestionnaire..." mais il s'agit du gestionnaire des crédits (BOP), et là ce sont les recteurs et chefs d'établissement, pas nous.