Retraite des parlementaires : faites ce que je dis, pas ce que je fais

La semaine prochaine, Grincheux de Rothschild vous apprendra à faire un plan de table avec un cardinal et un maréchal de France, et à écrire une lettre au président de la République...

J'en suis capable.

Gentil Intendant a écrit:

néthou a écrit:

Faut-il rappeler qu'un député est un élu, et qu'à ce titre il représente justement ceux qui l'ont élu ?

A partir du moment où il est élu, ledit élu peut envoyer paître ceux qui ont voté pour lui. Et c'est même pas dit qu'il soit battu après

Tu as parfaitement raison.
Comme disait Boris Vian: "Tout le monde a le droit d'être con, c'est ça la démocratie". Formule un peu facile, un peu trop "intellectuel-supérieur-qui-se-gausse-du-lumpen-proletariat", mais c'est le mot "démocratie" que j'en retiens: quand un élu "envoie paître" ceux qui ont voté pour lui, on garde toujours la possibilité de ne pas voter pour lui aux élections suivantes. Faible conséquence peut-être, mais ô combien importante sur le plan du principe: le seul fait que ce droit existe signifie beaucoup, démocratiquement parlant.
Et pour trop en abuser, certains, y compris au plus haut niveau, ont eu des surprises. Un grand mythe (d'1.90 M.) l'a dit un jour: "Les français sont des veaux"; mais quelquefois, le veau, collectivement, peut avoir des accès de lucidité surprenants... et donc fâcheux.

PS: purée, après s'être sifflé une bouteille de rosé de Bandol de chez Tempier, qu'est-ce qu'on peut être lyrique...