J'ai un prof qui est revenu d'un voyage à l'étranger avec un reliquat d'une somme d'argent remise par le voyagiste sur place à l'arrivée pour payer des entrées de musées, expositions non payées par lui à l'avance.
J'en fait quoi ? Qu'elles sont les écritures et opérations comptables à faire (OR, ORV...) ? Cela vient en déduction de la facture globale déjà réglée au voyagiste ?
Merci par avance.

On encaisse pour commencer, on réfléchit après...

Bon, à l'avenir cette pratique est absolument à proscrire, il faut mettre en place une régie d'avance temporaire.
Maintenant pour résoudre ton problème :
Les sommes versées au prof étaient financées par la facture du voyagiste.
Donc, il convient d'émettre un ordre de reversement du montant du reliquat récupéré, réduisant ainsi le mandat payé au voyagiste.
Cet ordre débitera un 4632 qui sera soldé par l'encaissement du reliquat.
Attention, les dépenses de ce voyages auront donc diminué, il faudra que les recettes correspondantes soient ajustées à ce nouveau montant, ce qui peut faire apparaitre des trop perçu, qu'il faudra rembourser.

Je fais la quittance au nom du prof ou du voyagiste ?

Sur le principe, c'est anormal.
L'ordre de reversement sur la facture du voyagiste me parait la meilleure solution.
A réceptionner en géné sur du 4632 (de mémoire) et à solder en écriture manuelle.

Dans un second temps, petite note aux ordonnateurs pour leur rappeler que cette pratique est irrégulière et qu'il y a des régies pour ça. En profiter pour leur signaler que la régie peut être associée à une carte VISA qui permet les paiement à l'étranger et en cas de devises, évite les problèmes de conversion.

Le patron des pompiers m'a doublé.

Le reçu au nom du prof.

AC début a écrit:

Je fais la quittance au nom du prof ou du voyagiste ?

Puisque vous allez faire un ordre de reversement concernant le voyagiste...

Poporc a écrit:

Le patron des pompiers m'a doublé.

Le reçu au nom du prof.

Ben non, pourquoi au nom du prof. Ce n'est pas lui qui rembourse le bahut que je sache. C'est le voyagiste.

Reçu de M. X (le prof) la somme de xxx euros correspondant à la restitution du solde des fonds remis par le voyagiste V dans le cadre du voyage à pétaouchnok.

Je comprend mieux pourquoi instinctivement la moutarde m'est montée au nez en apprenant cela.
Merci pour vos réponses qui vont dans le sens de ma réflexion.

Celui qui devra prouver qu'il a remis les fonds est le prof. Il lui faut donc un justificatif le prouvant.
Si c'est au nom du voyagiste, celui-ci sera en droit (très hypothétique) de demander les fonds. Et c'est un faux (le reçu au voyagiste) sauf si le prof dispose d'un mandat du voyagiste pour accomplir des actions en son nom.

Pour moi aussi reçu au nom du voyagiste : ce n'est pas un "don" du prof.
Pour le reste, je m'étonne de cette situation si un MAPA a été fait dans les règles.

Pas d'accord, chef.

Le reçu n'est qu'un constat de la remise des fonds par une personne dénommée. Il ne préjuge en rien de la nature, de l'origine ou de la destination de ceux-ci.

L'imputation comptable se fera dans la comptabilité et pas dans le cahier de caisse.

En revanche, quand une personne remet des fonds comme mandataire (déclaré ou non) d'une autre (physique ou morale), il est fortement conseillé d'indiquer, sur le reçu, le plus précisément possible de quels fonds il s'agit. Cela permettra, par la suite, au comptable de faire les bonnes écritures.

Chacun son vécu. Une référence au patron des mineurs m'est plus agréable.

Citation :

Pour le reste, je m'étonne de cette situation si un MAPA a été fait dans les règles

On n'a pas forcément le temps de faire des MAPA pour toutes nos prestations.
Ce serait l'idéal c'est vrai.

invit. a écrit:

Citation :

Pour le reste, je m'étonne de cette situation si un MAPA a été fait dans les règles

On n'a pas forcément le temps de faire des MAPA pour toutes nos prestations.
Ce serait l'idéal c'est vrai.

Concernant les voyages, je regrette mais l'excuse du manque de temps n'est pas recevable pour éviter les marchés ; compte tenu de la programmation dans le temps des voyages envisagés et de la définition obligatoire des prestations attendues.

A partir du moment où mes conditions sont réunies dans la proposition de contrat du voyagiste (après publicité et mise en concurrence bien sûr) je ne me soustrait pas au marché. J'accepte le contrat rédigé par le voyagiste avec mes conditions. Suis-je dans l'erreur ?

N@n@rd a écrit:

invit. a écrit:

Citation :

Pour le reste, je m'étonne de cette situation si un MAPA a été fait dans les règles

On n'a pas forcément le temps de faire des MAPA pour toutes nos prestations.
Ce serait l'idéal c'est vrai.

Concernant les voyages, je regrette mais l'excuse du manque de temps n'est pas recevable pour éviter les marchés ; compte tenu de la programmation dans le temps des voyages envisagés et de la définition obligatoire des prestations attendues.

Je nuancerais : tout est question de rapport de force, sachant que le pouvoir d'engagement et d'ordonnancement appartient au CE.
Faire un MAPA pour les voyages implique qu'un programme précis des voyages soit connu à l'avance. Si on a pas un CE très ferme vis à vis des profs sur l'organisation des voyages, il n'y aura pas de programme précis en temps et en heure, donc difficulté pour rédiger le cahier des charges pour le MAPA.
Cela dit, lorsque le fonctionnement du bahut le permet, la mise en place d'un MAPA ne prend pas plus de temps, et je dirais même qu'on en gagne.

Poporc a écrit:

Pas d'accord, chef.

Le reçu n'est qu'un constat de la remise des fonds par une personne dénommée. Il ne préjuge en rien de la nature, de l'origine ou de la destination de ceux-ci.

L'imputation comptable se fera dans la comptabilité et pas dans le cahier de caisse.

En revanche, quand une personne remet des fonds comme mandataire (déclaré ou non) d'une autre (physique ou morale), il est fortement conseillé d'indiquer, sur le reçu, le plus précisément possible de quels fonds il s'agit. Cela permettra, par la suite, au comptable de faire les bonnes écritures.

je rejoins cette analyse. Le nom qui figure sur la quittance est celui de la personne qui a effectivement remis les fonds.

invit. a écrit:

A partir du moment où mes conditions sont réunies dans la proposition de contrat du voyagiste (après publicité et mise en concurrence bien sûr) je ne me soustrait pas au marché. J'accepte le contrat rédigé par le voyagiste avec mes conditions. Suis-je dans l'erreur ?

Non, le contrat du voyagiste n'a aucune valeur s'il répond à un appel d'offres avec des conditions d'exécution. Il doit signer l'acte d'engagement avec toutes les conséquences de droit. Pour ma part, je précise dans mes CCP que toutes les dispositions figurant sur les documents joints par le soumissionnaire sont nulles et non avenues et je donne toutes les indications nécessaires pour la consultation des CCAG, il n'y a ainsi aucun doute.

Dans le cas le plus extrême, les clauses du voyagiste pourraient s'appliquer si les CCP et les CCAG étaient muettes sur ce point précis. Et encore, il faudrait voir l'état du droit.

Outre l'info à l'ordonnateur, par écrit, et au prof concerné pour qu'il ne refasse pas le coup, il serait intéressant d'en profiter pour mettre en place une charte des voyages dans l'établissement, avec documents pour les profs. Et sur les docs une info sur la gestion de fait...