Remboursement versements Turbo-Self

Bonjour,

Quelqu'un peut-il me donner la procédure qu'il (ou elle) utilise pour rembourser de l'argent crédité sur Turbo-Self par des commensaux qui ne déjeuneront plus à l'avenir?

Le logiciel donne la possibilité de rentrer le RIB, mais ne laisse, ne semble t-il pas d'autre possibilité qu'un remboursement en "espèces, chèque ou dk tg".

Je pensais faire un OP au 4664 dans GFC, mais je ne vois pas comment articuler les deux manip.

Je ne connais pas turboself mais je connais d'autres logiciels, dans le principe je vois l'articulation comme ça :
- saisie d'un reversement sur Turbo-self avec édition de la PJ et confection de la DK TG
- saisie d'un OP pour ordre 4664, après écriture manuelle transférant l'argent du compte d'avance vers le 4664. Joindre la PJ turbo à l'OP.
- réception de la DKTG de turbo self par la procédure du paiement externe sous GFC.

le truc, c'est que les versements des commensaux sont recettés au fur et à mesure au 4713. Je n'ai pas de compte d'avance pour ces versements. D'ailleurs, maintenant que tu le dis, ça fait réfléchir ...

avant que tout le monde me tombe sur le poil (cf photo), je rectifie : recette au 7065 pour réception au 4713

Comme tu fais les OR du montant des enciassements il faut faire :
- Procédure de remboursement dans Turbo Self (pour mettre le solde à 0 et avoir une pièce justificative)
- AOR du montant du remboursement dans GFC (à réceptionner au c/4664)
- Ordre de paiement (c/4664) du montant du remboursement.

on encaisse les chèques et comptant au 4191 et 4192 (or 7065) , ensuite on fait un op (4664/4191) avec pj de turbo self

Kieren a écrit:

Comme tu fais les OR du montant des enciassements il faut faire :
- Procédure de remboursement dans Turbo Self (pour mettre le solde à 0 et avoir une pièce justificative)
- AOR du montant du remboursement dans GFC (à réceptionner au c/4664)
- Ordre de paiement (c/4664) du montant du remboursement.

Voilà ce qu'il faut faire.
Enfin pour le moment.

Pour le reste, effectivement la bonne méthode est la gestion des encaissements au 4192, OR du montant consommé par le 4713, et écriture D4192/C4713 à chaque OR. Voir les nombreux échanges sur le forum à ce sujet (et les diverses prises de bec qui en découlent).
Attention, pour passer du "ticket" au "réel", la surprise, c'est... l'annulation de recette du montant des avances encaissées dans Turboself au moment du passage (par exemple le 01/09). Ca fait très mal au R2.

Au lieu de s'embêter avec des écritures, il suffit qu'un volontaire "rachète" directement à l'intéressé le solde inutilisé. Il suffit ensuite d'utiliser la fonction "transfert de solde" du logiciel.

J'y ai bien pensé, mais c'est pas faisable pour de sombres histoires de fin de scolarité des GRETA. Je vous passe les détails ...

Et hop!



QUESTION/REPONSE DE LA D.A.F. DU MENESR


(SEMAINE 47 - 2007)

Question

A quel compte doit-on enregistrer les versements effectués pour alimenter une carte d'accès au restaurant scolaire dans le cadre d'une tarification des repas à l'unité ?

Réponse

4191. Ces versements constituent une avance faite par la famille, ils doivent donc être comptabilisés au compte 4191-Avances reçues des familles, collectivités et établissements hébergés. C'est la consommation des repas qui ouvre un droit pour l'établissement, comptabilisé au compte 4712- Produits scolaires hors forfait, et qui donne lieu à l'émission du titre de recette sur le compte 70622-Produits scolaires hors forfait. Cette technique permet en outre d'assurer plus aisément le remboursement des versements non utilisés, par exemple lorsque l'élève quitte définitivement l'établissement. A noter que la dénomination des comptes 4712 et 70622 est modifiée pour 2008 : la lettre DAF A3 n°07-115 du 22 octobre 2007 apporte toutes précisions en la matière.

Turbo a écrit:

Au lieu de s'embêter avec des écritures, il suffit qu'un volontaire "rachète" directement à l'intéressé le solde inutilisé. Il suffit ensuite d'utiliser la fonction "transfert de solde" du logiciel.

Alors çà c'est top comme comme conseil . Et comment on explique "le transfert de solde" si aucune écriture n'est retracée dans GFC?
C'est vrai "il n'y a pas lieu de s'embêter", on va au plus simple au mépris des règles comptables.

Calamity Jane a écrit:

Turbo a écrit:

Au lieu de s'embêter avec des écritures, il suffit qu'un volontaire "rachète" directement à l'intéressé le solde inutilisé. Il suffit ensuite d'utiliser la fonction "transfert de solde" du logiciel.

Alors çà c'est top comme comme conseil . Et comment on explique "le transfert de solde" si aucune écriture n'est retracée dans GFC?
C'est vrai "il n'y a pas lieu de s'embêter", on va au plus simple au mépris des règles comptables.

Ca m'arrive aussi. Quand l'assistante d'allemand s'en va, plutôt que de faire un virement à Berlin, elle s'arrange avec un prof d'allemand. J'annote le transfert de solde de Brandt à Dupond, j'archive le document, et dans GFC y'a rien vu que la somme reste au 4192.

je me pose la question suivante :
jusqu'alors, on mandatait le far du montant des repas consommés, mais en fait, la gestion est compliquée car on n'engage pas vraiment la dépense et je n'aime pas fonctionner comme cela. Je ne vois pas ce qui m'empêcherait de mandater l'attribution de la commission et de reverser les repas non consommés (ordre de reverst sur le far) en décembre et juin), cela me parait plus simple en suivi budgétaire

comment procédez-vous ?

c'est quoi le far ?

Fonds d'aide à la restauration (fonds social).

pepettes a écrit:

je me pose la question suivante :
jusqu'alors, on mandatait le far du montant des repas consommés, mais en fait, la gestion est compliquée car on n'engage pas vraiment la dépense et je n'aime pas fonctionner comme cela. Je ne vois pas ce qui m'empêcherait de mandater l'attribution de la commission et de reverser les repas non consommés (ordre de reverst sur le far) en décembre et juin), cela me parait plus simple en suivi budgétaire

comment procédez-vous ?

Attention :
Un tel ordre de reversement peut s'analyser comme étant un acte individuel retirant partiellement un acte précédent créateur de droit. La subtilité peut résider dans la rédaction de la décision de la commission, qui peut éventuellement permettre des reversements sans pour autant que la décision initiale soit mise en cause.
Plus concrètement, il est nécessaire que la commission statue non pas sur des montants d'aide, mais sur des pourcentages de prise en charge (avec éventuellement une règle d'arrondi à l'unité de repas près). Ceci permet toutes les corrections ultérieures, du moment que le résultat final respecte les pourcentages de prise en charge décidés par la commission.