Région Ile de France Avenir de la restauration

Ah, désolé.
Moi je n'ai pas été formé pour être "joueur" avec le juridique.

La règlementation, c'est la règlementation. Surtout quand la jurisprudence la confirme.
Pas une partie de poker à laquelle les CT voudraient nous faire jouer à leur place.
Parce que si on commence à faire de la gestion budgétaire et comptable au bluff sur le mode "Bah, personne n'y jettera un oeil, ça devrait passer crème", c'est la porte ouverte à tout.

Il y a des possibilités tout en respectant la règlementation : allotissement affiné, développement durable, circuits courts, labels, etc... Cependant, comme disent les collègues, on peut (et on doit) faire du "local" (rayon géographique) en respectant le code mais pas du territorial (favoriser un département, une région).

Pas de quoi se fâcher. Je n'ai pas dit tricher, j'ai dit jouer. Respecter la règlementation en la connaissant assez bien pour utiliser ses subtilités. Nous n'y sommes pas formés.

Même si le localisme est prohibé et heureusement, le code propose de nombreux leviers pour permettre à la commande publique d'avoir un impact économique sur nos territoires.

Plutôt que de vouloir dénigrer des collègues qui sont innovants et incarne "une certaine idée de la profession", former vous à la commande publique et rejoignez leur rang. Ce sera plus utile que de râler dans son coin...

nero a écrit:

Même si le localisme est prohibé et heureusement, le code propose de nombreux leviers pour permettre à la commande publique d'avoir un impact économique sur nos territoires.

C'est aussi ça (et peut-être même le plus) qui m'embête: mon boulot, c'est d'abord de bien gérer mon bahut. Pas en restant dans mon coin sans me préoccuper du reste, mais pas non plus en me mettant sur le dos une responsabilité qui incombe d'abord aux politiques (et bien au-delà du local).
Après plusieurs décennies d'exercice, j'en ai marre de voir collés sur le dos de l'école et de ses acteurs une foule de choses qui relèvent plus généralement de la société, pour ensuite nous montrer d'un doigt culpabilisant quand ça ne marche pas. Exemple ces jours derniers avec ce lien de causalité simpliste: "nos agriculteurs crèvent la faim, c'est aussi la faute à ces enquiquineurs de gestionnaires d'EPLE qui nous mettent des bâtons dans les roues en n'achetant pas local comme on voudrait".
Avant de penser aux agriculteurs, moi je pense aux élèves. Chacun son métier, et les vaches seront bien gardées.

(et je ne dénigre pas ceux qui estiment devoir néanmoins avoir un impact économique sur leurs "territoires"...)