Gestion budgétaire cafétéria

Mon lycée gère en direct une cafétéria pour les élèves depuis janvier.
A partir des ventes de cafés, compotes, chocolats, viennoiseries et autres, comment le gérer sur le plan budgétaire ?
Pour simplifier j'ai envie de considérer cela comme une vente de repas à des élèves externes.
Cela signifie que c'est une recette inscrite au 7062 avec les taux de participation correspondants et que les achats se font via le 6011 de l'établissement.

La cafét est gérée par les élèves dans un cadre pédagogique (gestion avec les élèves d'une section "commerce" encadrés par un enseignant ou par des élèves volontaires et des AED ?

Non cafétéria gérée par le lycée : agent + AED.

Tout ceci avec l'accord des autorités oeuf corse.

KFETE a écrit:

Non cafétéria gérée par le lycée : agent + AED.

Tout ceci avec l'accord des autorités oeuf corse.

Donc cela ne rentre pas dans le cadre des objets confectionnés.
Selon la nature des denrées vendues cela passera en ALO ou SRH.
ALO si viennoiseries et rien qui puisse "remplacer" un repas, ou SRH si vente de sandwichs, yaourts, etc...
Moi je traiterais ça  avec un Domaine "CAFETARIA" en recette et dépenses. 6011 en dépenses (je redis qu'on peut trouver des 6011 dans tous les services et que ce compte n'est pas réservé au seul SRH) et 7088 en recettes (des viennoiseries, barres chocolat, etc...) ne sont pas vraiment de la restauration scolaire.

Bien entendu toute tarification votée par le CA.

Dans un trimestre, il va y avoir des sandwichs, des salades et autres repas d'appoint.
Donc une partie au 7088 et l'autre au 7062.
Je vais gérer cela au SRH en créant un domaine.
La classe volcan

KFETE a écrit:

Dans un trimestre, il va y avoir des sandwichs, des salades et autres repas d'appoint.
Donc une partie au 7088 et l'autre au 7062.
Je vais gérer cela au SRH en créant un domaine.
La classe volcan

La création d'un domaine permettra effectivement de voir si la cafétéria dégage un excédent ou pas et d'identifier ce qui ressort de la gestion du SRH proprement dit et de l'activité cafétéria.
De plus l'utilisation de comptes distincts en 7088 et 7062 permettra de séparer ce qui reléve du FARPI ou pas.

Accessoirement, je suis toujours étonné de constater que certains établissements sont en mesure de mobiliser des moyens humains sur leurs ressources internes pour faire tourner ces structures.
On ne vit décidément pas tous dans le même monde.

1. Là où il y a une volonté il y a un chemin.
2. Les bons projets n'achoppent pas à cause du manque de moyens.
3. Dans ce job, il faut être malin.
4. Des marges à gratter, il y en à partout, pour peu qu'on puisse y consacrer du temps. On me donne moitié moins de personnels administratifs et techniques, et je fais tourner mon bahut. A condition d'avoir la liberté de recrutement

KFETE a écrit:

Mon lycée gère en direct une cafétéria pour les élèves depuis janvier.
A partir des ventes de cafés, compotes, chocolats, viennoiseries et autres, comment le gérer sur le plan budgétaire ?
Pour simplifier j'ai envie de considérer cela comme une vente de repas à des élèves externes.
Cela signifie que c'est une recette inscrite au 7062 avec les taux de participation correspondants et que les achats se font via le 6011 de l'établissement.

J'aimerais savoir comment cela fonctionne, d'un point de vue budgétaire, matériel et même réglementaire si on se rapporte à l'interdiction des distributeurs. Est-ce assimilable ?

L'interdiction dans les lycées ?

L'interdiction des distributeurs s'applique bien dans tous les établissements scolaires ?

Alomero a écrit:

L'interdiction des distributeurs s'applique bien dans tous les établissements scolaires ?

Interdiction des distributeurs à disposition des élèves uniquement. Permis pour les personnels.
Article 30 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique : “ Les   distributeurs   automatiques   de   boissons   et   de   produits   alimentaires   payants   et     accessibles   aux     élèves   sont   interdits dans   les   établissements   scolaires   à   compter   du 1° septembre 2005 .”

Alomero a écrit:

J'aimerais savoir comment cela fonctionne, d'un point de vue budgétaire, matériel et même réglementaire si on se rapporte à l'interdiction des distributeurs. Est-ce assimilable ?

https://www.intendance03.fr/FSE_cafetaria.pdf

Merci. Ça va me permettre de mettre le distributeur en demeure de virer ces m.... du foyer chez moi.

volcan a écrit:

Alomero a écrit:

L'interdiction des distributeurs s'applique bien dans tous les établissements scolaires ?

Interdiction des distributeurs à disposition des élèves uniquement. Permis pour les personnels.
Article 30 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique : “ Les   distributeurs   automatiques   de   boissons   et   de   produits   alimentaires   payants   et      accessibles   aux      élèves   sont   interdits dans   les   établissements   scolaires   à   compter     du 1° septembre 2005 .”

Je n'avais donc pas rêvé, merci.

volcan a écrit:

Alomero a écrit:

J'aimerais savoir comment cela fonctionne, d'un point de vue budgétaire, matériel et même réglementaire si on se rapporte à l'interdiction des distributeurs. Est-ce assimilable ?

https://www.intendance03.fr/FSE_cafetaria.pdf

Cette réponse m'interroge car si je comprends bien qu'une cafétéria administrée par un FSE ne s'oppose pas à l'interdiction ci-dessus, quid si c'est administré directement par l'établissement comme chez KFETE ? Peut-on considérer que c'est OK ? Et d'ailleurs un tel dispositif relève-t-il du SRH et donc de la CT ou y échappe-t-il ?

La réponse n'est pas forcément évidente.
Mais un EPLE peut gérer directement les distributeurs de boissons ou autres mis à la disposition du personnel. Une cafétéria qui vend des viennoiseries et du café ne diffère pas vraiment. Bon, il est quand même souhaitable que les élèves soient impliqués notamment dans le cadre du CVL dont ce peut être un projet. Tout cela dans le respect de la concurrence  et des règles. Pour une activité "marginale" on peut gérer ça en domaine dans ALO sans créer un service spécial.
A partir du moment où il y a un aspect "restauration" c'est différent pour moi : cela relève de l'accord de la CT surtout si on utilise son personnel ; et c'est géré au SRH. Mais le collègue indique avoir reçu l'accord des autorités.

Oui, logique.

Le texte de 2004 s'applique aux élèves mais Quid lorsqu'il y a des étudiants dans le lycée ?