Tableaux synthétiques des PJ des dépenses, des recettes et des imputations

Bonjour,

Je fonctionnais jusqu’à présent avec les vadémécums des PJ des dépenses et des imputations de Volcan. Je trouve que ces documents constituent un bon compromis entre les textes et les tableaux synthétiques dans la mesure où ils permettent de se poser des questions et d’approcher les nuances des textes.

Mais cela ne fonctionne pas. Les collègues gestionnaires trouvent ces vadémécums trop longs, ne les  lisent pas etc. Ils veulent des tableaux… Je vais donc leur en fournir. Auriez-vous des modèles (si possible à jour avec le décret des PJ de 2022 aux formats Word ou Excel afin que je puisse les adapter le cas échéant)?

Merci d’avance.

Je voudrais mettre ces tableaux en annexe de la convention du groupement comptable.

Prosper19 a écrit:

Mais cela ne fonctionne pas. Les collègues gestionnaires trouvent ces vadémécums trop longs, ne les  lisent pas etc. Ils veulent des tableaux… Je vais donc leur en fournir. Auriez-vous des modèles (si possible à jour avec le décret des PJ de 2022 aux formats Word ou Excel afin que je puisse les adapter le cas échéant)?

Sachant que le vadémécum comporte déjà ce type de renseignements par type de dépenses aux paragraphes III et IV qui résument les PJ pour les dépenses les plus courantes je ne vois pas vraiment l'utilité. Un simple copier-coller avec quelques passages explicatifs en moins devrait faire l'affaire.
Quant à un gestionnaire qui ne prend pas la peine de lire et connaître un texte qui est un des fondement de son travail, cela en dit long sur l'état de la fonction. Qu'on ne lise pas le décret en totalité à la limite, mais qu'on ne prenne pas la peine d'en lire un résumé, franchement à quoi ça sert que je m'emmerde à continuer.


Cela étant dit l'AJI m'a fait la même demande de tableau pour sa rubrique "ressources" donc on va voir ça... même si c'est dommage.

Je comprends ce que veut dire Volcan notamment du point de vue de la formation de collègues.

Pour moi il faut que le gestionnaire soit neuneu ou fainéant pour ne pas se satisfaire des abrégés existants.

Par ailleurs, il est intéressant de ne pas trop figer les choses et avoir une lecture croisées entre imputation et PJ.

Et on se rend alors compte que parfois c'est aussi l'imputation qui nous dicte les PJ. 

L'arrêt Bulgnéville est sur point intéressant je trouve.

Prosper19 a écrit:

Les collègues gestionnaires trouvent ces vadémécums trop longs, ne les  lisent pas etc. Ils veulent des tableaux…

Ils ne trouvent pas la compta bud trop fatigante aussi ? Ils ne veulent pas que tu la fasses à leur place ?
On est gentil, on leur file un super abrégé alors ils s'en contentent et appliquent sinon rejets à gogo. Faut quand même pas déconner !
Les Ac sont des sales khons, on le sait, mais aussi des GM, accessoirement mais un(e) GM qui ne fait pas un minimum d'effort ne mérite aucune compréhension.
J'ai toujours soutenu les collègues en difficulté, y compris avant d'être AC, mais jamais les dilettantes.

J'ai toujours profondément regretté le manque de volonté de se former des collègues (de certains, sinon d'une majorité si j'en crois mon expérience).
Le site en est un exemple. Chaque semaine on trouve les dernières infos, les analyses, sans avoir besoin de passer des heures à lire diverses sources. 30 minutes par semaine pour être informé. Certes il faut donner quelques euros mais même avant les collègues qui passaient des heures à discuter avec des représentants ou en salle des profs m'affirmaient ne pas avoir le temps de le consulter.
En juin j'ai animé une formation sur le nouveau décret des PJ et les contrôles au niveau de la dépense. Je croyais naïvement avoir 40 à 50 collègues présents, dont forcément les nouveaux FDP à qui la formation était particulièrement destinée. Une quinzaine de présents pour la plupart non gestionnaire. Même les très rares comptables présents, pourtant aguérris, ont déclaré avoir appris des trucs.

Pourtant quelques heures passées en formation ou auto-formation ce sont des jours de gagnés dans son travail quotidien, une confiance en soi et une compétence qui vous pose face à vos interlocuteurs (y compris le CE et le CA). Si les nouveaux (et les autres) pouvaient mesurer la qualité de vie au travail qu'apporte la formation continue ils n'hésiteraient pas une seconde.

Un beau gâchis en fait...