Coronavirus COVID-19

Initiales GM a écrit:

Ici, on a adopté une logique différente. Ce ne sont pas les salles qui sont équipées d'un flacon mais les profs.
Et on ne donne un nouveau flacon qu'en échange du vide. Pour l'instant, ça fonctionne pas mal.

On va dans cette direction nous aussi, suite aux vols.

Pour l'emballage des claviers, c'est un geste extrêmement difficile à faire : trop tendu on presse sur les touches et le PC plante, pas assez tendu ça se débine à la première minute. Tout ça pour avoir une surface fragile et nullement moins sensible à un virus qui, de toutes manières, ne se transmet pas par contacts sur des objets souillés (à moins qu'ils ne le soient énormément, si l'élève d'avant a toussé dessus pendant une heure). Bref, si vous pouvez éviter, évitez. S'il faut quand même le faire pour éviter une grève du soviet-de-la-salle-des-profs, mettez votre cerveau au coffre-fort le temps que ça soit fait, ça pourrait attirer des convoitises si vous le laissez traîner.

gest30 a écrit:

Comment faites vous pour responsabiliser les profs

Une blague se cache dans cette phrase, saurez-vous la découvrir ? 

L'intendant zonard a écrit:

Initiales GM a écrit:

Ici, on a adopté une logique différente. Ce ne sont pas les salles qui sont équipées d'un flacon mais les profs.
Et on ne donne un nouveau flacon qu'en échange du vide. Pour l'instant, ça fonctionne pas mal.

On va dans cette direction nous aussi, suite aux vols.

Pour l'emballage des claviers, c'est un geste extrêmement difficile à faire : trop tendu on presse sur les touches et le PC plante, pas assez tendu ça se débine à la première minute. Tout ça pour avoir une surface fragile et nullement moins sensible à un virus qui, de toutes manières, ne se transmet pas par contacts sur des objets souillés (à moins qu'ils ne le soient énormément, si l'élève d'avant a toussé dessus pendant une heure). Bref, si vous pouvez éviter, évitez. S'il faut quand même le faire pour éviter une grève du soviet-de-la-salle-des-profs, mettez votre cerveau au coffre-fort le temps que ça soit fait, ça pourrait attirer des convoitises si vous le laissez traîner.

On pourrait imaginer emballer les profs...

On ne nous dit pas tout :

https://laveritesansmasque.blogspot.com/2020/10/une-neurologue-allemande-met-en-garde.html

Monsieur Inquiet a écrit:

On ne nous dit pas tout :
https://laveritesansmasque.blogspot.com

On nous a pourtant déjà dit que le 11 septembre 2001 est le résultat d'un complot pour réduire les droits des citoyens américains, que la reine d'Angleterre dirige le trafic mondial de drogues, et que les images d'Apollo sur la Lune ont été tournées dans un hangar du Kansas.

Moi je trouve qu'elle nous met justement en garde, cette dame, et c'est d'ailleurs pour ça que les profs ont bien raison de se plaindre: ce fichu protocole sanitaire du Ministère n'a même pas été foutu d'écrire noir sur blanc qu'après avoir mis leur masque ils pouvaient respirer un peu de temps en temps pendant leur cours sans attendre la fin de l'heure... 

(pour les administratifs, c'est pas pareil: comme ils ne font pas cours et ne parlent pas à leur ordinateur, ils peuvent attendre jusqu'à 17H... )

Du coup avec les interdictions de rassemblement de plus de 6 personnes, je suppose que les prochains CA ne peuvent se tenir en présentiel... Avez-vous déjà prévu de les faire en visio?

Y a-t-il un arrêté préfectoral dans votre département qui les interdit ?
Vérification faite - j'aurais dû la faire avant d'ouvrir ma mouille... -, c'est effectivement proscrit par le décret sur l'état d'urgence sanitaire.
Mais :
"institution d’une jauge à 5000 pour les établissements recevant du public avec respect des règles d’occupation (1 siège vacant entre deux spectateurs ou groupes de 6)"
Il me semble donc jouable de tenir un CA si on a les locaux qui peuvent contenir tout le monde avec la distance.

Je trouve assez fascinant et triste de voir à quel point les libertés individuelles les plus élémentaires (comme la liberté d'aller et de venir, liberté fondamentale au sens de l’article L. 521-2 du Code de justice administrative) peuvent être piétinées allégrement pour notre "bien".
Quant aux théories du complot, anathème lancé à la tête des personnes qui doutent, je rappelle que l'Histoire est farcie de complots en tout genre (assassinat de César, incident du golfe du Tonkin, armes de destruction massive en Irak...les exemples ne manquent pas). Et le dénigrement n'est pas une argumentation mais le degré zéro de la dialectique.

Selon le CDC (USA), la morbidité du Covid19, c'est 0,00003% pour les 0à 19 ans, 0,0002% pour les 20-49 ans, 0.005% pour les 50-69 ans et 0,054% pour les plus de 70 ans...
Ravager des économies, supprimer des libertés fondamentales pour ça? L'incohérence des mesures non plus sanitaires mais politiques prises pour "combattre la pandémie" devrait au moins questionner tout un chacun sur la réalité de l'épidémie (on a le droit de s'entasser dans le métro, mais pas de sortir de chez soi à partir de 21h, on doit porter un masque pour marcher dans la rue, mais on peut l'enlever dès qu'on s'assoit, comme si le virus n'agissait qu'à partir d'1,30m de hauteur...). Et ne pas oublier que la grippe en 2020 a fait 72 morts, contre environ 10 000 habituellement, comprenne qui voudra.

"Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice."

Ne vous êtes-vous pas dit que peut-être que la mortalité serait pire si rien n'était fait ?
Parce que cela semble aussi évident que juste regarder des statistiques, qui plus est douteuses.

Le problème de la covid, ce n'est pas sa mortalité en soi, qui est relativement modeste. Le problème de la covid, c'est que ses formes graves génèrent des hospitalisations très longues, avec des séjours en réanimation supérieurs à trois semaines, qui engorgent les hôpitaux qui, du coup, ne sont plus en mesure d'accueillir autant de patients... malades de la covid ou d'autres maladies, soit dit en passant (Le Monde a publié hier un article éclairant sur les pertes de chance subies par des malades du cancer)

Luzurmahu a écrit:

Selon le CDC (USA), la morbidité du Covid19, c'est 0,00003% pour les 0à 19 ans, 0,0002% pour les 20-49 ans, 0.005% pour les 50-69 ans et 0,054% pour les plus de 70 ans...

On ne dirait pas

https://covid.cdc.gov/covid-data-tracker/#cases_casesper100klast7days

8,6 m cas pour 328 m habitants ce qui fait un taux de morbidité de 2,5%

Et encore normalement il faut une année complète

Dupond&Dupont a écrit:

Le problème de la covid, ce n'est pas sa mortalité en soi, qui est relativement modeste. Le problème de la covid, c'est que ses formes graves génèrent des hospitalisations très longues, avec des séjours en réanimation supérieurs à trois semaines, qui engorgent les hôpitaux qui, du coup, ne sont plus en mesure d'accueillir autant de patients... malades de la covid ou d'autres maladies, soit dit en passant (Le Monde a publié hier un article éclairant sur les pertes de chance subies par des malades du cancer)

donc en fait, on assène un discours moralisateur et culpabilisant à 60 millions de français, si j'enlève les personnes vulnérables au pifomêtre, pour pallier aux insuffisances de nos gouvernants qui ont eux-mêmes engendrés depuis des lustres un manque de personnel médical, de personnels soignants, et d'infrastructures hospitalières??
dans mon petit département rural, proche d'une grosse agglomération, on doit avoir environ 6 à 8 lits en réa, on passe au rouge, le préfet s'excite dans tous les sens, mais évidemment, si on a 10 cas graves, on est en surtension hospitalière, forcément, puisqu'on n'a pas de quoi accueillir...

Le problème vient de là....Nos hôpitaux sont déjà proches de la saturation chaque hiver avec la grippe...
Plusieurs dizaines de milliers de lits et de postes ont été perdus en 20 ans à cause des politiques libérales menées par les différents gouvernements de gauche comme de droite.
Alors forcément, on en paye le prix aujourd'hui avec un système au bord de l'implosion.
Et n'oublions pas que cela fait aussi 20 ans que les chercheurs alertent les autorités sur les risques d'une pandémie liée à un coronavirus...Mais nos dirigeants, aveuglés par les objectifs de réduction des dépenses publiques, n'en ont pas tenu compte et ont continué leur entreprise de massacre de nos services publics, dont l'hospitalier. Idem pour le budget de la recherche qui a été régulièrement amputé au fil des années.
Il est faux de dire, pour dédouaner nos politiques, qu'on ne "savait pas", et qu'on ne pouvait pas anticiper.
Et pire, en pleine première vague, les mesures de fermetures de lits prévues sur 2020 ont été maintenues dans certaines régions!
Nombre de personnes mobilisées pour aller aider dans les hôpitaux lors de la première vague n'ont pas touché la fameuse "prime COVID" et ne reviendront donc pas aider pour cette seconde vague qu'on annonce depuis le début...
Je ne parle pas de notre ministre qui nous conseillait il y a 10 jours de partir en vacances pour la Toussaint alors que maintenant, on vit sous le couvre feu et qu'on nous parle de reconfinement.
Bref, on est dirigés par une bande de guignols qui navigue à vue, conseillée par une autre bande de guignols pseudos experts des plateaux tv qui changent d'avis sur cette pandémie comme de chemise.
Et là, on va nous dire d'aller bosser la semaine, de s'entasser dans les transports en commun, mais de rester chez nous le week-end? Non mais la blague...

Perso, tout ça me fatigue. Tous ces non-sens, toutes ces vérités absolues qui n'en sont plus 2 minutes plus tard, toutes ces injonctions qui s'accumulent encore et encore. Tout ça pour quel résultat ? sérieusement ?

8 mois de politique de la peur (attention, je ne parle pas de la politique dans son sens institutionnel), 8 mois de chiffres, de statistiques, de projections en tout genre et ce qui rend dingue c'est que chaque jour qui passe annule, contredit et remplace le précédent.

On parle des malades de la COVID. On parle des malades qui souffrent d'autres pathologies graves et chroniques. Et bientôt on sera bien obligés de parler de tous ceux qui ont développé des pathologies d'ordre psychique, parce que tout ce que nous traversons affaiblit, fragilise et traumatise. 

Alors d'accord, c'est nullement comparable à des événements hautement plus dramatiques et traumatisants, c'est une certitude. Mais pour autant, nous n'avons pas d'autre choix, selon moi, que de prendre notre mal en patience et d'essayer de prendre le plus de recul possible pour être le moins impacté possible.

Que pèsent les 35 000 morts actuels en France de la  Covid ; et quand bien même seraient-ils 100 000, 200 000, face à l'intolérable atteinte à nos libertés qui nous restreint le droit d'aller s'éclater en boite de nuit, manger au Mac'Do, se saouler au bistrot avec les potes, gueuler dans les stades de foot, etc ? Rien, ils ne pèsent rien.
Et puis ce sont des vieux qui meurent en priorité, nos parents, nos grands-parents contaminés par notre refus de la dictature qui veut restreindre nos déplacements, nos sorties, nous faire porter un masque, nous empêcher de vivre. Les vieux ils ont vécus, c'est notre tour de nous amuser et hors de question de sacrifier une miette de notre confort pour ses inutiles ! Et puis c'est la sélection naturelle : seuls les plus forts survivent : faut laisser faire la Nature c'est bon pour l'espèce.

Moi en lisant certains commentaires je pense à ma collègue (certainement pas la seule) qui lutte pour respirer entre deux quintes de toux. J'espère simplement pouvoir lui dire d'ici quelques jours ou semaines si elle s'en sort que ce n'était pas grave, qu'elle était juste un dégât collatérale de votre combat pour la liberté d'aller et venir.
Il y a des moments où l'espèce humaine me donne envie de gerber.

kwack a écrit:

donc en fait, on assène un discours moralisateur et culpabilisant à 60 millions de français, si j'enlève les personnes vulnérables au pifomêtre, pour pallier aux insuffisances de nos gouvernants qui ont eux-mêmes engendrés depuis des lustres un manque de personnel médical, de personnels soignants, et d'infrastructures hospitalières??

Moui... cette explication est sans doute très partielle. Certes, il faudrait être de très mauvaise foi pour affirmer que les dépenses de santé sont à leur optimum et qu'il y a suffisamment de places à l'hôpital. Néanmoins, là on ne parle pas de quelques lits de réa qui manquent mais au bas mot de dizaine(s) de milliers. D'ailleurs, si on regarde nos voisins teutons, qui n'ont pas fait autant de coupes budgétaires que nous dans leurs dépenses de santé et dont le nombre de lits de réa était déjà deux à trois fois plus important que chez nous avant même la crise (plutôt trois que deux d'ailleurs), eux aussi s'inquiètent et eux aussi prennent des mesures

Je ne me sens pas visée ni concernée par les propos de Dégoûté, mais je ne peux m'empêcher de réagir. Parce que le sarcasme culpabilisateur c'est usant, au-delà du fait que ce soit, à mon sens, contre-productif. Et je ne me reconnais absolument pas dans les termes censé définir une partie de l'espèce humaine.

Donc je réitère : bien évidemment que nous sommes inquiets et peinés pour tous ceux qui sont touchés par ce virus et qui en développent des formes graves, et que l'on compatit avec ceux qui vivent des drames. Ce que je déplore, c'est qu'on minimise, pour ne pas dire qu'on occulte, les dommages collatéraux. Et je ne parle pas de tous ceux qui vont se retrouver sans aucune ressource (les libéraux, les auto-entrepreneurs et j'en passe). Je pense simplement à ceux qui n'arrivent plus à sortir de chez eux, qui ont développé une paranoïa qui les paralyse, à tous ceux qui voient leur état dépressif s'empirer, à tous ceux qui n'arrivent plus à avoir une vie sociale ou une vie, tout simplement. 

Alors tout ça me fatigue, je le répète. C'est usant. 

Et pour terminer mon propos, je ne supporte plus que l'on nous traite comme des hors-la-loi quand par exemple un vigile qui ne nous a pas vu mettre de gel avant d'entrer dans un magasin nous saute dessus pour nous ordonner de mettre ce foutu gel (qui finit par provoquer des crevasses et des allergies), qu'on nous regarde de travers comme si on était un danger pour les autres parce qu'on n'a pas mis le masque alors qu'on est encore à 100 mètres de l'école, la liste est trop longue pour être exhaustive. Ce que je dis, c'est qu'on fait des efforts (en tout cas, j'en fais) pour aider à freiner la propagation du virus, on respecte toutes les restrictions, les recommandations, et malgré tout rien ne change vraiment. 

Penser et compatir avec ceux qui souffrent n'empêche pas que l'on puisse exprimer l'inconfort (euphémisme, bien sûr) ou pire, les dégâts psy de cette situation hautement anxiogène.

Je pense plus "prudent" de clore le sujet qui n'est plus directement liè à nos fonctions.

Nicolas a écrit:

Nicolas a écrit:

L'intendant zonard a écrit:

(...)Une amie chinoise me disait avoir lu un cas édifiant dans un marché couvert en Chine : deux personnes dans le même mètre carré pendant quinze secondes, sans se toucher ni parler, l'un a filé le virus à l'autre.(...)

De ce que je me souviens de mes cours de virologie, c'est impossible ; sauf circonstances très exceptionnelles ... genre l'une qui crache à la figure de l'autre ... ou plus sérieusement virus qui se transmet par micro aérosol ce qui ne semble pas être le cas du Covid-19 ...

Et bien les récentes études il semble bien que tu aies parfaitement raison l'IZ, le Covid-19 se transmettrait par aérosol et le simple fait de respirer à proximité d'une personne contagieuse pourrait suffire à choper cette cochonnerie !

ça se confirme, ce truc semble se propager énormément par aérosol au final ...