renouvellement d'un contrat aidé v/s grandes vacances

Bonjour à tous,

Vous avez certainement connu une situation similaire et j'aimerais avoir vos retours d'expérience.

Un contrat d'avenir a été embauché le 1er novembre 2006. Durée 6 mois ; cela nous mène au 1er mai.

Un renouvellement de 6 mois tomberait pendant les grandes vacances ; ce n'est pas adapté, particulièrement dans la mesure où les 26 heures ne sont pas toujours pleinement optimisées (à la base, j'avais besoin de quelqu'un à la plonge le midi, le reste est un peu du remplissage).

Comment avez vous procédé dans des cas similaires ? Fin du contrat ou autres solutions ? Ce type de contrat n'est pas franchement adapté au temps scolaire, il semblerait ?

Ce que je vais dire n'est sans aucun doute pas honorable, mais dans la mesure où les contrats aidés sont les bouches trous de l'EN (ou les cache-misère, au choix...), et considérant leur rémunaration, je trouve pas ça choquant qu'ils soient payés "à ne rien faire" un mois et demi dans l'année.
Après tout j'en connais d'autres (suivez mon regard.... qui ne m'exclue pas moi-même d'ailleurs...).
En plus bien souvent les services du rectorat qui se sentent concernés par ces contrats montrent un mépris total pour la gestion qu'on en fait, ou en tout cas ne semblent pas choqués outre mesure de signer une prolongation à la fin du mois de juin.
Le gaspillage inhérent à l'EN me semble plus acceptable quand il profite à des gens qui ont de réelles difficultés.
Après chacun se fait son avis.

nikkko a écrit:

Ce que je vais dire n'est sans aucun doute pas honorable, mais dans la mesure où les contrats aidés sont les bouches trous de l'EN (ou les cache-misère, au choix...), et considérant leur rémunaration, je trouve pas ça choquant qu'ils soient payés "à ne rien faire" un mois et demi dans l'année.
Après tout j'en connais d'autres (suivez mon regard.... qui ne m'exclue pas moi-même d'ailleurs...).

Tout pareil, vu leur salaire et leurs perspectives d'avenir, cela ne me choque plus de faire un renouvellement à partir de juin............... et d'ailleur c'est le ministère qui souhaite les recruter pour 6 mois alors qu'avant pour un contrat d'avenir on pouvait aller jusqu'à 2 ans.

merci pour vos réponses ; votre position est partagée par mon chef d'établissement, qui considère qu'in fine ce n'est pas à la personne en contrat aidé de subir nos règles, nos lois, nos reglements et nos rythmes scolaires. On renouvelle le contrat et on improvise pour l'été !

Mouais, à vous lire, je vais peut-être faire comme vous.

Normalement je globalise les heures (je sais c'est mal).

Le hic c'est la pilule pour les titulaires, je vais avoir du mal à expliquer la chose. Je me demande si cela ne va pas créer des tensions.

J'interroge ma mémoire défaillante, parce qu'il me semble bien qu'il y ait eu des problèmes de responsabilités pour des accidents survenus à des contrats aidés (CES à l'époque) théoriquement sur le temps de travail et en réalité inemployés du fait du calendrier de l'établissement. Se pose en effet ensuite la question de l'imputation ou non en accident du travail, puis celle de l'indemnisation du salarié.

le Code du travail apporte une réponse claire: l'employeur DOIT fournir du travail à son salarié ! c'est écrit noir sur blanc.

si l'employeur n'est pas en mesure de fournir du travail hors congés réguliers, ce qui est notre cas vu nos durées de congés, le salarié est en droit d'en exiger ou encore l'employeur met son salarié en "congé de fait"

ce congé n'étant pas de la responsabilité du salarié, qui devrait être au travail, il ne fait que peu de doute que l'accident du travail serait retenu à l'encontre de l'employeur.

Jean-Mic a écrit:

Le hic c'est la pilule pour les titulaires, je vais avoir du mal à expliquer la chose. Je me demande si cela ne va pas créer des tensions.

Propose leur d'échanger leur salaire et leur statut bien confortable avec celui des CAE.
Aucun lien mais je suis fan de ta nouvelle signature JY, je me sens très concerné...