Financement de la part "accompagnateurs" des sorties/voyages

Dup' a écrit:

Ps :je suis sensé le prendre pour moi?

Quoi ?
Les erreurs "juridiques" ? Aucunement. On n'est pas forcément d'accord, mais les arguments sont fondés de part et d'autre.
Le fait de s'arcbouter sur ses positions lorsqu'on est persuadé d'avoir raison ? Non, ça s'appliquerait plutôt facilement à moi.  

Bonjour,

Je connais la tactique qui consiste à provoquer pour que débat parte en sucette et qu'il n'ait pas lieu, ou de le déporter sur d'autres thèmes. Attaquer aussi la personne ou sur un point secondaire évite aussi de répondre sur le fond. Que je sache, les voyages scolaires sont légaux.  La célèbre circulaire dit dans son introduction qu'il faut les renforcer. Et les textes précisent aussi que c’est aux familles de financer les voyages, bien qu’ils aient un aspect pédagogique. Après bien sûr chacun en pense ce qu'il veut, mais ce n'est pas le sujet. Faisant fi de ses provocations et de ses grands mots, Dup' (qui persiste et "singe" -sic-) sera peut-être surpris par le fait que je suis d'accord avec lui. Je n'organise plus de voyages scolaires parce que je n'accepte pas que le contribuable paye des frais privés. Et vu mon âge, je n’en organiserai plus, même si les règles devaient « s’éclaircir ». Donc je suis très détaché face à tout cela. Voilà pourquoi les propos « piquants » m’en touchent une sans faire bouger l’autre, comme disait J.C., et que je ne m’attache qu’à ce qui est sur le fond du problème.


L'exemple du ski n'était là que pour illustrer le fait que les EPLE n'ont peut-être pas à prendre en charge des frais qui ne sont générés que par les élèves. C'est ensuite au CA de l'établissement de juger de l'aspect pédagogique de la sortie, conformément aux règles en vigueur. Quand c’est voté sur le principe, c’est valide.

Je suis d’accord que le contrôle de légalité n’est pas le Conseil d’Etat. Mais ça marche … dans les deux sens…

Certains de ceux qui m'ont lu jusqu'au bout (je pense à Volcan) ne sont pas forcément d'accord avec moi, mais ils reconnaissent qu'il peut y avoir débat. Dont acte, et finalement cette réponse me suffit, car elle n’est pas « suffisante ». Et si Néthou a vu que je suis sûr de moi, c’est qu’il m’a lu trop vite. En conséquence, est-il vraiment sûr que la phrase « absolument rien ne peut lui faire changer d’avis » s’adresse à moi ? Il me semblait qu’un certain flou régnait sur le sujet, et ce débat, initié par Galère il y a plusieurs mois, l’a montré… C’est aussi ce que je voulais savoir.

néthou a écrit:

Je finis par me demander s'il est utile, une fois de plus, de répondre (oui bien sûr: c'est notre côté pédagogue à nous...) aux posts de Galeribi: il part sûr de son fait et de son raisonnement, et rien, absolument rien ne semble ensuite pouvoir lui faire changer d'avis. Alors à quoi bon ?

 

GALERIBI a écrit:

  Et si Néthou a vu que je suis sûr de moi, c’est qu’il m’a lu trop vite.

Dont acte, cher ami.
Mais lorsque vous écrivez "Et les textes précisent aussi que c’est aux familles de financer les voyages, bien qu’ils aient un aspect pédagogique", c'est que l'on a pas dû lire les mêmes. Au contraire, un interlocuteur non-averti pourrait même penser après lecture que lorsqu'un voyage scolaire est organisé, les familles ne payent rien (ou une part "résiduelle"), et qu'il suffit de trouver un cheval sous les sabots duquel les milliers d'euros nécessaires au projet vont brusquement surgir.
Nous savons bien qu'il y a là une franche hypocrisie, mais pour l'instant, c'est tout ce que nous avons en magasin.

La part de chaque participant à un voyage scolaire se calcul comme suit :

Coût total / nombre de participants = coût unitaire.

La détermination de la participation famille est donc a fortiori limitée au coût intrasèque de chaque participant.

Cependant, il est tout à fait possible (et c'est souhaitable) de minorer la participation des familles en faisant peser la différence sur la participation de l'établissement qui elle même prend à minima les participants enseignants.

En ce qui concerne la gratuité de l'enseignement, je ne vais pas rentrer dans le débat car ce beau principe n'est pas mis en adéquation avec la réalité des dotations.

Comme l'a écrit Volcan plus haut on peut sur ce sujet discuter à l'infini.
Ce qui laisserait supposer qu'il y aurait donc en ce qui concerne cette fameuse part accompagnateurs une zone de flou.
Pourtant, jusque-là pour moi tout était clair : le prix total divisé par le nombre de participants définit  la part familles et celle des accompagnateurs financée elle-même  par l'EPLE ou sources de financement autres que provenant des familles.

Mais puis-je hasarder une question que je juge pertinente et qui m'a récemment été posée :

Quid de la prise en charge des repas des accompagnateurs ? Pourquoi les familles paieraient-elles leurs repas et pourquoi ceux des accompagnateurs seraient-ils financés par d'autres sources que.... leurs propres deniers ? En résumé, s'ils ne voyagent pas, ils paient leurs repas. Donc ...

Vos avis sur la question ?

Les accompagnateurs sont en mission, ils ont leur frais de mission remboursés, ce que n'ont pas les élèves.

Merci pour la réponse, convaincante en effet .


enfin, partiellement , car on pourrait pinailler

C'est comme les nuages c'est un peu flou et vaporeux tout en ayant des contours finalement définis.

La couverture des frais engendrés par les accompagnateurs relève des dépenses de fonctionnement de l'EPLE.

RETU a écrit:

Les accompagnateurs sont en mission, ils ont leur frais de mission remboursés, ce que n'ont pas les élèves.

Presque. Les frais ne sont pas remboursés, ils sont directement pris en charge par l'établissement.
Des fois qu'un petit malin viendrait lire ça et réclamerait les indemnités forfaitaires...