Vidéo surveillance

Régulièrement dans nos beaux Lycées et Collèges on constate de petites dégradations ou incivilités (extincteurs percutés, casiers défoncés, déclenchements d'alarme incendie et j'en passe bien évidemment). Même si je sais que cela fait partie de notre travail cela fini par être un peu pénible à la longue. Surtout pour nos OP maintenance !!!

D'autant que les auteurs sont très rarement pris.

Aussi, j'envisage de demander au CA de se prononcer sur la pose ou non de caméras dans les couloirs.

Certains d'entre vous ont-ils déjà une expérience dans ce domaine ?

On en a une pour surveiller le garage à vélo. Efficace mais pas à 100 %.

Bonjour,

Dans mon établissement, il y a des caméra de surveillance dans les halls et le garage à vélo, reliées dans le bureau vie scolaire. C'est assez efficace, et j'envisage d'en installer dans les couloirs et les accès principaux de l'établissement.

Je dois également vous signaler que, le conseil régional de chez nous ne prend plus en charge directement l'installation de la vidéo-surveillance depuis deux ans ; certainement pour des raisons idéologiques.

Personnellement, je continue de penser que cet équipement est une aide non négligeable pour notre métier.

BONNE ANNEE A TOUS!

A long terme, nous serons tous morts...

J'ai aussi des problèmes récurrents de dégradation sur un portail automatique qui m'ont fait penser à poser une caméra de vidéo-surveillance. Savez-vous s'il faut faire pour cela une déclaration (du type CNIL), un affichage particulier, et si le fait de filmer sans enregisrement est différent du fait d'enregistrer?

http://www.cnil.fr/index.php?id=1302

Gastounette a écrit:

J'ai aussi des problèmes récurrents de dégradation sur un portail automatique qui m'ont fait penser à poser une caméra de vidéo-surveillance. Savez-vous s'il faut faire pour cela une déclaration (du type CNIL), un affichage particulier, et si le fait de filmer sans enregisrement est différent du fait d'enregistrer?

Avant de mettre des sous dans de la vidéo-surveillance,
à mon sens, mettre tout le monde à réfléchir et à évaluer :
- ce en quoi elle déresponsabilisera les adultes en charge du bahut,
- ce en quoi elle les tranquilisera,
- ce en quoi, politiquement plus que concrêtement, la présence de gardien-vigile sera ou ne sera pas davantage utile,
- ce en quoi les frais vidéo seront moindres que de réparer (les gaillards se lassent qqfois plus vite que les abonnements pris auprès des sociétés de services très tacites dans la reconduction des contrats de maintenance),
- ce en quoi le CE et le CA sont prêts à exploiter les images de gredins pris en flag (la coordination entre EN, police et justice n'est pas forcément une réalité comme dans le neuf-trois - cf IZ - ni souhaitée ni souhaitable...),
Le bilan ne sera pas forcément positif.
Mais ce sera un excellent sujet de débat à l'initiative de l'intendance. Cela peut occuper une année de CP et de CA et autres instances ... Et obliger chacun à se repositionner quant à son rôle face à ces trublions... J'ai connu un tel débat qui a été très productif, avec à l'origine une voiture de prof vandalisée passée le portail . La vidéo a été refusée . Mais les yeux des profs se sont ouverts sur la réalité . Affaire gagnante-gagnante . Les profs ont découvert, du moins certains, leur environnement. Et sont devenus plus attentifs . Les dégradations ont diminué au delà des frais de réparation des portes et clôtures .

Si d'aventure, vidéo est prévue, votée. Prévoir une caméra leurre, visible et très probablement pétée à chaque intrusion, et une autre avec meilleure définition, discrête, dont la lecture ne soit pas dans la loge... Dont tous les élèves connaissent les écrans .


CpC

Il est vrai que toutes ces questions peuvent se poser mais je ne me sens pas concernée pour deux raisons:
1-j'ai la chance de ne pas exercer dans un lieu où les dégradations se multiplient et il n'y a pas lieu d'user l'énergie de tout le monde pendant une année pour résoudre le seul problème du portail
2-je suis connue pour râler sans arrêt dès que je constate que les surveillants ont encore joué aux animateurs de centre de loisirs mais je dois reconnaître que ce portail n'est pas facile à surveiller car il est excentré par rapport au reste de l'établissement (ceci explique cela). Outre le fait qu'on ne va pas y déléguer un personnel à temps plein, quelqu'il soit, je pense qu'un surveillant n'a pas à surveiller un portail lointain qui n'est pas sur un lieu de passage des élèves.
D'ailleurs, l'établissement accueille des formations extérieures et on soupçonne plus volontiers certains adultes que des pôv zenfants.

C'est_pas_compliqué a écrit:

Prévoir une caméra leurre, visible

J'y avais également songé car il est presque certain que cela suffirait dans mon cas. Mais je suis désolée N@n@rd, je n'ai pas été capable de voir sur le site de la CNIL s'il fallait aussi déclarer les leurres ou non .

Gastounette a écrit:

Il est vrai que toutes ces questions peuvent se poser mais je ne me sens pas concernée pour deux raisons:
1-j'ai la chance de ne pas exercer dans un lieu où les dégradations se multiplient et il n'y a pas lieu d'user l'énergie de tout le monde pendant une année pour résoudre le seul problème du portail
2-je suis connue pour râler sans arrêt dès que je constate que les surveillants ont encore joué aux animateurs de centre de loisirs mais je dois reconnaître que ce portail n'est pas facile à surveiller car il est excentré par rapport au reste de l'établissement (ceci explique cela). Outre le fait qu'on ne va pas y déléguer un personnel à temps plein, quelqu'il soit, je pense qu'un surveillant n'a pas à surveiller un portail lointain qui n'est pas sur un lieu de passage des élèves.
D'ailleurs, l'établissement accueille des formations extérieures et on soupçonne plus volontiers certains adultes que des pôv zenfants.

C'est_pas_compliqué a écrit:

Prévoir une caméra leurre, visible

J'y avais également songé car il est presque certain que cela suffirait dans mon cas. Mais je suis désolée N@n@rd, je n'ai pas été capable de voir sur le site de la CNIL s'il fallait aussi déclarer les leurres ou non .

Je me suis mal exprimé, toutes mes excuses .
Le leurre n'est à installer que s'il y a deuxième caméra, inaccessible aux dégradations, cachée .
Les drôles pètent la première caméra, de faible coût de remplacement, mais ont leur exploit immortalisé par la seconde .
Avant qu'ils aient repéré le truc, il faudrait que leurs prof de maths ou de physique leur aient expliqué sinus & cosinus pour l'angle de vue .
Faible probabilité qu'ils prennent la tangente de ce fait . Qu'un bon intendant leur facturera bien sûr si elle n'est pas restituée .

CpC

Sur le site de la CNIL, il est précisé que l'EPLE est un espace privé.


[b]La vidéosurveillance dans les lieux qualifiés juridiquement de « privés »
L’implantation de dispositifs de vidéosurveillance dans des lieux qualifiés juridiquement de « privés » – lieux de travail n’accueillant pas de public, établissements scolaires,…

Donc pas de déclaration si pas de systéme d'enregistrement ... à plus forte raison pour une caméra fictive.
L'autorisation du CA suffit... sans lui préciser bien sur l'aspect fictif sinon autant l'afficher sous l'appareil. Demander au CA l'installation d'une dispostif de surveillance sans enregistrement ; PV tranmis au contrôle de légalité ; puis vous choisissez le type d'appareil sans trop préciser ses possibilités techniques autrement que de manière confidentielle.
Bien sur votre caméra ne doit pas filmer la voie publique ou des parties n'apparetenant pas à l'EPLE.

Si enregistrement, c'est plus compliqué. L’implantation de dispositifs de vidéosurveillance dans des lieux qualifiés juridiquement de « privés », tels que les établissements scolaires, relève des dispositions de la loi du 6 janvier 1978 dès lors qu’ils permettent une conservation sous forme numérique des images. Il s’agit en effet dans ce cas d’un traitement automatisé d’informations nominatives et toutes les dispositions de la loi informatique et libertés doivent être respectées (finalités déterminées et légitimes, durée de conservation limitée, sécurité des traitements, information des personnes sur leurs droits, déclaration à la CNIL).

Encore une fois, merci N@N@rd.

La déclaration à la CNIL doit-elle se faire antérieurement ou postérieurement à l'autorisation préfectorale?

Quelle peut être la nature des consignes données au personnel d'exploitation d'un système de vidéo surveillance?

Voilà les 2 questions qui me taraudent ce jour sur ce dossier parmi tant et tant d'autres sur d'autres dossiers...

P....n de fin d'année!

Attention, si votre caméra filme, même partiellement la voie publique (ex : portail d'entrée) vous devez remplir un document auprés de la préfecture : "demande d'autorisation d'un système de vidéosurveillance" (imprimé CERFA n ° 130806*01)

Le Keynésien a écrit:

Bonjour,

Dans mon établissement, il y a des caméra de surveillance dans les halls et le garage à vélo, reliées dans le bureau vie scolaire. C'est assez efficace, et j'envisage d'en installer dans les couloirs et les accès principaux de l'établissement.

Je dois également vous signaler que, le conseil régional de chez nous ne prend plus en charge directement l'installation de la vidéo-surveillance depuis deux ans ; certainement pour des raisons idéologiques.

Personnellement, je continue de penser que cet équipement est une aide non négligeable pour notre métier.

BONNE ANNEE A TOUS!

A long terme, nous serons tous morts...

Et pourquoi pas en installer dans les bureaux et en salles de classe, tant qu'on y est ! dans la cour, en cuisine, etc.