"Déchets" du restaurant scolaire

Bonsoir,

Nous recherchons actuellement, dans l'établissement où j'exerce, des "solutions" pour diminuer la quantité des ordures ménagères.

Et c'est les "déchets alimentaires" qui représentent la part la plus importante des "poubelles"!

Avez-vous des solutions?? Donnes-vous les restes (pains, ...)? Si oui, avez-vous signé une convention???

Qu'en pensez-vous?

Merci d'avance.

une meilleure gestion des quantités préparées

entrée : pizza
plat : hamburger / frites
Dessert : Brownie

aucun déchets!!!

Un bon cuisinier, c'est moins de 2% des denrées jetées. Un mauvais, ça va jusqu'à 15 %. Je laisse à chacun imaginer l'état du crédit-nourriture au passage...

De manière systématique depuis que je fais ce métier, je fais systématiquement préparer un légume et un féculent à chaque service. Les enfants ont le choix et l'éducation à la nutrition n'est pas négligée ; mais je note aussi que les enfants font le bon choix pour les finances du service, et qu'ainsi il est possible de servir un kilo de légumes chers pour quatre ou cinq kilos de féculents moins chers.

Moralité : plus de phénomène du jour des épinards, qui passent par assiettes entières à la poubelle. Et on dégage de l'argent pour prévoir systématiquement des fruits frais, des entrées variées etc.

Enfin, les déchets alimentaires qu'on ne peut plus vendre pour l'engraissement des porcs ("eaux grasses") peuvent être compostées. En milieu rural, c'est vraiment peinard à organiser.

Enfin, les déchets alimentaires qu'on ne peut plus vendre pour l'engraissement des porcs ("eaux grasses") peuvent être compostées. En milieu rural, c'est vraiment peinard à organiser.[/quote]

interessant! suis preneuse, si tu peux m'expliquer quelle est la démarche?

merci

L'intendant zonard a écrit:

Enfin, les déchets alimentaires qu'on ne peut plus vendre pour l'engraissement des porcs ("eaux grasses") peuvent être compostées. En milieu rural, c'est vraiment peinard à organiser.

Ce n'est pas si peinard que ça. Il faut impérativement déshydrater les déchets alimentaires pour les composter correctement et ça nécessite de la main d'oeuvre de bonne volonté et du matériel adapté. A défaut, le site de compostage tient de l'équarissage et du l'usine de traitement des eaux usées. Succès assuré auprès des voisins 2000 m à la ronde!

Je suis peut-être un peu enthousiaste, mais n'est pas si lointain le temps où je compostais la totalité de mes déchets ménagers dans le jardin du logement en plein neuf-troâ. A l'échelle d'un EPLE, c'est nettement plus costaud, mais si l'établissement a de la place, ce n'est pas forcément aberrant de placer deux ou trois fermenteurs dans le fond d'une parcelle entourée de buissons. Et, d'expérience, le compostage de déchets alimentaires est nettement moins compliqué à conduire que celui des déchets de jardinage...

Le plus simple serait encore de trouver un accord avec un agriculteur (bio ?) intéressé pour reprendre le tout de manière périodique (dans les fermenteurs, quend ils sont pleins ?), avec ou sans valorisation. Pas forcément gagné, mais je crois qu'une recherche attentive dans l'Internet sur ce type de pratiques, suivie d'un tour d'horizon des exploitants intéressés dans le secteur, pourrait donner du résultat.

L'intendant zonard a écrit:

De manière systématique depuis que je fais ce métier, je fais systématiquement préparer un légume et un féculent à chaque service. Les enfants ont le choix et l'éducation à la nutrition n'est pas négligée ; mais je note aussi que les enfants font le bon choix pour les finances du service, et qu'ainsi il est possible de servir un kilo de légumes chers pour quatre ou cinq kilos de féculents moins chers.

Evidemment, les gamins choisiront toujours les féculents et avec ce système, certains mangeront quotidiennement des féculents. Je sais qu'en collège c'est très difficile de leur donner de bonnes habitudes. Nous, dans mon lycée général à majorité féminine, les légumes partent plutot bien et tous les jours du poisson est proposé à coté d'une viande.

Sinon, pour planter le R2, faire du BIO régulièrement (genre 12,50 € le kilo de saucisse) est un excellent choix dogmatique. Surtout qu'on peut avoir de l'excellent label rouge ou autres certifications, pour moitié prix.

L'intendant zonard a écrit:

Enfin, les déchets alimentaires qu'on ne peut plus vendre pour l'engraissement des porcs ("eaux grasses") peuvent être compostés. En milieu rural, c'est vraiment peinard à organiser.

uniquement s'ils ont été affranchis (de tout emballage)