Grincheux a écrit:

apocalypsenow a écrit:

Muriel Barbery, L'élégance du hérisson, Gallimard 2006

un joli regard décalé, désabusé mais pourtant pas cruel sur un certain monde

Dans le métro tout le monde lisait ce livre il y a 2 ans !

mais moi je prends pas le métro, je sors que dans ma rolls de nanti

plus sérieusement, je passe mon temps sur ce forum, je prends du retard dans mes lectures

encore plus sérieusement, j'ai conservé l'habitude d'aller à la bibliothèque municipale pour pouvoir lire plus, et sans doute mieux parce que pas peur de me tromper, moins grave que si le livre est acheté

alors je fonctionne au coup de coeur, sans m'occuper de la date de parution

je viens de finir Le club des policiers yiddish de Michael Chabon, sortit au début de l'année, lequel a suivi une biographie sur Mazarin: le maître du jeu de Simone Bertière, pas très récente (la biograpie, pas Simone) qui avait lui-même été précédé du dernier Connelly (pas terrible d'ailleurs)

et j'espère avoir bientôt le dernier Pancol à lire

barbule a écrit:

philosophe s'interrogeant sur ce qui peut bien le distinguer d'un babouin ...

Et comme je suis c.n pas cultivé, je vais essayer d'acheter le Gavard vu que beaucoup "d'intellectuels brillants" gestionnaires, AC ont apporté leur pierre à l'édifice. Ca me permettra de prendre de la hauteur

Le derniedr Marc Levy ! forcement, en vacances et enceinte , je suis irrecuperable !!!

houkka a écrit:

Le derniedr Marc Levy ! forcement, en vacances et enceinte , je suis irrecuperable !!!

Félicitations !
(encore un gosse qui grandira dans un logement de fonction )

L'album n*310 relie de l'hebdomadaire Spirou. Je fais collection depuis 40 ans. Plus des livres d'heroic fantasy. Pourtant je suis AC et j'ai lu le Gavard

Nanard a écrit:

L'album n*310 relie de l'hebdomadaire Spirou. Je fais collection depuis 40 ans. Plus des livres d'heroic fantasy. Pourtant je suis AC et j'ai lu le Gavard

C'est marrant, je ne suis pas "Spirou" mais plus "le journal de Tintin". Ah, Prudence Petipas et Ric Hochet...

"Les chaises vides" de Christophe Etemadzadeh, avec comme sous-titre "Ne plus jamais enseigner" (chez Denoël).
Victor Despréaux, jeune professeur de français en collège dans une zone classée "violente", exprime avec un humour caustique son désenchantement...
"Faire cours à des chaises, par un tiède après-midi de printemps, tel est mon idéal d'enseignant ..."
Un livre impitoyable, sans langue de bois, beaucoup plus sombre que "Entre les murs", mais jalonné de traits d'humour.
Il se lit en deux heures.

RV a écrit:

"Les chaises vides" de Christophe Etemadzadeh, avec comme sous-titre "Ne plus jamais enseigner" (chez Denoël).
Victor Despréaux, jeune professeur de français en collège dans une zone classée "violente", exprime avec un humour caustique son désenchantement...
"Faire cours à des chaises, par un tiède après-midi de printemps, tel est mon idéal d'enseignant ..."
Un livre impitoyable, sans langue de bois, beaucoup plus sombre que "Entre les murs", mais jalonné de traits d'humour.
Il se lit en deux heures.

Je vais tester.

Dans la série : les enseignants nous racontent leur quotidien : j'ai pas aimé "Entre les murs". Trop condescendant envers les collègues, trop démago dans la démarche à mon goût.
J'ai préféré "Collèges de France" (Mara Goyet, qui a aussi écrit par la suite "Tombeau pour le collège", que j'ai trouvé plus amer et moins intéressant), ou "Les désarrois d'un jeune instit" (Kévin André). J'ai aussi bien aimé le "Journal d'une institutrice clandestine" (Rachel Boutonnet).

C'est vrai que des lectures pareilles permettent vraiment de s'évader du quotidien.

Papio anubis, philosophe catarhynien

Cher ami Bref , je prendrai le temps de vous répondre lorsque je serai devenue experte en bulles et autres aménagements remarquables dont vous savez si bien agrémenter vos messages
En ce qui concerne mon modeste moi , un stage s'impose, à n'en point douter !

Merci encore pour le plaisir que nous avons à vous lire

Vraiment

Et sincèrement



L'ouvrage dont la lecture me tente ces temps ci :

"La poésie comme nécessité , Mon beau navire, O ma mémoire"

par Stéphane Hessel

"Un chien de caractère" de Sándor Márai, Monsieur achète à Madame un puli tout mignon qui ravit la famille, mais qui se révèle à la longue comme un affreux batard agressif et stupide, Monsieur a été trompé sur la marchandise et tout cela va finit très mal pour tout le monde.

delph a écrit:

"Un chien de caractère" de Sándor Márai, Monsieur achète à Madame un puli tout mignon qui ravit la famille, mais qui se révèle à la longue comme un affreux batard agressif et stupide, Monsieur a été trompé sur la marchandise et tout cela va finit très mal pour tout le monde.

S'il lui avait offert un beagle , la vie n' aurait été que calme , intelligence et raffinement

Un puli
Pffftt

"L'origine de la violence" Fabrice Humbert


Lors d'un voyage scolaire en Allemagne. un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père le stupéfie et ne cesse de l'obséder. Ce prisonnier, David Wagner, est en fait son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence... Au cours de sa quête, le jeune homme comprend qu'en remontant à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer...

Non, en fait je viens seulement d'en entendre parler sur France Cul, mais ça me dit pas mal. Sur notre forum, cette publication sera nécessairement remarquée...

cet ouvrage avait déjà été signalé le Sam 20 Mar 2010 - 10:20

Relire le message
Pour tout savoir sur notre grand génie décédé ce jour, à lire absolument

LA PERRUQUE DE NEWTON

de Jean-Pierre Luminet

JC Lattès, 354 pages, 20 euros.

Le 20 mars 1727, Isaac Newton, l’homme le plus célèbre d’Angleterre et le savant le plus respecté d’Europe, s’éteignit, couvert d’honneurs, à l’âge canonique de quatre-vingt cinq ans, après avoir refusé les derniers sacrements.

Lors de son oraison funèbre : « Ce fut l’être le plus épouvantable, le plus prudent, le plus suspicieux que j’aie jamais connu. »

Un nouveau génie ésotérique

Quelques traits de son caractère : Tyrannique, solitaire, colérique, méprisant, cupide, truqueur, tel est l’Isaac Newton peint dans ce livre.

Qu’en pensent ses fans ?

A lire très vite

Message a écrit:

Quelques traits de son caractère : Tyrannique, solitaire, colérique, méprisant, cupide, truqueur, tel est l’Isaac Newton peint dans ce livre.

Qu’en pensent ses fans ?

Juste si VI n'a pas lu ou vu

ALICE AUX PAYS DES MERVEILLES.......... ahahah...
plus sérieusement, je lis en ce moment la biographie d'Andréa Doria, qui était marin, commerçant, mercenaire, prince de Gênes, cité ou je me rends prochainement pour y voir les magnifiques palais du 16ème siècle construits à l'époque de l'age d'or de la ville.

Bozinchu a écrit:

Message a écrit:

Quelques traits de son caractère : Tyrannique, solitaire, colérique, méprisant, cupide, truqueur, tel est l’Isaac Newton peint dans ce livre.

Qu’en pensent ses fans ?

Juste si VI n'a pas lu ou vu

Au moins, je suis suffisamment intéressant pour générer de la littérature...

Elle est de ta famille ? Pourquoi a-t-elle un prénom masculin ?

C'est mon arrière-petit-cousin. Quelques problèmes d'identité réglées à l'heure qu'il est... Enfin, je crois.

Quai d'Orsay, chroniques diplomatiques
Blain et Lanzac
Éditions
Dargaud


(la couverture peut s'agrandir)

Jubilatoire !!!

En rapport avec le dernier paragraphe de néthou,
Culture et autres pensées armées
néthou Aujourd'hui à 10:41

Et si l'idée que l'Armée (ou même l'Administration) puisse avoir une
conscience ne t'emballe pas, replace-là dans un contexte inverse. Outre
que la loi et la notion de ce qui est manifestement illégal existe
aussi pour elle, ça t'évitera, comme beaucoup avant toi, d'avoir à te
justifier un jour ainsi: "J'suis pas coupable, M'sieur l' Juge, je n'ai
fait qu'obéïr aux ordres"...

qui dépasse effectivement largement le cadre du fonctionnaire des armées, pour rejoindre celui du fonctionnaire générique quelque soit son titre et son grade,

- ce livre ressorti de l'étagère, indispensable,




dont la traduction du titre original est discutable.
"Rapport sur la banalité du mal"
est un compte-rendu, à la limite du reportage, mais avec une réflexion plus que dérangeante. Bref bien plus qu'un simple rapport.

- et pour les gens pressés, cette émission de la veille, à écouter et enregistrer tant qu'il est encore temps :

France Inter - 2000 ans d'histoire :
l'émission du jeudi 20 mai 2010
démarrer à 1:10 pour passer les pubs maisons. Ne pas louper le passage 8:30 (et surtout à partir de 10:00) - 11:15. Où l'on a la confirmation que les plus ordinaires quoique dans les hiérarchies sont très obéissants. Parce qu'il y a continuité administrative quelques soient les politiques du moment.



Bref

ben moi, j'en ai marre de manger des crêpes alors j'ai emprunté " Ginette Mathiot, je sais cuisiner" à une copine, un grand classique avec des images, ça met la pression quand il faut arriver au même résultat, bon w.e.

Perso je suis plutôt Françoise Bernard

coco-bihan a écrit:

ben moi, j'en ai marre de manger des crêpes alors j'ai emprunté " Ginette Mathiot, je sais cuisiner" à une copine, un grand classique avec des images, ça met la pression quand il faut arriver au même résultat, bon w.e.

La Ginette (enfin celle de la grande époque quand elle écrivait ses bouquins) a plein de recettes infaisables passeque les ingrédients ne se trouvent plus chez l'épicier ou le marchand de couleur.

Pour épater la belle-mère,
vous avez sans se ruiner "Cuisinez comme un grand chef" - Livre de poche - ISBN 2-253-16557-3 - avec plein d'images aussi dont celles de Joël Robuchon.
Mais son plus accessible et intéressant est à mon sens "Le meilleur et le plus simple de la pomme de terre" à la même maison d'édition.

Bref

Mort aux c..s de Carl Aderhold (premier roman)
Belle galerie de portraits mais l'auteur en a oublié :
visiblement, il ne connaît pas encore l'univers des EPLE !

William Boyd : Ordinary Thunderstorms. bien construit, les personnages ont de l'épaisseur, je ne me suis pas ennuyé ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps avec cette littérature.

Dennis Lehane Un pays à l'aube

Captivant, prenant et bien écrit, on a pas envie de finir.

Moi, je l'ai fini.