Mon grain de sel : oui les personnes atteintes d'alcoolisme sont des malades. Il y a donc un ordre de priorités :
- interdiction de conduite de véhicule sur le trajet domicile-travail. J'ai été amené, un jour où mes profs chéris avaient proprement saoûlé mes agents, dont une qui avait "un problème", à arracher manu militari les clés de la bagnole de l'agent, et la conduire en bas de chez elle. Quand j'ai amorcé le très long trajet de retour à pied, derrière moi j'ai entendu un grand
boum ! Je ne me suis pas retourné. Mais je sais qu'elle s'est fait très mal, ça m'a un peu fait plaisir, même si c'est moche de l'avouer.
Après un pareil incident, j'avais la main pour faire autorité sur la personne en question. J'aurais du faire un rapport, mais comme c'était des profs (eux-mêmes lourdement portés sur la chose) qui étaient à l'origine du débordement... Cet agent a vite quitté la baraque.
Au fait, inutile de préciser qu'il est exclu qu'une personne ayant ce type de comportement songe à imaginer pouvoir un jour conduire un véhicule de service. Oeuf corse.
- chasse aux bouteilles : j'ai, après quelques mois de patience, fini par voir, en ouvrant une porte au bon moment (ou au mauvais...
), les trois bouteilles de rhum agricole 55° que contenait l'attaché-case de la personne qu'on m'avait collé en supplément gratuit à l'intendance. A ce moment-là, l'une des trois bouteilles était d'ailleurs quelques centimètres plus haut, avec des lèvres sur le goulot. Là encore, suite à cette victoire sur le terrain, on a pu obtenir de gros progrès.
- un agent qui a ce type de problème, dernière disposition, il ne faut jamais le laisser seul. Ili est nécessaire d'organiser le service pour qu'il soit constamment sous surveillance. Jusqu'à ce qu'il fasse des bétises, et là on peut mettre le doigt sur le problème. A ce stade, il est possible de se dire qu'il y a des aspects très utiles à la présence fréquente dans les effectifs de personnels de confession musulmane...
Car, naturellement, le point commun aux victimes de cette dangereuse drogue légale, c'est le déni. Il est donc essentiel de briser dnas un premier temps ce rempart de lâcheté, de la part de l'intéressé comme de l'institution. Quand on a obtenu cela, on a fait 80 % du boulot.