Remboursement vêtement enseignant

Bonjour à tous.
Un enseignant de mon établissement est apparemment passé vendredi dernier (en mon absence) sous une porte que venait de graisser l'OP. La graisse en question étant tombée sur sa doudoune, il me demande de lui rembourser le pressing, voire le vêtement lui-même s'il ne peut être "récupéré" (il a fait constater les dégats par la secrétaire de dir. et l'agent d'accueil) . L'enseignant a contacté son assurance qui d'après lui va se retourner vers le collège.

Le collège est-il censé le rembourser, si oui selon quelle procédure (détermination du tarif, fixation de celui-ci, imputation de la dépense) ?

Merci beaucoup.

C'est l'assurance de la CT qui joue éventuellement s'agissant d'un personnel de la dite CT. Prendre contact avec elle.

L'enseignant n'est pas personnel de la CT. Où bien parles-tu de l'employeur de l'OP ?

De l'auteur de la "faute" si faute il y a... si il n'y a pas "faute" de l'OP dans le gaissage, il n'y a pas lieu à indemnisation...
De même si c'est un manque de "signalisation" de l'EPLE ou "défaut" dans les batiments, c'est également la responsabilité de la CT qui joue.

Pour completer ce que dit le Boss c'est l'assurance de la CT qui joue
Et c'était déjà le cas quand les TOS étaient personnels dépendant de l'Etat la situation était la même
les personnels TOS contribuent à l'entretien de batiment appartenant à la CT il est donc logique que cela soit vers l'assurance de la CT que l'on se retourne

Tétard a écrit:

Bonjour à tous.
Un enseignant de mon établissement est apparemment passé vendredi dernier (en mon absence) sous une porte que venait de graisser l'OP. La graisse en question étant tombée sur sa doudoune, il me demande de lui rembourser le pressing, voire le vêtement lui-même s'il ne peut être "récupéré"

Ca va partir en litige avec les assurances et il va y avoir un intense débat pour savoir si la graisse lui est bien tombée dessus ou si c'est plutôt lui qui s'est frotté bêtement à une porte. Comme celui qui va être bon pour l'enquête interne, ça va être le gestionnaire, il est peut-être bon de commencer dès maintenant à amasser des informations.

Photos de la porte, observations de la graisse, interrogatoire des personnels "témoins"... C'est parti Columbo!

Un interrogatoire précis s'imppose en effet.
Et la graisse me paraît être un témoin clef dans cette affaire.

Personnellement, je dirais plutôt au prof de me ramener son ticket de pressing et basta. Pas le temps d'enquiquiner la CT avec ça.

Ah bon, tu payes le pressing du personnel toi ?

En voulant simplifier ou "être sympa", outre le fait que l'on fait des choses anormales, on donne l'impression de pouvoir faire tout et n'importe quoi : attention au retour du boomerang !

Bah! S'il arrive à passer sous une porte, la doudoune doit être de la taille d'une enveloppe, un timbre sur la tâche et basta!

Il a pas pris l'Autonome ton prof ?

(ou autre assurance....)

Conclusions :
La graisse est tombée du haut de la porte au niveau du groom. L'OP (employeur CT) et le CAE qui l'aide (employeur collège) m'assurent n'avoir pas mis de graisse récemment à ce niveau-là (donc pas de fautif identifiable). Il est possible que suite à condensation et à la fin du gel, de la graisse déposée là depuis longtemps se soit liquéfiée (?)...
Le collège et l'enseignant étant tout deux assurés à la MAIF, j'attends la réponse de l'assureur. Je doute que la CT se sente concernée par un accident dû au petit matériel et à l'entretien courant (assurés par l'établissement). Hormis les lois et décrets de décentralisation, y a-t-il un texte spécifique qui me permettrait d'argumenter face à la CT ?

Cher Tétard, je ne sais pas te répondre , mais je te remercie par avance de nous tenir informés des suites accordées à cette affaire, et de la tournure qu'elle prendra


Ravie de te retrouver, au demeurant

Tout litige dû à un défaut dans l'entretien de l'EPLE est du ressort de la CT ; ce sont simplement les textes sur la décentralisation. Aucune différence quand à la gravité du dommage n'est prévue par les textes.

donner les coordonnées de la personne assurance de la CT. Le reste n'est pas de ton ressort sauf si tu as du temps à perdre.

Que de temps perdu pour une tache.....

Même si ce n'est pas la solution la plus administrative, je serais tentée aussi de rembourser au vu du ticket de pressing, sachant que ce genre d'incident est rare. Je serais très étonnée que la CT prenne ce type d'incident en considération.

GM Aquitaine a écrit:

Que de temps perdu pour une tache.....

Même si ce n'est pas la solution la plus administrative, je serais tentée aussi de rembourser au vu du ticket de pressing, sachant que ce genre d'incident est rare. Je serais très étonnée que la CT prenne ce type d'incident en considération.

La CT fera ce qu'elle voudra : c'est son problème et ce n'est pas à moi de faire n'importe quoi pour lui éviter du travail.
Si je commence à prendre des libertés avec les règles sous prétexte que je ne veux pas m'embêter, que c'est plus facile, plus rapide, plus sympa... pourquoi dirais-je non la prochaine fois ? A partir de quel montant je choisirai d'appliquer la règle plutôt que la facilité ? A partir de quel degré de sympathie pour la personne ?

Perso je me refuse à perdre ma crédibilité pour quelques arrangements entre amis. Le faire serait laisser douter de la régularité et de la rigueur de ma gestion.
Je préfére passer pour un psychorigide que pour un magouilleur... et je m'en porte trés bien.

N@n@rd a écrit:

Je préfére passer pour un psychorigide que pour un magouilleur... et je m'en porte trés bien.

Ach! psy cou rigide. Gross malheur!

De toute façon, s'il fait jouer son assurance il aura surement une franchise qui sera déduite du remboursement du pressing. Autant dire qu'il ne lui restera pas grand chose. A mon avis quand il aura contacté son assurance et qu'elle lui aura donné le montant qu'elle remboursera, il préfèrera surement payer sa facture de pressing et ne plus faire tout un fouin pour une tâche. C'est ce qui s'est passé chez moi pour un prof qui s'est fait volé son trousseau de clé par des élèves. Il a contacté son assurance puis a fini par venir me rembourser les clés pour que je lui en donne d'autres.

GM Aquitaine a écrit:

Que de temps perdu pour une tache.....

Même si ce n'est pas la solution la plus administrative, je serais tentée aussi de rembourser au vu du ticket de pressing, sachant que ce genre d'incident est rare. Je serais très étonnée que la CT prenne ce type d'incident en considération.

Dans le même souci de gain de temps je ne fais rien.

Une petite question sur l'origine du fait.
L'entrée de l'établissement se fait-il toujours en passant sous une porte ?
L'agent chargé de l'ouverture était-il absent ?
Est-ce une coutume enseignante que de s'aplatir en arrivant au boulot (?)
Ou venait-il la nuit faire des photocopies ?

1) Oui (pas de grille ou de cour donnant sur la rue). Mais il s'agit en l'occurrence d'une porte ne donnant pas sur la rue, seulement sur la cour.
2) Nous n'avons pas de groom préposé à chacune des 80 portes du CLG
3) En l'absence de VI, pas de fourches caudines pour le corps enseignant.
4) Seul le gestionnaire a le droit de faire des photocopies la nuit

Tout ça parce qu'il veut changer sa doudoune !
On croit rêver !
pas de remboursement sur ticket sinon on rembourserai les semelles des chaussures suite au sol en ciment et non en peinture, les pulls de la prof de dessin qui se fait tacher par un malencontreux tube de peinture, ou quoi encore !
Ce sont les risques du métier que de se salir la doudoune quoi !
Même l'assurance va crisser des dents et la CT aussi mais ce n'est pas notre problème.
Perdre son temps comme ça ......

Et pourquoi pas poster dans le bêtisier ?
Voilà le genre d'affaire qui témoigne d'une bonne ambiance dans la boutique. Bien chronophage pour le GM en tous cas...
Qui entamera la polémique sur la mentalité de nos collègues enseignants ?
(sans faire de généralités, bien entendu)

Moi ce qui m'aurait fortement contrarié, c'est ce côté menace de demander remboursement total si la doudoune ne peut être "récupérée". J'ai horreur de ce genre de chantage.
Donc au vu de la petite enquête menée par Têtard, j'aurais renvoyé le prof vers le service contentieux-assurances de la CT avec petit rapport écrit mentionnant qu'hormis ce qu'affirme le prof, rien n'apporte la preuve que la tâche vienne d'un "défaut d'entretien de l'ouvrage", comme on dit en contentieux des travaux publics, aucune intervention n'ayant eu lieu sur la porte en question depuis un temps certain.
Pour la suite, c'est comme je dis toujours: "Je n'ai aucune rancune, mais par contre j'ai beaucoup de mémoire".

Moi l'autre jour, en l'absence de mes agents, j'ai du mettre en état une salle : c'est à dire que j'ai plié des tables pour que la salle puisse accueillir des parents !
Peu habituée à ce genre d'exercice je l'avoue .....j'ai déchirée le devant de mon pantalon ....
Puis-je espérer le remboursement de ce vêtement
La gestionnaire et surtout propriétaire du dit pantalon:) que je suis dirais OUI !
(si un prof peut se faire rembourser le détachement de son vêtement .... )
Mais pouvez vous m'indiquer sur quel chapitre et quel compte je peux imputer cette dépense
Merci pour vos conseils !

titou a écrit:

Peu habituée à ce genre d'exercice je l'avoue .....j'ai déchirée le devant de mon pantalon ....
Puis-je espérer le remboursement de ce vêtement

Avoir deux mains gauches n'est pas un motif recevable pour se faire rembourser les conséquences de sa maladresse.

T'avais qu'à mettre une blouse ou des vêtements de travail achetés sur otn budget au 6065 !!!!

L'acariâtre du dessus a un peu raison, je trouve....

titou a écrit:

La gestionnaire et surtout propriétaire du dit pantalon:) que je suis dirais OUI !

Non, une femme n'a pas à porter de pantalon.

Vieil intendant a écrit:

Avoir deux mains gauches n'est pas un motif recevable pour se faire rembourser les conséquences de sa maladresse.

Tu veux dire "avoir les mains gauches"
Parce que , si ta remarque s'adresse à un gaucher , difficile de voir où peut bien se loger la maladresse

Eh oui un gaucher peut être gauche de sa main droite mais adroit de sa main gauche tandis qu'un droitier même de droite est souvent gauche de sa main gauche.