Divers collègues me disent qu'il n'est pas possible de faire supporter au crédit nourriture un 615. Selon eux le 615 doit être déduit du reversement pour charges communes que l'on fait en fin d'année. Cela m'intéresserait car j'ai un crédit nourriture en mauvaise forme. Le budget établi par l'ancien gestionnaire a été retoqué par les autorités de contrôle pour cela d'ailleurs. N'étant pas au courant lorsque je faisais mon calcul du crédit nourriture j'incluais le 615 jusqu'à présent d'où difficultés. Q'en pensez vous?

Effectivement le 6011 ne doit pas supporter un 615 qui viendrait diminuer le crédit ouvert pour l'alimentation. On ne peut déduire du 6011 que les dépenses fongibles (serviettes papier, aluminium,cello frais, gants jetables,etc)
Le 615 fait partie des PCC, si vous faites figurer ce compte au chapitre R2, il vient en diminution des charges communes ( cpte 6588 )

La bonne réponse valable pour tous n'existe pas.
Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire déjà, les pratiques varient d'un EPLE à l'autre, d'un bassin à l'autre, d'une académie à l'autre. Comme dirait Montaigne : “verite en deca des Pyrenees, faussete au-dela”

Moi j'ai un 615 depuis des années car j'estime avec d'autres que toutes les dépenses identifiables comme relevant du SAH doivent figurer au R et que les charges communes ne concernent que les dépenses non identifiables (viabilisation) ; mais je sais que certaines académies ne l'accepteraient pas.

La vérité est que désormais il appartient à chaque CT dé définir ce qui reléve du SAH directement et ce qui reléve des charges communes ; tout le reste est du bla-bla d'arrière garde.

chez moi et dans les étab rattachés il y a bien un R2/615
celà correspond aux dépenses qu on peut individualiser pour le service de restauration: réparations dess matériels de cuisine, contrats , ...

le reverst du R2 au service général ce sont les dépenses qu on ne peut individualiser: chez moi c est l énergie: électricité, gaz et eau essentiellement car on n a pas de compteurs divisionnaires

N@n@rd a écrit:

La bonne réponse valable pour tous n'existe pas.
Comme dirait Montaigne : “verite en deca des Pyrenees, faussete au-dela”

Comme aurait dit Montaigne , en effet , si l'on ne prêtait cette pensée à Pascal

“Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà”

Mais comme tu le dis fort justement , cher N@n@rd , la bonne réponse n'existe pas ...

certes la bonne réponse n existe pas

Cependant , par les temps qui courrent , ( je veux parler de la tendance de nos Collectivités Locales à mieux cerner le cout du Service de Restauration pour faire payer le " juste prix" aux familles et aux commensaux ) , il y a intéret à faire du R2 une sorte de Compta Analytique afin de cerner le cout réel de ce service , donc à avoir le maximum de chiffres en main pour démontrer le bien fondé de notre argumentation .

T'as raison le briard :
Montaigne a écrit : " Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà ; Quelle bonté que le trait d'une rivière fait crime "
Et Pascal reprend : " plaisante justice qu'une rivière borne : vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ".

C'était notre chronique : "couchons-nous moins bête ce soir".

N@n@rd a écrit:

Montaigne a écrit : " Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà ; Quelle bonté que le trait d'une rivière fait crime "
Et Pascal reprend : " plaisante justice qu'une rivière borne : vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ".

La question n'est-elle pas de savoir ce que le doute peut nous apprendre sur la vérité elle-même ?