Actuellement, les Rectorats avancent à grande vitesse autour de la réduction du nombre d'agences comptables, et par là même des doubles casquettes anachroniques de notre Ministère de l'éducation nationale.
Faut-il s'en réjouir ou le déplorer ? (les avis divergent) . Toujours est-il
qu' outre la bizzarerie juridique qui rend le gestionnaire-comptable juge et partie, il est difficile pour lui de se concentrer sur les tâches comptables durant une journée scolaire.
La double casquette va devenir plus lourde pour les collègues désignés d'office (dans la plupart des cas) par l'administration.
Quelles sont vos réactions sur ce sujet ? Pour ma part, je crois qu'il est chimèrique de penser que l'on pourra encore longtemps réaliser toutes les diligences qui s'imposent sans séparer ces 2 fonctions.

Aucune malheureusement. Et ce n'est pas la fatalité.

A l'heure actuelle, la seule motivation pour de gros regroupements, c'est la suppression de personnel. A partir de là, tout débat est faussé et perd son sens.

longtemps j'ai dit qu'il fallait dissocier les deux fonctions et que je ne voyais pas d'un mauvais oeil d'avoir des personnels seulement comptable et d'autre seulement GM (soucis d'efficacité dans le travail...)
mais c'etait avant....
aujourd'hui j'ai peur qu'à court terme il n' y ait plus ni GM ni AC (dans la définition actuelle) et que le debat ne s'epuise de lui même....

Bozinchu a écrit:

aujourd'hui j'ai peur qu'à court terme il n' y ait plus ni GM ni AC (dans la définition actuelle) et que le debat ne s'epuise de lui même....

Tout est dit.

Je pense aussi que la dissociation mettrait un terme à une anomalie contraire au principe de séparation des ordonnateurs et des comptables.

Ceci dit, c'est le principe lui même qui risque de sauter puisqu'il parait que le futur rapport de la Cour des Comptes suggère de lui tordre le cou.

Dans cette optique que deviendraient respectivement les ordonnateurs, les gestionnaires et gestionnaires-comptables des EPLE ?

D'un coté un ordonnateur responsable, aidé d'un gestionnaire, qui n'auront plus à affronter les barrages "a priori" du comptable ? De l'autre un commissaire au comptes, ou contrôleur financier, qui viendra leur tirer les oreilles "a posteriori" et mettre en jeu la responsabilité de l'ordonnateur ?

Comment cela se passe t il dans les autres pays, notamment en Europe, qui ne pratiquent pas la dualité ordonnateur-comptable ? C'est peut être de ce coté là qu'il faut regarder car, dans le cadre de l'harmonisation européenne comme on dit, ce sera probablement la France qui s'alignera sur les autres, et pas l'inverse !