Petite étude sur la couverture des postes ouvriers

Je me suis livré à une petite étude fort instructive sur la couverture des postes des différents personnels ouvriers et techniques.

Si l’on considère que le calcul effectué par nos autorités pour nous doter de postes d’agent d’entretien, de laboratoire et d’accueil est fait avec la rigueur requise, il semble que la couverture de ces nécessités ne soit pas à la même hauteur.

En effet, j’ai calculé le total horaire des postes en tenant compte de leur spécificité, à savoir les horaires particuliers du poste double logé de loge et le principe d’agent titulaires à temps plein.

Ensuite j’ai calculé le réel en tenant alors compte du fait que le poste double d’accueil n’était pourvu que par un seul agent logé (donc avec un horaire différent) complété d’un titulaire non logé. De même, les postes pourvus par des contractuels ne sont couverts que sur une base de 35 heures par semaine x 36 semaines. Je n’ai pas non plus omis de décompter les différents rompus inhérents aux temps partiel.

Bref, si le total d’heures auquel a droit le lycée est de 26.318, la couverture ne représente plus que 24.151 heures, soit un différentiel débiteur de 2.167 heures……… Donc 1 poste 1/3 ……

J’en ai fait part au Conseil Régional et j’attends leur réponse…….

Si chacun d’entre nous se livrait à ce petit calcul rapide, il est fort à parier que le débit en heures, donc en postes, serait impressionnant !

Pourquoi ne pas utiliser cette méthode qui s’apparente au calcul de la Dotation Horaire Globale tel qu’il est appliqué pour couvrir les heures d’enseignement nécessaires aux élèves ?

Serait-ce à dire que les besoins en heures d’entretien seraient moins importants que les besoins en heures d’enseignement et que les conditions d’accueil seraient une donnée secondaire ? Qui oserait le penser ou le croire ????????


Peut-être à méditer et à développer pour une amélioration de la qualité des prestations offertes à notre principal public, les élèves……

Bien amicalement et cordialement.

le problème est que nous sommes sur la base d'une dotation par répartition et non sur la prise en compte des besoins réels des EPLE (on partage un gateau et il n'y en a qu'un...)
il faut être logique aussi les gens ont tendance à gonfler les besoins pour obtenir plus et les bailleurs de fonds ont tendance à diminuer les dotations
de toute façon il ne faut se leurrer la multiplication des petits pains c'était il y 2000 ans depuis on sait plus faire...

L'approche comptable et DGH va bien pour les postes enseignants. (du point du vue du ministère).

Sauf que pour l'entretient, tous les lycées et collèges ne se valent pas. A capacité d'accueil égale, certains bahuts vont nécessiter plus de personnel de d'autres.

Pour l'exemple des collèges, un établissement de centre-ville sans espace verts aura besoin de moins de personnel que son homologue de banlieue avec les dits espaces verts.

En Zep on salit plus qu'en collège de bourgeois, etc.

Sans compter la cantine, l'internat...

Pour la loge c'est pareil. Tout dépend de la configuration de l'établissement, son amplitude horaire, ses accès, sa situation géographique.
A partir de là l'essentiel ce n'est pas d'avoir des deficits horaires mais que le service fonctionne sans surcharge de travail pour les personnels. Et ça aussi c'est variable.

Mais l'intention de départ est bonne.