voyagiste foireux?

Le rectorat de Grenoble a fait passer par mail un avertissement sur un voyagiste pour les voyages à l'étranger assurant le transport par sous-traitance. Les chauffeurs auraient tenu des propos racistes et mysogines à l'encontre des professeurs et des élèves + problème de retard + ... Le voyagiste se décharge de toute responsabilité. Les familles et les professeurs ont porté plainte.
D'un autre côté, beaucoup d'établissements partent avec ce voyagiste et non jamais eu de problèmes. Mon chef d'établissement hésite à renoncer à ce voyagiste.
Quelqu'un a-t-il eu vent de cette histoire? Avec un tel avertissement du rectorat faut-il quand même tenter le coup (apparemment, ce voyagiste a des tarifs assez concurrentiels...)? Est-ce qu'on prend pas plus de risques avec des voyagistes avec lesquels on a jamais travaillé?

Le Rectorat n'a pas peur.... car si le mail tombe entre les mains du voyagiste, ça peut faire un contentieux intéressant !

Vieil intendant a écrit:

Le Rectorat n'a pas peur.... car si le mail tombe entre les mains du voyagiste, ça peut faire un contentieux intéressant !

En fait, il ne cite pas le voyagiste mais cite l'établissement ayant eu le problème.

Vieil intendant a écrit:

Le Rectorat n'a pas peur.... car si le mail tombe entre les mains du voyagiste, ça peut faire un contentieux intéressant !

Si les faits sont avérés, je ne vois pas où est le problème, le Rectorat est tout à fait dans son rôle.

OK, mais dans tout ça, comment se positionne un gestionnaire?

Débarquée a écrit:

OK, mais dans tout ça, comment se positionne un gestionnaire?

Le gestionnaire averti conseille son CE averti sur les avantages et les risques de garder le même fournisseur et le CE décide comme un grand, notammant en signant les bons de commande et les contrats.

sainte barbe a écrit:

Vieil intendant a écrit:

Le Rectorat n'a pas peur.... car si le mail tombe entre les mains du voyagiste, ça peut faire un contentieux intéressant !

Si les faits sont avérés, je ne vois pas où est le problème, le Rectorat est tout à fait dans son rôle.

Un Rectorat qui conseille d'exclure de toute consultation pour un marché public une entreprise au motif que des chauffeurs d'une autre société auraient tenus des propos... qui n'ont sans doute pas fait l'objet de plaintes ; moi je veux bien, mais en tant qu'avocat j'en salive déjà !

N@n@rd a écrit:

sainte barbe a écrit:

Vieil intendant a écrit:

Le Rectorat n'a pas peur.... car si le mail tombe entre les mains du voyagiste, ça peut faire un contentieux intéressant !

Si les faits sont avérés, je ne vois pas où est le problème, le Rectorat est tout à fait dans son rôle.

Un Rectorat qui conseille d'exclure de toute consultation pour un marché public une entreprise au motif que des chauffeurs d'une autre société auraient tenus des propos... qui n'ont sans doute pas fait l'objet de plaintes ; moi je veux bien, mais en tant qu'avocat j'en salive déjà !

Il est dit plus haut que les familles et les professeurs ont porté plainte, qu'il y avait des problèmes de retard. Ces faits sont vérifiables. Il n'y a rien d'illégal à avertir que des plaintes ont été déposées. Je pense même que selon l'objet des plaintes, il y aurait obligation de les signaler.

N@n@rd a écrit:

sainte barbe a écrit:

Vieil intendant a écrit:

Le Rectorat n'a pas peur.... car si le mail tombe entre les mains du voyagiste, ça peut faire un contentieux intéressant !

Si les faits sont avérés, je ne vois pas où est le problème, le Rectorat est tout à fait dans son rôle.

Un Rectorat qui conseille d'exclure de toute consultation pour un marché public une entreprise au motif que des chauffeurs d'une autre société auraient tenus des propos... qui n'ont sans doute pas fait l'objet de plaintes ; moi je veux bien, mais en tant qu'avocat j'en salive déjà !

Moi, à la place du transporteur, je me ferai oublier, plutôt que d'aller exposer mes bourdes devant un tribunal.

qui dit plainte ne dit pas forcément que le voyagiste ou son sous-traitant va perdre un éventuel procès. le Rectorat désigne la boite comme coupable avant même tout jugement, ce qui est une atteinte inqualifiable à la présomption d'innocence et risque de lui causer un préjudice financier incontestable en se substituant à la Justice.Du gateau à la crême pour un bébé avocat sorti d'école !

qui dit plainte ne dit pas forcément que le voyagiste ou son sous-traitant va perdre un éventuel procès. le Rectorat désigne la boite comme coupable avant même tout jugement, ce qui est une atteinte inqualifiable à la présomption d'innocence et risque de lui causer un préjudice financier incontestable en se substituant à la Justice. Du gateau à la crême pour un bébé avocat sorti d'école !

simple hypothèse :
un établissement contracte avec le même fournisseur qui utilise le même sous-traitant et les faits se reproduisent. Si les victimes apprennent que le rectorat avait été mis au courant que des plaintes avaient déja été déposées contre ce fournisseur, elles pourraient décider d'engager la responsabilité du rectorat (Etat). Je ne dis pas qu'elle gagneraient à coup sûr, mais je pense que la défense du rectorat devrait être autre chose que "du gateau à la crème pour bébé avocat sorti de l'école", pour dégager sa responsabilité. Et on peut transposer le raisonnement au CE averti.

c'est peut-être subtil mais faire état de plaintes déposées, ce n'est pas désigner quelqu'un comme coupable.

V.M.B a écrit:

qui dit plainte ne dit pas forcément que le voyagiste ou son sous-traitant va perdre un éventuel procès. le Rectorat désigne la boite comme coupable avant même tout jugement, ce qui est une atteinte inqualifiable à la présomption d'innocence et risque de lui causer un préjudice financier incontestable en se substituant à la Justice. Du gateau à la crême pour un bébé avocat sorti d'école !

Je rappelle que le rectorat n'a pas désigné nominativement le voyagiste et qu'il avertit seulement de faits qui se sont produits.
De toute façon, si je vous ai suivi : le rectorat ne dit rien, il est coupable de n'avoir rien dit; il dit, il est coupable d'avoir dit.
Au final, dans tous les cas, de la crème pour des avocats qui n'auront pas peur de dire tout en ne disant rien...

le voyagiste semble nommé et de toutes façons on n'est pas dans le domaine de la morale mais dans celui du Droit, les 2 ne s'accommodant pas forcément.
je maintiens donc

Débarquée a écrit:

V.M.B a écrit:

qui dit plainte ne dit pas forcément que le voyagiste ou son sous-traitant va perdre un éventuel procès. le Rectorat désigne la boite comme coupable avant même tout jugement, ce qui est une atteinte inqualifiable à la présomption d'innocence et risque de lui causer un préjudice financier incontestable en se substituant à la Justice. Du gateau à la crême pour un bébé avocat sorti d'école !

Je rappelle que le rectorat n'a pas désigné nominativement le voyagiste et qu'il avertit seulement de faits qui se sont produits.
De toute façon, si je vous ai suivi : le rectorat ne dit rien, il est coupable de n'avoir rien dit; il dit, il est coupable d'avoir dit.
Au final, dans tous les cas, de la crème pour des avocats qui n'auront pas peur de dire tout en ne disant rien...

Pour ce qui est d'une solution concrète, tu peux peut-être envisager de demander un courrier au fournisseur en lui expliquant ce que tu as appris et en lui demandant de te fournir des garanties que de tels faits ne vont pas se produire si tu travailles avec lui. Je pense qu'un courrier de sa part qui soit nierait formellement les faits soit que les personnes qui ont fait l'objet de plaintes ne conduiront pas les cars dégagerait la responsabilité de ton CE s'il signait avec ce fournisseur.

Je n'ai pas encore téléphoné à cet établissement pour connaître l'identité de ce voyagiste. Je pense que je vais le faire en espérant fort qu'il ne sera pas l'un de ceux qui répondront à la consultation que j'ai lancée. Sachez cependant, que vous êtes tous concernés car si l'affaire a été déclarée par le Rectorat de Grenoble, il semblerait que ce voyagiste soit très connu. Vous connaissez comme moi quelques voyagistes, même nichés au fin fond de la france qui assurent des voyages scolaires dans la France entière. Vous voilà des gestionnaires avertis !
J'ai dans un premier temps été choquée par les termes du courrier du Rectorat, maintenant je m'interroge.

Si le voyagiste n'est pas complètement débile, il précisera à ses clients qu'il change desous-traitant. Il suffit de lui faire savoir. Ca serait pas très chouette de sanctionner une agence de voyage qui a sans doute très bien fait son travail, juste parce qu'un chauffeur idiot d'un sous-traitant a fait des bétises. Mais on peut faire sacquer le sous-traitant. Si le voyagiste ne tient pas compte de la demande du client, alors il en subira les conséquences.

Pour moi c'est très bien ainsi, et je me prends à rêver que quelqu'un dans mon Rectorat prenne la peine de diffuser une info de ce genre aux établissements. Quasi de la SF !

si les faits évoqués sont exacts, je trouve bénéfique que nous puissions en être informés et avoir ainsi une attitude "collective" vis à vis de nos fournisseurs : certains d'entre eux peuvent trouver négligeable le dommage causé à un seul établissement, mais s'il s'avère que pas mal de collègues peuvent intégrer des informations sur des comportements douteux dans leur recherche de prestataire, ce sont tous les établissements qui en seront bénéficiaires. C'est vrai que la diffusion de ce genre d'information est à manier avec des pincettes, mais je rejoins ce qui a été dit plus haut : le fournisseur qui irait porter son affaire au tribunal, sauf à avoir été injustement accusé, aurait plus à perdre qu'à gagner grâce à cet effet "réseau".
Et comment on peut savoir de quel fournisseur il s'agit ???

Peut-on sur ce site divulguer le nom de l'Etablissement qui a eu problème avec ce voyagiste de sorte que tout gestionnaire intéressé puisse prendre contact ?